Citations sur La vie sexuelle de Catherine M. (4)
Comme je me suis décidée à lire les livres dont tout le monde parle ou a parlé, ceux qui font ou ont fait le buzz, me voilà empruntant celui-ci à la bibliothèque...
Je n'ai survécu qu'à.... 5 pages!
Aucun style, l'auteur a posé ses mots tels qu'ils sont sortis de sa tête. L'écriture est lourde, désordonnée, saccadée. Le style me fait penser à des discussions de comptoir ou de blablatages entre copines "ah oui, je t'ai pas dit..." "ah mais ca me fait penser que j'ai aussi vu machin qui faisait chose" "c'est vrai? mais c'est comme la dinde que j'ai fait cuire à Noel!" "Oui, et le facteur il met la marmotte dans le papier d'alu".
Il faudrait être dans la tête de l'auteur, suivre son cheminement de pensée. Bien sûr, ce n'est qu'une ecrivaine d'essai qu'on ne peut juger comme on le ferait d'un grand auteur.
Je ne saurais parler donc du contenu du livre en lui-même puisque je n'ai pas survécu au style de Mme Millet dès les premières pages....
Bref, je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard. Ou encore : absorbée comme une grenouille par un serpent.
Je suis docile non par goût de la soumission, car je n'ai jamais cherché à me mettre dans une position masochiste, mais par indifférence, au fond, à l'usage qu'on fait des corps.
Il y a deux façons d'envisager la multitude, soit comme une foule dans laquelle les individus se confondent, soit comme une chaîne où au contraire ce qui les distingue est aussi ce qui les lie, comme un allié compense les faiblesses d'un autre allié, comme un fils ressemble à son père tout en s'y opposant. Les tout premiers hommes que j'ai connus ont immédiatement fait de moi l'émissaire d'un réseau dont on ne peut connaître tous les membres, l'inconscient maillon d'une famille qui se décline sur le mode biblique.