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sur 3995 notes
CHALLENGE PAVES 2015/2016 (12/15)

Les événements climatiques occupent une place importante dans les thrillers de Bernard Minier. Après le froid et la neige dans "glacé", nous voilà au prise avec la chaleur lourde, la moiteur et les orages d'un été à Marsac, petite ville universitaire et imaginaire du sud-ouest de la France (en pleine coupe du monde de foot, ce qui ajoute à la tension), où on retrouve les mêmes flics : Servaz, Esperandieu et Irène Ziegler. "Le cercle" est une suite puisque le tueur en série Julian Hirtmann qui avait échappé aux enquêteurs dans le premier roman de l'auteur fait sa réapparition. Réapparition assez subtile car ce sont seulement des indices rappelant son personnage, retrouvés sur différentes scènes de crime qui font penser au Commandant Servaz que le psychopathe est de retour. Alors sentiment de persécution lié à cette rencontre traumatisante du passé ou réalité ? Je vous laisse deviner...

J'avais beaucoup aimé "glacé", un peu moins "Une putain d'histoire", et voilà qu'avec "Le cercle", c'est presque une déception. Je sais que, vu le nombre d'avis positifs, ma critique va faire l'effet d'un pavé dans la mare mais voilà, je n'ai pas adhéré à l'intrigue. Déjà, comme je l'ai dit souvent, je ne suis pas fan des suites (à moins de lire les livres dans un laps de temps très court) car vu le nombre de bouquins que j'avale, ma mémoire est souvent défaillante.
Le fait de construire son histoire autour du tueur en série échappé de "glacé" et d'en faire en quelque sorte son fil conducteur ne m'a pas semblé pertinent, son intervention me parait fantaisiste et le dénouement laissant deviner une nouvelle suite m'a déçue. Bien que le livre se déroule seulement sur une semaine, le temps m'a paru long : les descriptions trainent en longueur. Pour moi, ça manque de souffle et de fluidité, trop de diversions (politique, foot) trop de fausses pistes, trop d'éléments tirés par les cheveux, bref, trop de pages. Ce qui m'avait paru nouveau dans le premier opus comme par exemple les personnages très marqués par leur passé, m'a semblé être une redite.


Je reconnais malgré tout que Bernard Minier est un champion pour nous créer des ambiances presque cinématographiques, différentes dans chacun de ses romans. Mais bon, cette fois-ci, la sauce n'a pas pris avec moi et ma lecture se solde par un 10/20 bien moyen.
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Un thriller qui prend aux tripes et qui ne vous lâche pas une seconde !!!

Le livre s'ouvre sur un prologue atroce qui va donner le ton de ce nouvel opus écrit par Bernard Minier. Tout au long des pages, nous allons retrouver cette femme enfermée, qui se perd peu à peu dans l'atrocité de la folie.

Le 11 juin 2010... On retrouve Martin Servaz, que nous avions connu dans le premier opus de Bernard Minier « Glacé », nous sommes en juin, c'est la coupe du monde de football. Claire Diemar, 32 ans, prof à Marsac est trouvée morte dans sa salle de bain. Tout accuse Hugo, étudiant, un des élèves De Claire. Il est retrouvé sur les lieux du crime, on découvre Hugo assis par terre les pieds dans l'eau de la piscine de la propriété remplie de poupées.
C'est Oliver Winshow, le voisin directe de la maison De Claire qui a découvert Hugo assis au bord de cette piscine, le regard vide.
Claire est retrouvée dans sa baignoire ligotée par plusieurs mettre de corde, avec en guise de billon, une lampe troche dans la gorge ce qui éclaire sa bouche et ses dents.

Hugo se souvient d'une musique, de la musique classique, rien d'autre. Mais pour Servaz, cela le remmène à sa dernière grosse enquête en 2008/2009 («Glacé»)... neige, vert, blanc... ce lieu isolé à l'institut Wargnier... Alois Hirtmann avait en commun avec Servaz, cette musique de Muhler. On avait découvert chez cet ancien procureur de Genève des documents qui laissaient penser que le Suisse pouvait être l'auteur d'une quarantaine de meurtres sur une période de 25 ans.

