Grosse grosse déception.
Je n'aime pas faire de billets sur les romans que je n'ai pas aimé, parce que, qui suis-je moi pour juger quelqu'un qui parvient à se faire éditer tandis que mes lignes ressemblent à des crottes?
Mais voilà, je vais quand même donner mon ressenti bien que probablement, tout le monde s'en fout.
J'ai l'impression, comme je l'ai signalé lors d'un commentaire, que l'éditeur de
Minier a dit :" Oh la la, regarde
Thilliez a écrit un roman avec un snuff movie ! Cela marche bien, tu devrais écrire sur le même sujet !" Et
Minier s'est forcé à écrire sur le même sujet, sans aimer et sans maîtriser... Ce n'est que mon avis.
Le roman est plombé de clichés et franchement, arrêtez avec vos stéréotypes des films d'horreur. le porn torture est une sous-catégorie des films d'horreurs, qui ne plaît pas forcément aux afficionados du cinéma horrifique en général. J'avais espéré une sorte d'hommage dans le milieu du cinéma d'Exploitation comme l'avait fait avec humour J.M
Erre avec Série Z ou même
le Lézard lubrique de Mélancholy Cove de
Christopher Moore. En plus sérieux certes. Ou éventuellement un thriller politico-social car les films d'horreur regorgent de référence sur ce sujet de réflexions comme on peut le voir dans les films de Ari Aster,
Jordan Peele ou comme The Hunt, Last Night in Soho, American Nightmare, Jusqu'en Enfer, Plateforme, le Menu, Society, Bernie, Grave, Teeth, etc... Ou artistique sans sombrer dans le Snuff comme les films de Ti West, ou plus ancien
Dario Argento,
Wes Craven, Tobe Hopper, bref... Quelque chose qui ne dénigre pas les amateurs comme si nous étions dans le milieu, tous assoiffés de Porn Torture ou des psychopathes.
Si vous souhaitez lire un jour, un très bon thriller en hommage au film d'horreur, je vous invite à lire Mon coeur est une tronçonneuse de
Stephen Graham Jones.