elle quitta plus jamais l'endroit paisible de sa tête où beaucoup de choses de trouvaient déjà
Chaque fois que les circonstances me semblaient bonnes, je lui disais : « Sachs, quoique tu fasses, applique-toi et sois toujours sincère. Ne crains ni l’effort ni la fatigue. Ne sors pas du droit chemin, mon garçon, applique-toi à devenir un homme, et reconnais la beauté des choses quand elle passe à côté de toi. » (nouvelle La beauté des choses)
Tandis que je visais l’eau entre le quai et la coque du bateau pour jeter ma cigarette, une silhouette s’était détachée des baraques et s’avançait à pas tranquilles sur le quai. L’homme entra dans la lumière de nos feux, fit encore quelques pas et s’accroupit devant le mort. Il lui défit ses chaussures, se redressa et s’en alla avec. Je remarquai alors qu’il était pieds nus. Je jetai un regard en bas vers la coupée, pour voir si l’officier de garde avait aperçu le voleur. Il était retourné et parlait avec les deux plantons. Je voulus l’avertir. Mais l’homme avait déjà rejoint les baraques. Et quoi faire de toute façon.
Je pensais que rien ne se perd et qu'il vaut mieux dire les choses mille fois plutôt qu'une. Je savais que le dense feuillage d'un arbre est fait de dizaines de milliers de petites feuilles tendres et fragiles, et que sans les autres, une seule d'entre elles est vite emportée par le vent.