Anamnèse

Chronique de Flingueuse : le Chat Pitre de Sophie pour Collectif Polar
Avec ce livre Salvatore Minni nous donne un conseil. N'oubliez jamais qui vous êtes…😉
Chaque nuit, Marie fait d'épouvantables cauchemars dans lesquels une femme poignardée implore son pardon.
La psychanalyste tente de comprendre le sens de ses rêves et met au jour des secrets qui bouleversent son existence.
Thriller psychologique. Difficile de parler de ce livre sans spoiler.
C'est un page Turner efficace, Méfiez-vous des apparences, la manipulation et la folie n'est jamais très loin ..😉
NDLR : Issue des mots àna (remontée) et mnémè (souvenir), l'anamnèse signifie « rappel du souvenir ».
#thriller #polar #lecture #livre Salvatore Minni Officiel
Lien : https://collectifpolar.blog/..

"Anamnèse" est un thriller véritablement démoniaque, Salvatore Minni ballade le lecteur dans l'intrigue avec une aisance certaine, la folie guette à chaque page et le lecteur est toujours surpris par les événements. (source : site de l'auteur)

Les personnages eux sont bons, même très bons pour certains, malgré une confusion dû au nombre de ceux-ci et du passage de l'un à l'autre en permanence. J'ai bien accroché sur Marie et Sophie, mais les autres se sont mélangés dans ma tête une bonne première partie du récit, heureusement, en se concentrant vraiment, le récit prend sens et nous entraîne dans une histoire folle.

De rebondissements en rebondissements, la surprise est de taille dans la scène finale qui m'a laissée sans voix, hébété. Une fin parfaite qui gomme les quelques soucis de lectures du début.

Les amateurs de thrillers psychologiques adorerons.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..

Thriller psychologique sur fond de cauchemars, d'hallucinations et de faux semblant dans lequel le réel n'est pas celui décrit par les sens mais bien la réminiscence des traumatismes et des souvenirs des protagonistes.
J'ai plutôt bien accroché au début de l'histoire, le mystère autour des personnages, les secrets qui refont peu à peu surface jusqu'à faire resurgir les traumatismes. Je cherchais à connecter les différents fils laissés par l'auteur pour former le canevas de l'intrigue.
Mais peu à peu, j'ai perdu l'illusion du schéma d'ensemble et je me suis égaré dans les méandres du passé et des destinés des protagonistes, dont le comportement n'a plus eu trop de sens au fur et à mesure des pages, par rapport aux promesses de départ. Je n'ai pas compris certaines scènes, d'autres m'ont semblé sans profondeur par rapport aux évènements (qui va diner sans se poser de question et avec une certaine excitation avec un inconnu qui hurle sur sa meilleure amie dans la rue). La multiplicité des personnages et de leurs tourments psychiques ne m'a pas non plus aidée. Enfin, certains hasards m'ont paru énormes. le dénouement a certes apporté des réponses à toutes mes réserves mais j'étais déjà trop loin pour que cela efface mes doutes. Et surtout, en tournant la dernière page, j'ai moi-même eu l'impression de vivre une sorte « d'anamnèse » devant le dénouement. Une sorte de « déjà-vu », qui m'est revenu en mémoire spontanément, dans le sens où il m'a rappelé la fin d'autres romans lus dernièrement basée sur un procédé narratif semblable. Cette conjonction de lectures a fait que la conclusion a manqué, selon moi, d'originalité et ne m'a pas trop surpris.
Dommage l'auteur avait bien installé le suspense avec une pointe de noirceur et même de mystique dans les scènes de crime décrites qui apportait ce frisson qui accompagne les romans noirs.

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la masse critique de Babelio consacrée au Mauvais genre. Salvatore Minni est un auteur que j'avais hâte de lire, j'ai vu passer beaucoup de très bons avis sur son premier roman Claustrations que je n'ai pas lu. J'avais donc envie de le découvrir avec ce second roman. Pour moi, ce fut une belle découverte, une histoire qui m'a beaucoup déstabilisée. C'est le titre qui m'a interpellée dès le départ. Je connais l'anamnèse, je sais ce que c'est. Faire une anamnèse avec un psychiatre peut être très déstabilisant, puisqu'il va retracer toute l'histoire de notre vie pour pouvoir comprendre les troubles qui nous habitent. Et ce retour en arrière peut être très déstabilisant et marquant.

