AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 1207 notes
Retour au bercail.
Je soupçonne le père Minier d'être parti s'aérer en Espagne pendant un an dans son précédent roman pour deux raisons :
- Prendre un peu le soleil, amener sa polaire au pressing et aérer ses chaussures de randonnée qui commençaient à sentir le mouflon après sept enquêtes.
- Laisser l'espèce menacée des tueurs en série se régénérer dans les Pyrénées.
Au rythme du Commandant Servaz, le psychopathe était en voie d'extinction et certains lecteurs parlaient d'un programme de réintroduction de mabouls prélevés dans les Pays nordiques où ces bestioles semblent endémiques, pour amener un peu de sang neuf…
Dans les trois derniers romans, décevants, on sentait que le filon s'épuisait et que pour meubler ses intrigues entre deux cadavres, l'auteur avait placé des digressions sociétales d'un niveau de CRS après l'apéro sur l'insécurité, le mal être des policiers, la justice laxiste et le réchauffement climatique des humeurs de la population.
Fin de la trilogie « Brèves de comptoirs » et retour ici aux fondamentaux qui avaient fait la réussite de glacé et des premiers romans de la série.
Prêts pour le grand frisson : un cinéaste culte avec un nom de personnage improbable à la Harry Potter, Morbus Delacroix, obsédé par le mal, vit dans une vaste demeure dans les Pyrénées, retiré du monde, avec sa compagne, genre Elvira au réveil, après avoir tourné un film d'horreur maudit, Orpheus.
Un peu comme pour l'Exorciste ou Poltergeist, la légende, la rumeur et la promo, racontent que des drames seraient survenus pendant et après le tournage.
Une jeune étudiante en cinéma, qui devrait donc savoir que les maisons reculées la nuit ne sont pas fréquentables, part à la rencontre du réalisateur dans son antre pour découvrir ses secrets.
En même temps, le Commandant Servaz doit faire face à plusieurs affaires sordides dont l'étrange mort d'un ancien décorateur de cinéma.
Cette enquête va conduire le policier à croiser la faune qui gravite dans le milieu des films à hémoglobine avec un producteur un peu perché, un influenceur spécialiste des films d'horreur, un curé effarouché et un gérant de cabaret tatoué aux implants digne d'Orlan ou de Robocop. Pas prêt de passer les portiques d'un aéroport.
J'ai retrouvé avec plaisir ce retour aux origines de la série : des scènes de crimes qui marquent l'esprit, un flic torturé, un danger latent à chaque page et une intrigue aux entrées multiples.
Bernard Minier ne sera jamais un grand styliste, mais il excelle dans la noirceur et ses chapitres sont courts pour maintenir un rythme haletant et rendre le lecteur captif. le suspens est au rendez-vous et griotte sur la Tourte des Pyrénées, Servaz est rattrapé par ses démons.
L'auteur a fait une cure (pas à Luchon) de films d'horreurs pour se mettre dans l'ambiance et préparer son roman et il offre un appendice de 150 pellicules cultes et flippantes à souhait.
Sinon, les offices de tourisme des Pyrénées viennent de publier un communiqué pour rassurer les touristes en précisant que côté probabilités, vous avez autant de chances de croiser un serial killer sur un sentier des Pyrénées que de vous faire dévorer par un ours pendant votre jogging...
Commenter  J’apprécie          12314
Pour la huitième aventure de Martin Servaz, son héros récurrent, Bernard MinierSoeurs », « La Vallée », « Une putain d'histoire ») emmène ses lecteurs dans l'univers sanglant du cinéma d'horreur, qui se voit subitement secoué par une série de crimes atroces.

Tout commence par la confession d'un mourant sur son lit d'hôpital, qui demande à un prêtre d'aller remettre une enveloppe en main propre à un homme qui vit retiré sur une île totalement isolée.

Puis, il y a cette jeune étudiante en cinéma, Judith Tallandier, qui parvient à obtenir un entretien avec le cultissime Morbus Delacroix, réalisateur de célèbres films d'horreurs qui vit dorénavant reclus dans son antre au fin fond des Pyrénées.

