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Citations sur À présent, vous pouvez enterrer la mariée (26)

Vous savez, parmi les choses que j’exècre au plus haut point se trouvent les coïncidences. Ce mot abject que les imbéciles emploient pour accepter les limites de leur compréhension.
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J’ai toute confiance en la puissance de votre imagination pour trouver d’autres sources de reproches.
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- J'ai du mal à croire que je pourrai aller au bout de ces études. C'est une idée tellement hors de ma portée. Jamais je n'y ai songé. Vous comprenez ?
- Non.
- Ce que je veux dire, c'est que, là d'où je viens, il n'était pas concevable qu'on puisse faire de longues études, et encore moins des études aussi prestigieuses que médecine. Du coup, j'ai parfois l'impression de ne pas être à ma place.
- Vous venez de l'utérus de votre mère, mon petit, comme absolument tous les êtres de cette Terre. Votre raisonnement est donc irrationnel.
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Depuis 1947, les maisons closes avaient été interdites en France. Cela n'avait pourtant pas fait disparaitre la prostitution, qui s'était retrouvée jetée a la rue ou entassée clandestinement dans des hôtels. Au final, la guerre des gangs corses, parisien et antillais qui avait essentiellement sévi dans les années 20 continuait à battre son plein, en débordant sur le trottoir. Les souteneurs faisaient couler le sang autant que le champagne dans les bars comme le Rat mort et redéfinissaient leurs empires à coups de fusillades et d'assassinats ciblés.
Le quartier de Pigalle concentrait à lui seul l'appétit démesuré du monstre qu'était le cœur humain. A priori, ce n'était pas un quartier si différent des autres, à quelques façades de bars près. L'architecture n(avait pas de quoi renseigner sur la vie criminelle grouillante qui s'emparait des noctambules. Cependant, Pigalle était en fait bien plus qu'un quartier, il était une bête avec une âme, une créature sombre à l'odeur de vices et de parfums capiteux qui se dressait dès que les rayons du soleil faiblissaient.

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— Cessez de vous plaindre, vous êtes en vie, rabroua Évariste, en montant lentement les marches du perron, tandis qu’il soutenait Isabeau.
— Je n’ai pas ouvert la bouche depuis qu’on a quitté l’hôtel de madame X, rétorqua le jeune homme au moment où Georges apparaissait en bas de l’escalier. Depuis quand s’est-on débarrassé de la porte d’entrée ?
— Depuis quelques jours. Ça facilite les courants d’air. C’est bien mieux.
— Ah.
La progression jusqu’au salon, du moins ce qu’il en restait depuis la fusillade, fut assez douloureuse pour le jeune homme, mais il prit soin de ne rien en laisser paraître.
— Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
— Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
— Bien, Monsieur. Vous avez reçu un paquet. Je l’ai posé sur le fauteuil, car il n’y a plus de bureau.
— Excellent esprit d’adaptation, Georges.
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- N'y aurait-il pas eu un moyen plus simple et moins risqué de le faire ?
- On a déjà du mal à trouver qui a commis les meurtres, si en plus il faut jouer les auditeurs d'entreprises criminelles, on n'est pas sortis.
- Moi, j'aurais fait plus simple.
- Oui, mais nous sommes du coté des gentils, pas des sociopathes et des sadiques, on en a déjà discuté? Si cela peut vous contenter, quand nous découvrirons qui se cache derrière tout ça, vous pourrez leur expliquer qu'il y avait plus simple.
- Ce serait surement un peu déplacé, non?
- Vous êtes constamment déplacé, croyez-moi. Un peu plus ou un peu moins, personne ne le remarquera.
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