Je ne vais pas trop revenir sur le fond de l'histoire, le résumé en dit déjà bien assez et ce serait trop dommage de révéler des choses importantes. Surtout qu'il s'agit ici d'un thriller, il faut découvrir les révélations au rythme qu'a voulu l'auteur.
Je peux donc vous dire que l'on va suivre Marie, une jeune femme psychanalyste, qui fait un cauchemar récurrent d'une femme lacérée de coups de couteau et la suppliant. Elle ne comprend pas d'où cela peut venir. En même temps, elle reçoit en consultation un patient, Jack Lee, aux troubles psychiatriques très forts. Et un homme qu'elle ne connait pas va l'apostropher dans la rue en l'appelant par un autre prénom, et il va insister lourdement. Elle ne comprend pas ce qu'il lui veut. Elle est secondée par son assistante et amie, Sophie, qui ne comprend vraiment pas ce qu'il se passe. La descente aux enfers pour Marie va commencer, elle sera totalement perdue, voudra trouver des réponses auprès de son père Luc. Mais va-t-elle arriver à comprendre pourquoi elle voit cette femme dans ses rêves et ce que tout cela peut bien vouloir dire.

Il n'y a pas que Marie qui est perdue, j'y étais moi-même par moment. Pas perdue dans le sens de l'histoire, perdue surtout dans la compréhension de ce que vivait Marie. Car en tant que lecteur, l'auteur nous donne des pistes sur ce qu'il se passe autour de Marie. On suit ainsi Jack Lee dans la recherche de sa petite fille et on suit aussi Paul, cet homme qui a reconnu en Marie une autre personne. Tous ces personnages sont torturés eux aussi et ont eu de graves problèmes dans leur passé qui font qu'ils sont perturbés dans le présent. On apprendra tout cela petit à petit. Il y a pas mal de personnages. J'ai lu certains avis qui disaient qu'il y en avait trop, entrainant une incompréhension. J'avais ainsi peur de me perdre moi-même, mais non, bien au contraire. J'ai réussi à m'imprégner de chacun d'eux, de leurs problèmes, de leurs vécus. C'est vrai qu'ils sont nombreux, mais je les trouve tous marquants. Parfois, je me demandais pourquoi untel était présent, et lorsque l'explication a été donnée, je me suis rendue compte qu'ils étaient tous aussi importants les uns que les autres.

Le roman est divisé en trois parties, inégales. La dernière étant la plus petite, la première la plus conséquente. J'ai suivi la première avec beaucoup d'attention, c'était pour moi la plus passionnante puisque c'est celle où il se passe le plus d'événements. La seconde partie est celle qui m'a le plus perdue au niveau compréhension. Je n'arrivais pas à comprendre où l'auteur voulait m'emmener. J'ai eu toutes les réponses dans la troisième et dernière partie qui est vraiment celle de toutes les révélations. Et ce, jusqu'à la dernière page, jusqu'au dernier mot. Je suis tombée de haut, j'étais loin de m'imaginer une telle chose. J'ai parfois été perturbée par quelques notions de temps qui ne sont pas toujours précisées par l'auteur. Disons que le temps n'est pas le même d'un chapitre à un autre, on peut commencer un matin avec un personnage et continuer le chapitre suivant avec un autre personnage et de nuit. Mais cela ne m'a pas dérangée plus que cela dans ma lecture. J'essayais tellement de comprendre qui était qui, savoir qui était réellement Marie. Je me suis demandée plus d'une fois si elle était folle ou pas réellement. J'avoue avoir été obligée de lire la fin plusieurs fois, tellement je ne m'y attendais pas. En la connaissant, le reste du livre prend alors un tout autre éclairage et je me suis dit que l'auteur m'avait vraiment menée par le bout du nez tout le long.

J'ai lu rapidement ce livre, en à peine deux jours. J'ai vraiment été prise par l'histoire et le fait de vouloir savoir m'a pressée dans ma lecture. Je ne me suis pourtant pas tellement attachée aux personnages, chose assez rare pour moi. Peut-être est-ce dû à leur nombre important, ou au fait qu'ils ne sont pas détaillés physiquement comme on a l'habitude de voir dans les romans. Ici, c'est surtout leur aspect psychologique qui est dépeint. Même Marie ne m'a pas plus bouleversée que ça. Je pense que c'est dû au fait d'assister à des meurtres atroces et de la soupçonner, je n'avais pas envie de m'attacher à une meurtrière.
Le style de l'auteur est efficace, avec des phrases courtes qui se succèdent au moment d'une action importante. Je regrette juste qu'il y ait eu peu de descriptions de décors, on est vraiment plus ici dans une histoire où c'est la psychologie des personnages qui sont mis en avant. C'est un choix de l'auteur qui se respecte tout autant.
Maintenant que j'ai fini ce roman, j'ai très envie de découvrir son premier, Claustrations. Surtout que d'après certains avis, il serait meilleur que celui-ci. Quand je vois déjà comme celui-ci a été perturbant, cela donne envie de le découvrir
Rien que pour ce but final où Salvatore Minni a voulu m'emmener, qui est plutôt réussi, je dirais que ce livre a été une bonne lecture. J'aime être perdue et arriver sur des chemins insoupçonnés. C'est donc une très bonne découverte pour moi. Il m'aura manqué un peu de densité dans les personnages et dans les décors pour en faire un coup de coeur. Mais cela reste néanmoins un très bon moment de lecture, déstabilisant à souhait.. Et qui me donne envie de lire le premier roman de l'auteur et surtout de le suivre dans une prochaine publication.