Pour finir, il y a cet étrange meurtre sur un ancien décorateur de cinéma, retrouvé mort dans un hôpital psychiatrique près de Toulouse. Un homme torturé et assassiné qui va également mener le commandant Martin Servaz et son équipe sur les traces de Morbus Delacroix…autour duquel semblent planer de nombreuses rumeurs.

« Un oeil dans la nuit » se déroule sur une semaine, de 21 juin au 28 juin, et invite à suivre plusieurs récits en parallèle qui s'entrecroisent au fil de chapitres courts et particulièrement bien rythmés. L'auteur ayant visionné plus de 200 films d'horreur pour se mettre dans le bain, rend ici hommage au genre en multipliant les références et les clins d'oeil au cinéma d'horreur et en proposant une sélection de 150 oeuvres à visionner en fin d'ouvrage.

Si ce fond horrifique ravira les geeks qui arborent fièrement des T-shirts de Freddy Krueger, il contribue surtout à installer une ambiance angoissante et sombre tout au long de ce thriller qui cueille le lecteur dès le prologue et l'abandonne sur un cliffhanger qui invite à prolonger le cauchemar.

Bernard Minier vous invite donc d'une part à découvrir un univers horrifique qui ne manquera pas de vous faire frissonner, mais il déroule surtout d'autre part un thriller haletant dont il est devenu maître du genre. Multipliant les rebondissements et mettant à mal ses personnages, il livre un récit impossible à lâcher et invite même à croiser Franck Sharko, l'enquêteur fétiche de Franck Thilliez.

Excellent !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          1153
Grosse grosse déception.
Je n'aime pas faire de billets sur les romans que je n'ai pas aimé, parce que, qui suis-je moi pour juger quelqu'un qui parvient à se faire éditer tandis que mes lignes ressemblent à des crottes?

Mais voilà, je vais quand même donner mon ressenti bien que probablement, tout le monde s'en fout.

J'ai l'impression, comme je l'ai signalé lors d'un commentaire, que l'éditeur de Minier a dit :" Oh la la, regarde Thilliez a écrit un roman avec un snuff movie ! Cela marche bien, tu devrais écrire sur le même sujet !" Et Minier s'est forcé à écrire sur le même sujet, sans aimer et sans maîtriser... Ce n'est que mon avis.

Le roman est plombé de clichés et franchement, arrêtez avec vos stéréotypes des films d'horreur. le porn torture est une sous-catégorie des films d'horreurs, qui ne plaît pas forcément aux afficionados du cinéma horrifique en général. J'avais espéré une sorte d'hommage dans le milieu du cinéma d'Exploitation comme l'avait fait avec humour J.M Erre avec Série Z ou même le Lézard lubrique de Mélancholy Cove de Christopher Moore. En plus sérieux certes. Ou éventuellement un thriller politico-social car les films d'horreur regorgent de référence sur ce sujet de réflexions comme on peut le voir dans les films de Ari Aster, Jordan Peele ou comme The Hunt, Last Night in Soho, American Nightmare, Jusqu'en Enfer, Plateforme, le Menu, Society, Bernie, Grave, Teeth, etc... Ou artistique sans sombrer dans le Snuff comme les films de Ti West, ou plus ancien Dario Argento, Wes Craven, Tobe Hopper, bref... Quelque chose qui ne dénigre pas les amateurs comme si nous étions dans le milieu, tous assoiffés de Porn Torture ou des psychopathes.

Si vous souhaitez lire un jour, un très bon thriller en hommage au film d'horreur, je vous invite à lire Mon coeur est une tronçonneuse de Stephen Graham Jones.

Commenter  J’apprécie          8020
Encore un billet écrit bien longtemps après ma lecture.

Si j'apprécie particulièrement l'écriture de Minier et son personnage Servaz.
Si la base du scénario m'a semblée intéressante, malheureusement tout le roman est cousu de fil blanc. J'ai trouvé que tout était prévisible.
Les clins d'oeil à ses collègues auteur sont sympas et m'ont fait sourire....

Bref un Minier qui n'est pas a la hauteur des précédents.
Mais une lecture qui reste sympa dans son ensemble.
Commenter  J’apprécie          662
Martin Servaz se confronte au monde étrange du cinéma de genre, un univers qui lui est totalement étranger. Horreur, malheur !

