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Citations sur Le Grand Jeu (83)

Paniquer c'est se choisir un maître.
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Paniquer c'est se choisir un maître.
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Et si c'était seulement au milieu d'une multitude de formes de vie différentes qu'on pouvait obtenir la sienne propre ? La plus complexe, la plus libre, la plus désintéressée.
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Je ne peux pas, personne ne le peut, ne pas prêter attention à la présence d'un humain. D'une coccinelle, d'un geai, d'un isard, d'une souris, oui, mais pas d'un humain. C'est un fait. Dès que je vois un humain, j'ai l'idée d'une relation entre lui et moi. Je m'en rends compte. Je ne peux pas faire comme s'il n'existait pas.
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Le corps chaud, les muscles raidis, j'ai suivi le reste de pente qui désormais, montait tranquillement et j'ai atteint le col. De l'autre côté tout était ouvert, étalé, érodé, doux. Le soleil glissait partout. Les montagnes étaient emballées de laine tendre, d'un vert rabattu que la rosée allumait. Les sommets étaient ronds, la lenteur de leur courbe m'apaisait.
J'ai senti mon corps se poser et s'alléger dans le même moment. Ma respiration était ample, à l'image de ce qui se présentait à mes yeux et dans quoi j'étais plongée.
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Nous ne partageons pas l'espace avec les animaux. Nos territoires ne se recoupent pas. Non pas parce que les cartes objectives qu'on pourrait en lever ne coïncideraient pas (cela pourrait être) mais parce que leur territoire n'est pas une surface à proprement parler. Ce n'est pas une étendue dont on pourrait fixer les limites.
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Combien d'autres bêtes sont en train de noter ma présence au milieu de la montagne ? Dans quel faisceau de consciences mes faits et gestes sont-ils pris sans que j'en sache rien ? Il y a très probablement un groupe de marmottes qui relaient des informations à mon sujet. (p. 34)
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L'environnement que j'ai choisi est celui qui me convient. Qui me procure, par l'extérieur, en frottant et raclant l'enveloppe de mon corps qui résiste et s'adapte, la forme nécessaire de ma vie. Ce monde d'isolement, de vide, de grands froids, de grosses chaleurs, de roche dure, de silence et de cris animaux, laisse peu de choix. C'est un guide précis. La situation dans laquelle je suis est pensée, calculée pour établir un entraînement maximal. Je l'ai soigneusement choisie. Je lui ai accordé mon assentiment le plus profond.
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Sur quels pitons, avec quel grigri, sur quelle corde arrimer la marche d'une vie ? (...)
Être vigilant, se placer où il faut dans les conditions optimales. Ni en danger ni hors de danger.Les nuages, la pluie, la roche, les semis, les bois, les corps, sont des guides savants.
Je ne me suis pas détachée par erreur, ni par lassitude, ni par aveuglement. Je travaille à mon détachement. Je suis en pleine santé. (p.36)
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Comme il suffirait d'une parole capable de changer ses représentations mentales-du passé, du présent, de l'avenir immédiat, de sa place dans le monde-pour que disparaisse la détresse. (p. 11)
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