Ce livre est une grande enquête sur la mort de Claire Diemar, mais c'est aussi un grand retour en arrière sur la vie de Servaz. En effet on apprend que Servaz avait retrouvé son père mort dans un fauteuil... Nous apprenons aussi que Servaz était élève de cet établissement dans lequel Claire travaillait. Il était voué à faire de longues études et à devenir un très grand écrivain, mais après le mort de son père, il est entré dans la police... il a fait un virage 360°...
Avec cette nouvelle enquête Servaz va devoir revenir dans on passé, revivre des moments douloureux et rencontrer des personnes qui lui ont fait du mal...

En alternat avec l'enquête sur le meurtre de la prof, les souvenirs de Suarez et la vie en enfer de cette femme prisonnière d'une cave par un homme terrifiant, ce livre nous dévoile une enquête assez compliqué et pleine de rebondissement. En effet, la mère d'Hugo n'est autre qu'une ex de Suavez, de plus, il n'arrive pas à lui pardonner depuis le temps, elle l'a abandonné pour un autre, son meilleur ami de plus est.

On retrouve aussi Ziegler qui vient d'être mutée à Auch à la brigade de recherche. Elle a toujours sa moto. On apprend ici, qu'elle vit une histoire d'amour avec Zuzka, une slovaque, gérante d'une boite et aussi première striptiseuse dans cette boite. Comme dans «Glacé», elle est une génie de l'informatique, elle est surtout spécialisée dans le piratage informatique... Elle va mener sa propre enquête en parallèle de Servaz...

Dans «Glacé» nous étions dans la neige, le froid... ici nous avons une enquête sur fond de coupe du monde de foot, nous sommes en juin, mais l'atmosphère est toujours aussi pesante, toujours aussi noir, l'orage qui gronde tout au long de la lecture apporte au décor une nouvelle onde électrique et très humide...
Un thriller à couper le souffle, il va vite, les rebondissements surviennent là où on ne les attendaient pas, la fin est superbe... du très bon travail Mr Minier !!!
J'ai adoré !!! Moi qui suis fan de thriller qui va vite et dans lesquels on n'a pas le temps de réfléchir, j'ai été servie...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Marsac, ville universitaire ou une prof est assassinée, ou un éleveur et dévoré par ses chiens... Il ne fait donc pas si bon vivre par ici, et c'est donc ici dans ce joli cadre que Servaz va débarquer pour cette enquête des plus surprenantes !
Nous allons également retrouver Espérandieu et Ziegler.

Ici la peur va régner !

Je continue donc mon immersion dans le monde de Bernard Minier.
J'adhère complètement à sa plume, un rythme soutenu, des personnages travaillés, diverses. Mention spéciale pour les goûts musicaux de Margot 😊.

J'ai aimé suivre cette enquête ou le stress monte de page en page, je me suis vue au côté de Servaz à Marsac sous ses terribles orages.
Cette tension palpable à chaque instant.
Vous l'aurez donc compris Mr Minier à conquis une nouvelle lectrice !
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L'histoire se passe à Marsac, une petite ville du sud-ouest envahie par ses nombreux étudiants qui représentent l'élite de la région...
Un des professeurs de la plus prestigieuse des écoles locales (fictive) est retrouvée sauvagement assassinée. Elle était belle, "brillantissime" et très courtisée. On la retrouve morte noyée dans sa baignoire et l'assassin a pris la peine et le temps de la ligoter consciencieusement avant d'ouvrir le robinet.
Hugo, un de ses élèves est retrouvé sur les lieux, en état de choc, assis au bord de la piscine où se trouvent répandues une multitude de poupées que la victime collectionnait, et qui flottent à présent dans l'eau, comme des noyées.
Il a été drogué.
Est-il coupable ou innocent ? Tout l'accuse !

Le commandant Martin Servaz, ce héros cabossé par la vie que j'avais déjà croisé dans "N'éteins pas la lumière" est mis sur l'affaire.
Ce qu'il ne sait pas en fait, c'est que cette affaire va prendre une tournure vraiment personnelle et le replonger dans un passé douloureux qu'il a vainement tenté de fuir. La mère de Hugo est en effet son plus grand amour de jeunesse. Il n'a pas réussi à l'oublier, ni à guérir de sa trahison.
De plus, lui-même a été élève dans cette prestigieuse école et sa fille Margot y poursuit actuellement ses études. Elle connaît tout le monde, élèves comme professeurs et cela ne va pas tarder à lui procurer des ennuis.