Bernard Minier nous fait regarder en face cette sphère cinématographique, Un oeil dans la nuit collé au judas. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce voyage intérieur va laisser des traces.

Quand Bernard Minier se lance dans un projet, il ne fait jamais les choses à moitié. Là où tant d'autres auraient pris le sujet avec légèreté, il a visionné plus de 200 films d'horreur pour se mettre dans l'ambiance de l'intrigue. L'histoire ne nous dit pas dans quel état il en est ressorti.

Ce nouveau roman autour de Servaz et de son équipe coche toutes les cases d'une réussite éclatante. Avec une atmosphère plombante, où l'écrivain joue sa partition mortifère en collant parfaitement à la thématique.

On s'approche à petits pas d'une idole, d'un génie reclus. Morbus Delacroix est un réalisateur qui a marqué le genre par sa capacité à capter l'attention des spectateurs, à les fasciner autant qu'à les choquer. Après avoir tourné un dernier film devenu légendaire, que personne n'a jamais vu, qui n'a jamais été diffusé, il vit cloîtré, baigné tout entier dans son art, sa vision du monde. Un génie ou un fou, mais un personnage à part, clairement.

Les membres de son ancienne équipe de tournage, techniciens et producteur, se mettent à dérailler, à mourir pour certains. L'affaire se présente de manière aussi surprenante que pourrait l'être un film.

Un oeil dans la nuit est un divertissement de haut vol, avec plusieurs scènes d'anthologie qui vont marquer au fer rouge l'imaginaire des lecteurs. Attendez-vous à hurler !

Une enquête folle, qui plonge les protagonistes dans les ténèbres, secouant comme jamais l'équipe Servaz.

Mais derrière la forme, derrière une intrigue qui se révèle digne des meilleures productions terrifiantes, on peut y voir un deuxième niveau de lecture. Proposer un divertissement assumé n'est pas incompatible avec la notion de talent.

Le cinéma de genre, et le thriller en littérature, restent parmi les derniers espaces de liberté. Dans des sociétés qui s'aseptisent de plus en plus, ces vecteurs sont aujourd'hui comme les terrains privilégiés de cette liberté créatrice. le sujet est là, omniprésent en toile de fond.

On sent une vraie jubilation de Minier à écrire certaines scènes et décrire certains personnages. Et c'est clairement contagieux.

Mais l'horreur est loin d'être le seul thème du roman, ce serait trop simple. Ce thriller est tout sauf une énième banale production. Certains passages sont très forts émotionnellement, inoubliables.

Que ce soit concernant Servaz lorsque l'auteur parle de filiation, ou quand l'écrivain évoque (avec intelligence) le complotisme. Parce que rien n'est plus difficile que de distinguer le vrai du faux, dans ce monde de l'illusion qu'est le cinéma.