Bilan mitigé pour cette lecture 100% belge. L'auteur (qui est d'ailleurs très sympathique) surprend par le thème évoqué et le rythme assez soutenu dans la première partie du récit. Malheureusement dans la deuxième partie du roman et à l'approche du dénouement, je me suis sentie au fil des pages, lesquelles se tournent moins vite même si on a clairement envie de découvrir le fin mot de cette histoire, décontenancée et un peu perdue. La fin, inattendue, tombe enfin et provoque l'émoi du lecteur et pour ma part, une petite déception. Malgré tout, j'ai passé un bon moment de lecture et recommande ce roman aux habitués et fans du genre thriller psychologique.

Bienvenue dans la folie !
Je sors du visionnage du film Joker ! Et forcément ça m'a donné envie de vous écrire quelques mots sur ma dernière lecture.
Le fameux Salvatore Minni
et son « Anamnèse ».
Ce cher Salvatore a bien réussi à me balader, presque à me perdre parfois dans son récit. J'ai cru comprendre puis quelques pages plus loin poufff, j'étais reparti.
Les phrases souvent très courtes donnent un rythme assez fou à ce livre que j'ai dévoré.
La question qui tue ? Est-ce que j'ai aimé ?
Je ne sais pas vraiment. Je ne me suis pas extrêmement attaché aux personnages. J'ai parfois été perdu.
Mais comment savoir si on aime vraiment un livre ?
Je ne savais pas le lâcher.
J'avais envie de poursuivre.
Et aujourd'hui, une nuit et un jour après la fermeture de ce livre, je n'arrête pas d'y penser. Pourquoi ci, pourquoi ça ?
Bref, avant le salon Iris Noir Bruxelles
, je me retrouve plein de questions sans réponse.
J'ai lu des chroniques négatives. Je ne suis pas d'accord ! J'ai lu des chroniques ultra positives, je ne m'y retrouve pas non plus.
Alors voilà, je fais une chronique, sans chronique nah !
J'en ressors perturbé, presque mal à l'aise et franchement j'ai hâte d'avoir à me mettre sous la dent un futur troisième livre.
Bon, c'est positif quand même, non ?
Salvatore… Tu as quelque chose dans les mains, dans ton écriture qui ne me laisse pas insensible et je ne sais pas vraiment formuler les bons mots. Je ne peux dire que Bravo… de m'avoir mis dans cet état.
Et vous ? Vous en penserez quoi ?

Quelle belle découverte. Ce livre est magnifique. J'ai suivi avec intérêt les péripéties de Marie, et je peux vous dire que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Des meurtres, de la paranoïa, de l'espionnage, de la folie : tout ces ingrédients forment un cocktail délicieusement lisible.
Une fois le livre ouvert, impossible de le refermer avant la fin. Je voulais absolument savoir comment Marie allait s'en sortir. Tous les scénarios que j'ai imaginé ne se sont pas passé. L'auteur joue vraiment avec nous et c'est presque impossible de deviner la fin. Qui d'ailleurs m'a laissée sans voix.
Salvatore Minni possède une plume magnifique, addictive. Son style est particulier, tordu et j'ai adoré ça.
Je ne peux que vous conseiller ce livre.

Plus de deux semaines pour écrire cette chronique. Pas que je n'ai pas aimé au contraire. Mais mettre des mots sur son ressenti n'est pas toujours facile.

J'ai aimé ma lecture, oui, j'ai aimé retrouvé la plume de Salvatore Minni.

Une intrigue qui va à 200 à l'heure et qui vous embrouille l'esprit en seulement quelques pages pour vous retrouver qu'à la fin.

Je vous parle aujourd'hui de Anamnèse de Salvatore Minni aux éditions Slatkine & cie.

J'ai lu ce livre d'une traite.

Anamnèse vous prend dès les premières pages dans une espèce de frénésie, de course qui vous entraîne jusqu'à être à bout de souffle. Encore une fois c'est assez déroutant, perturbant et pourtant ça ne m'a pas empêché de me prendre au jeu pour tenter de comprendre comment la vie de Marie, une psychanalyste, va se retrouver complètement chamboulé du jour au lendemain.

De l'action à revendre et des chapitres courts donnent la sensation d'être toujours à 100 à l'heure, ce qui donne un aspect un peu plus immersif à l'histoire d'autant plus que l'on nage en plein brouillard.