L'affaire se corse lorsque Servaz reçoit un mail signé par les initiales d'un sérial-killer évadé depuis peu de prison, qu'il a lui-même fait arrêter...
Ce qui ajoute au suspense, c'est qu'une voix "off", nous met sur la piste d'un dangereux psychopathe, en donnant la parole à une jeune femme emprisonnée, dont le lecteur ne connaîtra l'identité qu'à la toute fin du roman.
Mais bien sûr, je ne vous dirai rien de plus !

Bien évidemment, je ne vous donnerai pas la signification du titre, ni ne vous direz l'importance dans l'histoire de ce fameux "cercle", ni pourquoi ou comment il va se retrouver au centre de l'enquête.
Ce que j'aime chez Bernard Minier, c'est cette façon qu'il a de nous balader entre faits réels et fiction, son côté machiavélique, ses réflexions politiques poussées qui étayent le roman et sa façon bien à lui de nous ancrer dans la réalité.
Il sait décrire les faiblesses humaines, la jalousie, la trahison, le désir de vengeance, la lâcheté, la peur, sans porter aucun jugement.
Mais il s'engage par contre totalement, en nous livrant ses réflexions sur notre société moderne et ses travers, comme en particulier lorsqu'il nous parle du port d'arme, des conditions inhumaines de vie en prison, du rôle négatif des publicitaires dans le monde d'aujourd'hui...entre autres !
Je ne peux que saluer également, la finesse avec laquelle il analyse la psychologie du sérial-killer. le passage où celui-ci "joue avec sa victime" dans la forêt est tout à fait glaçant.

J'ai été touchée par sa façon de parler avec beaucoup de réalisme de l'enfance maltraitée, à travers le personnage de David, mais aussi des blessures de la vie, de la perte d'un être cher et de la difficulté de se débarrasser de certains souvenirs trop douloureux.
Enfin j'aime aussi ce commissaire meurtri par la vie, hanté par son passé, et en manque de reconnaissance, qui cache ses faiblesses derrière une façade bourrue, alors qu'il déborde de tendresse et d'amour pour ses proches et d'empathie pour les victimes et leur famille.
Un excellent thriller à ne pas rater !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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18 mois après l'enquête de St Martin de Comminges, le commandant Martin Servaz reçoit un coup de fil d'une personne dont il pensait ne plus jamais entendre la voix: Marianne, son grand amour perdu. Son fils a été retrouvé sur une scène de crime particulièrement perverse.
Voici Servaz de retour à Marsac, là où il a étudié et où se trouve désormais sa fille. le voici également face à son passé, à ses démons, à sa vie...

Perversité, manipulation, folie, machination, le tout dans un climat orageux, une intrigue bien menée et riche en rebondissements.
Un polar dynamique et efficace.
Définitivement séduite par l'écriture de cet auteur.
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Le Commandant Servaz enquête sur les terres de sa jeunesse, à Marsac, ville étudiante dans laquelle un lycée d'élite abrite des secrets pour le moins ténébreux… Belle idée que cette ‘Oxford' du sud-ouest, a priori tranquille mais où une jeune prof a été sauvagement assassinée. Très vite, en filigrane, plane l'ombre de Julian Hirtmann, un tueur en série croisé lors d'une enquête précédente et récemment échappé du quartier sécurisé d'un hôpital psychiatrique.
Le cercle est un roman dense : Hugo, jeune étudiant brillant, est retrouvé sur les lieux du crime. Hugo n'est autre que le fils d'un amour de jeunesse de Servaz. On y croise également la fille du commandant, elle-même étudiante en prépa, qui se pique de mener l'enquête au grand dam de son paternel.
Un roman ancré en début d'été de coupe du monde – période d'examen sous une chaleur poisseuse, on y croise tour à tour des étudiants brillants mais aux personnalités obscures, qui forment des cercles aux objectifs surprenants. Et surtout l'ombre planante du passé de l'enquêteur qui se télescope avec son présent.
C'est un Servaz vulnérable et manipulé qui habite ce roman de bout en bout. Un beau trompe-l'oeil.
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Après avoir dévoré glacé, c'est avec grand plaisir et une pointe d'angoisse il faut le dire, que j'ai retrouvé Servaz et sa clique haute en couleurs.
Cette fois, c'est le meurtre d'une jeune femme qui va torturer ses neurones et le plonger dans un passé douloureux.
J'ai apprécié les rebondissements en cascade, le rythme soutenu, le scénario toujours aussi bien ficelé;
Un bémol toutefois, je regrette que le thème abordé, et d'ailleurs le roman dans son ensemble, soit si proche de glacé.
Bon, ça ne va pas m'empêcher de me jeter sur le livre suivant, avec frissons et nuit blanche en perspective !
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Une femme morte, un flic, un type que tout accuse mais peut-être que, un serial-killer suisse évadé.