Un oeil dans la nuit braqué sur lui, Servaz paye le prix du danger dans cette enquête qui prend aux tripes. Bernard Minier réussit formidablement son coup, à travers une intrigue qui va vous en mettre plein les yeux, une pyrotechnie à voir comme une déclaration d'amour au genre, du cinéma à la littérature.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
Commenter  J’apprécie          525
La saison des polars est lancée. Je n'ai que l'embarras du choix.
Mais pourquoi me lancer dans un énorme livre très lourd écrit très très gros ? Les éditions XO ont sans doute dans leur lectorat de nombreux mal-voyants body-buldés. Pourquoi me taper 100 premières pages toutes droites sorties d'un atelier d'écriture dédié à JC Grangé ? Pourquoi lire un titre aussi tarte que « Un oeil dans la nuit »??
Pourquoi, pourquoi….mais parce que c'est LE RETOUR DE MARTIN SERVAZ !!!
Bernard Minier n'aura jamais le Nobel de Littérature mais il restera un maître incontesté du thriller à la française ( au sein du quatuor qu'il forme avec Thilliez, Grangé et Norek).
Il s'empare d'un sujet, le tord dans tous les sens, et met en scène le héros, ses acolytes et ses ennemis de toujours dans une farandole diaboliquement efficace.
Bernard Minier a visionné 150 films d'horreur avant d'écrire son texte.
Vous saurez tout, absolument tout, sur le cinéma d'horreur, le body horror, les films maudits, les snuff movies .
Vous allez vous familiariser avec les effets spéciaux, ferez craquer des pupes brunes et sèches sous vos semelles, apprendrez l'existence de l'apophénie et de la paréidolie , serez incollables sur les vieux films de vampires serbes ou coréens etc…
Et Martin dans tout ça ? Martin mène l'enquête. Martin est dévoré par la culpabilité et l'angoisse. Martin assure.
Une série de crimes atroces secoue le petit monde des films d'horreur. le premier meurtre a lieu à l'hôpital psychiatrique, près de Toulouse, c'est donc naturellement Martin Servaz, Samira Cheung et Vincent Esperandieu qui vont mener l'enquête. le sulfureux Morbus Delacroix, auteur d'un film culte jamais visionné officiellement, semble être le coupable idéal. Il habite en pleine forêt pyrénéenne, ça tombe bien, allons lui rendre visite…
Dans cette danse funèbre nous croiserons…Franck Sharko le meilleur enquêteur de …Franck Thilliez. Les auteurs de polars aiment se faire ce genre de clins d'oeil !!
Bernard Minier esquissera une théorie sociale du refoulement/défoulement cinématographique de la violence groupale et politique, citera René Girard, jouera avec Dan Simmons sur l'Echiquier du mal et se posera le Problème à trois corps.
Martin Servaz, dans une scène d'anthologie, aura maille à partir avec de féroces cochons.
Au final, tout ira de mal en pis…mais on trouvera le ou les coupables, rassurez-vous !
Mais évidemment tout ne se terminera pas avec leur arrestation.
On rappelle juste que l'infâme Julian Hirtmann ( cf glacé, le Cercle, Nuit etc…du même auteur) est toujours en vie, quelque part dans une prison autrichienne.
Ça va saigner !
Commenter  J’apprécie          3815
Bonjour amis lecteurs,
Voici le nouveau livre de Bernard Minier: « Un oeil dans la nuit » . Enfin le retour tant attendu du commandant Martin Servaz dans une redoutable enquête, certainement ma préférée, sur le meurtre horrible d'un as des effets spéciaux. L'auteur nous emmène dans le milieu du cinéma d'horreur où nous découvrons un metteur en scène de génie vivant reclus et qui acceptera de rencontrer une de ses fans, une jeune étudiante. L'enquête est complexe et époustouflante, dans une atmosphère terrifiante, glauque, malsaine et dérangeante. Certains personnages sont extrêmement attachants et émouvants, d'autres sombres, monstrueux et inquiétants. le rythme est effréné, trépidant; le récit parfaitement documenté; la plume brillante. On vit l'horreur comme au cinéma jusqu'au final explosif , absolument imprévisible. Un Grand Minier, un énorme coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          384
En terrain Minier, les boyaux sont fréquents. Précision importante : ils sont à ciel ouvert. Si vous craignez l'hémoglobine répandue façon format familial, les tortures imaginatives, les déviances mentales nécessitant une connaissance poussée de la psychiatrie ainsi que les blessures létales scrupuleusement relatées, il vaut mieux passer votre chemin. Dans le bestiaire bestial de l'écrivain riche en rhésus, le nombre de tarés au km2 conserve un taux plus proche de celui des habitants de l'Essonne que de celui de leurs homologues lozériens. Bonne nouvelle pour les Offices de tourisme situés sur la ligne Hendaye / Cerbère, les habituels psychopathes locaux ont été quelque peu délocalisés. Bernard Minier a un talent incontestable pour maintenir le lecteur dans une vigilance narrative de bon aloi notamment parce que Servaz et ses proches font l'objet d'un intérêt romanesque qu'il serait malséant de ne pas reconnaître. Même lorsqu'un prêtre pointe sa soutane, Minier a le bon goût de ne pas tenter de concurrencer le père Grangé dans son pré carré du mysticisme sanglant. Avec une action située dans le milieu du film gore, l'intrigue étant parsemée de nombreuses références cinématographiques, « Un oeil dans la nuit » constitue donc un bon cru de l'écrivain biterrois. Ce n'est parce que les Toulousains le revendiquent qu'il ne faut pas rappeler le lieu de naissance du petit Bernard. Ça ne vous suffit pas de nous avoir piqué l'épicentre de l'Ovalie ?
Les autres motifs d'intérêt du livre sont d'une part, la malice insoupçonnée du romancier et d'autre part sa science bien rodée des rebondissements. SI les coupables sont bien ceux que l'on voyait venir à toute berzingue, dans une ultime pirouette un cliffhanger de derrière les fagots surgit comme dans une série Netflix auquel l'auteur fait d'ailleurs explicitement référence. J'ai savouré ce clin d'oeil, cousu de fil (Le)blanc… Une façon très gentleman de nous donner rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          355
« L'enfer, mon père... J'ai été un de ses démons... »