C'est assez simple, durant cette lecture j'ai essayé de démêler le vrai du faux, je me suis posée mille et une questions à savoir comment tout ceci allait se terminer.

Je pense réellement que le rythme imposé par l'auteur permet de faire avancer l'histoire de façon fluide et sans qu'on finisse par trouver ça redondant.

Pourtant, et ce serait sûrement mon p'tit bémol, j'aurais aimé que l'on s'attarde un peu plus sur certains protagonistes et leurs relations. A certains moments, certaines situations étaient assez peu réalistes du fait du peu d'informations que l'on pouvait avoir, mais surtout du fait que les événements s'enchaînent de manière rapide, très rapide pouvant perdre le lecteur à certains moments.

Je pense que c'est cela mon principal bémol à cette histoire. Une gêne qui n'est que passagère pour moi, qui peut être bien plus compliqué pour d'autres, mais cela ne retire pas le talent de l'auteur pour autant.

Comme j'ai pu le dire à la fin de ma lecture il y a quelques semaines, Salvatore Minni nous offre un très bon thriller psychologique où une atmosphère pleine de doutes envahit dès les premières pages.

Le doute mais aussi la peur règnent en maître dans ce thriller parce qu'au final toutes les certitudes que peut avoir Marie s'ébranle peu à peu et on découvre un autre aspect de sa personnalité, et on la découvre peu à peu de manière générale.

Et même si on peut plus ou moins s'attendre au dénouement, il n'empêche que je l'ai savouré page après page car mon cerveau s'est clairement mis en surchauffe pour comprendre tout les aboutissants finaux.

En bref,
C'est un plaisir de retrouver la plume de Salvatore Minni. Il nous offre à nouveau un bon thriller psychologique où la tension règne tout du long et où chacun devient suspect à nos yeux. Démêler le vrai du faux ne sera pas toujours quelque chose d'aisé. Mon seul regret, que ce n'ai pas été plus long afin de pouvoir étoffer certaines parties de l'histoire.

En tout les cas, je suis sûre que l'auteur nous réserve encore de belles surprises pour la suite et il me tarde de découvrir son prochain thriller.
Lien : https://unlivretoujours.word..

Ma curiosité piquée au vif dès le début !

Dès lors que l'on me parle de psychanalyse, soyez certain.es que je suis captivée!

La première partie du roman est axée sur les cauchemars de Marie, l'harcèlement de cet homme étranger qui l'appelle par un nom différent… de quoi créer de belles interrogations et un suspense indéniable.

Mais, sur le second temps du roman, je me suis interpellée sur certaines scènes peu crédibles. Un ancien taulard, avocat ? Une amie qui dine avec le harceleur de sa copine? Aïe… j'avoue ça m'a refroidi.
Fort heureusement, j'avais déjà lu "Claustrations" de Salvatore (coup de coeur), et donc j'ai pris un certain recul en me disant : il y a forcément une explication à ces situations, connaissant la plume de l'auteur.

Et il y en a une! Qui m'emmène à vous dire que la troisième partie du roman est réussie. J'ai eu raison de faire confiance à l'auteur et d'essayer de passer outre ces petites choses qui me faisaient tiquer.

Marie est psychanalyste, bien qu'elle soit capable de déchiffrer les rêves de ses patients, il lui est impossible de comprendre les siens. Et pour cause.. Elle est assaillie par d'effroyables cauchemars qui l'entraînent au bord de l'épuisement.

S'ajoute à cela l'énigme concernant son mari disparu, et le harcèlement d'un inconnu qui lui téléphone en prétendant qu'elle s'appelle Vanessa.

Alors Marie perd pied.

Elle s'enfonce, accablée, éreintée à cause de ses nuits sans sommeil.
Heureusement son assistante et amie Sophie, tente de l'aider.

Le roman est découpé en trois parties, la première, que j'ai trouvé excellente avec la mise en place de l'intrigue et où je me suis posé beaucoup de questions.

La deuxième partie où je me suis parfois perdue face à certaines incohérences de l'histoire et au comportement de personnages que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux..

Et la dernière partie, le dénouement où on découvre enfin le fin mot de l'histoire. Encore une fois une partie très bien écrite avec une réflexion poussée et un final palpitant qui m'a scotché !

Ayant déjà lu "Désobéissance" et "Claustrations" du même auteur, j'ai apprécié retrouvé la dimension psychologique et je dirais même psychiatrique également dans "Anamnèse".

Une multitude de personnages et de machinations guidant le lecteur vers un final époustouflant.

Je ressors de cette lecture en ayant prit plaisir à re-découvrir la plume de @salvatore_minni et m'être replongé avec délice dans son univers malgré les petits accrocs de la deuxième partie.

Service presse - partenariat no