Je crois que je suis une personne généralement ouverte d'esprit. Quand j'ai vu que Bernard Minier dont le premier roman, Glacé, a été très bien accueilli tant par les lecteurs que la presse, était sélectionné pour le Grand prix des lectrices du Elle, je me suis dit, chouette, voilà une opportunité pour découvrir l'auteur.

Quand j'ai constaté que le cercle provenait d'une maison d'édition pour laquelle je n'ai que très peu d'estime, j'ai mis de côté mes préjugés et je me suis lancée avec enthousiasme dans la lecture de ce roman policier.

J'ai tout fait pour garder cette neutralité qui fait ma renommée et j'ai tenté de tourner les pages avec plaisir malgré l'adversité. Hélas, j'ai lamentablement échoué. Non seulement, je suis restée à quai en devinant le coupable dès le départ mais j'ai développé une sérieuse aversion pour le style narratif.

Clichés, redondances, artifices de narration, chapitrage conceptuel... Bienvenue dans un pays où les enquêteurs ont des picotements derrière la nuque toutes les trois pages en guise d'instinct et où le lecteur est rassasié de statistiques inopportuns. Ici les points de suspension règnent en maîtres et le ciel a « la couleur jaunâtre d'un cadavre en décomposition ».

Un roman bien trop long qui, à mon sens, manque de souffle et, surtout, de simplicité.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Deuxième enquête du commandant Servaz. Nous l'avions quitté dans la neige, après la fuite de Hirtmann, le tueur en série qui partage avec lui un goût prononcé pour la musique de Mahler. Nous le retrouvons deux ans plus tard ou presque, à Marsac, quand il est contacté par une des femmes de sa vie. le fils de cette dernière vient de se faire arrêter pour le meurtre particulièrement horrible d'une de ses profs de fac.

Encore un très bon cru et toujours un Martin Servaz sur le fil, au bord du précipice, une fragilité qui se dévoile un peu plus encore. Nous faisons aussi plus connaissance avec Margot, sa fille, qui fréquente le même établissement que celui dont il va tenter de prouver l'innocence.
Question enquête, c'est encore un écheveau de ramifications diverses et variées, qui emmène les policiers et le lecteur dans leur sillage, sur plusieurs pistes. Une nouvelle occasion pour Minier d'égratigner le monde politique; l'auteur n'ayant pas sa langue en poche. Nous avons aussi droit à quelques interludes où l'on découvre qu'une femme est séquestrée, on ne sait où, on ne sait par qui... Et surtout, on ne voit pas bien le lien avec l'enquête en cours. Patience, patience,.... il faudra arriver assez loin dans ce pavé de presque 800 pages avant de faire les premières connexions.

Un deuxième tome dont la fin appelle irrémédiablement à la lecture du troisième... Bernard Minier sait tenir son lecteur en haleine !
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2ème opus des aventures de Martin Servaz après l'excellent "glacé".
On y retrouve la plupart des protagonistes du 1er opus dont certains tenant un rôle plus secondaire.
Néanmoins, dans ce pavé de 780 pages, on ne s'ennuie pas, chose assez rare lorsque les romans atteignent cette épaisseur.
L'enquête est menée tambours battant avec de nombreux cliffhanger. Néanmoins je suis parvenu à découvrir le clou de l'histoire bien avant la fin. Ce roman demeure toutefois de même un ton en dessous du premier mais reste tout de même très bon.
Un bon polar d'été
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