C'est un livre sur les films d'horreur. Or, j'ai horreur des films d'horreur, je n'en regarde jamais. Donc, toutes les références sur ces films me sont largement passées au-dessus.
Servaz plonge dans le Mal avec un M majuscule. Ce qui ne l'empêche pas, au passage, d'épingler les travers de notre société, ni de parler d'amitié, très important l'amitié, pour lui, et même... d'amour.
Un petit florilège de mots piochés pendant ma lecture qui révèle bien l'atmosphère ?
C'est parti :
menaçant, malsain, pervers, inconfortable, dérangeant, vénéneux, maléfique, dément, violent, délétère, corrompu, monstrueux, mauvais, insoutenable, un cloaque, les bas-fonds du cinéma etc, etc, etc.
Et malgré tout, tu es allée jusqu'au bout ?
Oui.
Pourquoi ?
Je voulais connaître le dénouement.
Et alors ?
Ouh là là !

Commenter  J’apprécie          322
Voici mon retour de lecture sur Un oeil dans la nuit de Bernard Minier.
Dans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix. Culte, misanthrope, fou.
Parmi ses fans, une étudiante en cinéma. Fascinée, intrépide, inconsciente.
À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital. Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ?
Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière..
CET OeIL DANS LA NUIT N'A PAS FINI DE VOUS FIXER..
Un oeil dans la nuit signe ici le retour des aventures de Martin Servaz, personnage que j'adore. Je le suis depuis ses débuts et je vous assure avoir sauté de joie en comprenant qu'il revenait pour de nouvelles aventures fortes en adrénaline.
Cela fait un petit moment que nous le suivons et pour bien comprendre ce nouvel opus ; il est évident qu'il faut lire les précédents car il y a des allusions au passé.
Un oeil dans la nuit est une plongée de le cinéma d'horreur, un cinéma ici très sanglant et à la limite.. de tout.. en fait ! La réalité et la fiction se mêlent, cela fait froid dans le dos. Certains scènes sont très fortes, âmes sensibles s'abstenir.
J'ai adoré l'histoire, qui est hyper bien ficelée.
On pourrait croire que ça va partir dans tous les sens mais en fait pas du tout. L'auteur sait très bien où il nous emmène et c'est vraiment brillant.
Sans être fan de cinéma d'horreur, il m'est arrivé d'en voir et je n'ai pas du tout été perdue dans les références. Au contraire, j'ai plusieurs fois compris de quels films il pouvait s'inspirer.
Les personnages sont tops, d'une perversion qui là encore fait froid dans le dos. Espérons que de tels hommes et femmes n'existent que dans l'imagination de l'auteur.. quoi que parfois la fiction n'est malheureusement pas loin de la réalité.
Il y a de nombreux rebondissements, il est parfois difficile de reprendre son souffle. J'ai adoré :)
Pour moi, ce nouveau roman est un des meilleurs de Bernard Minier. Après, je suis la première à avouer que je ne suis peut-être pas hyper objective car je l'adore et je suis vraiment fan de Martin Servaz depuis la première enquête : glacé.
Mais je vous assure que ce nouvel opus est excellent, vraiment ! Un énorme coup de coeur que je suis ravie d'avoir acheté à sa sortie car cela faisait deux ans que j'attendais de retrouver Martin Servaz.
Vous l'aurez compris, je rajouterais juste : Lisez le :)
Ma note : un énorme cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          295





Lecteurs (2984) Voir plus



Quiz Voir plus

N'éteins pas la lumière

A quelle saison se déroule l'intrigue ?

Printemps
Eté
Automne
Hiver

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thème : N'éteins pas la lumière de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..