Katia n’eut aucun mal à le comprendre à demi-mot.
– Vous ne l’avez jamais fait ni l’un ni l’autre, et vous ne savez pas si vous en avez vraiment envie ou si ce n’est qu’un fantasme. Ai-je bien résumé la situation ?
Katia lui prit spontanément le bras.
– Non, je trouve votre couple fantastique et votre démarche très touchante. Je vous rassure, je ne ferai que ce que vous me demanderez. Si quelque chose vous gêne, on arrêtera tout.
Les van Der Dekker habitaient sur Zwanenburgwal, une grande maison indépendante et typique des Pays-Bas, qui donnait sur les quais du centre, à quelques encablures du port. Très proche des hôtels particuliers parisiens dans sa conception, elle conservait cependant une douce intimité et la chaleur d’une maison où il faisait bon vivre.
Rika rougit encore violemment, mais sa main descendit un peu plus bas, lui massant doucement le postérieur.
– Je suis jalouse de tes fesses ! murmura-t-elle. Elles se mirent à rire à gorge déployée, maintenant complices. La glace était rompue, le premier contact charnel établi.