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Dernière lecture de 2023 !

Et je termine très bien je trouve. J'ai acheté ce roman il y a bien 5 ou 6 ans car le sujet m'intéresse énormément. Puis le fait que l'histoire soit divisée en 5 tomes m'a refroidie ainsi que le style que j'ai eu peur de trouver trop sec, trop didactique pour mon niveau de lecture.

Eh bien j'ai perdu du temps,voilà tout, à avoir peur comme ça.
J'ai beaucoup aimé ma lecture. J'y ai trouvé ce que j'y cherchais et que j'aime tant dans mes lectures historiques : contexte historique et social, vie quotidienne de l'époque, vie familiale, récit d'une vie humble et difficile, et un contexte/une critique de la religion en place.
J'ai hâte de lire la suite, le tome 2 se concentre sur la traversée de l'océan atlantique, et j'ai bien peur que mes petits protégés soient déçus et découragés en arrivant dans le nouveau monde. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. J'ai très hâte aux tomes 3 et 4, pardon.

Si vous êtes ferrus de cette époque (deuxième moitié du XIXe/début du XXe siècle) et des récits de pionniers, comme moi, rejoignez-moi dans cette aventure (et conseillez-moi de superbes lectures!).
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J'ai décidé de relire la Saga des émigrants de Vilhelm Moberg, que j'ai lue la première fois en 2004, et qui est à mes yeux un des titres les plus touchants de la littérature nordique, littérature que je fréquente assidûment depuis près de 25 ans. Outre l'aspect documentaire et historique (plus d'un million de Suédois ont émigré vers les Etats-Unis aux XIXe et XXe siècles), ce roman est aussi et surtout une formidable épopée humaine. Il a certes tous les ingrédients de ce qu'on nomme souvent "une saga familiale", mais que ce terme un peu connoté ne nous trompe pas : les romans de Moberg constitue un vrai texte littéraire, avec une réflexion notamment sur le poids de l'autorité (morale, politique, religieuse etc) et le prix de la liberté, le tout porté par un souffle épique dans le meilleur sens du terme.
Ce premier tome met en place tous les éléments de la série. Sa grande force, ce sont ses personnages, hyper attachants (quoique peut-être un peu caricaturaux parfois). D'un point de vue littéraire, c'est un roman de qualité, mais certes pas un chef-d'oeuvre ; par contre, d'un point de vue plus "humain", c'est un texte inoubliable.
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Je vais vite commencer le 2ème tome car j'ai sympathisé avec les personnages.

>

>Vilhelm Moberg est suédois, né en 1898, il écrira de 1949 à 1959 cette saga qui raconte l'émigration suédoise vers les Etats Unis basés sur des faits historiques.

>

> Il ne faut pas vous arrêter sur les noms suédois difficiles à retenir pour nous, ils vont s'adoucir au fil des pages.

> le début nous explique les causes de cette fuite vers l'Amérique.

> Un rêve embellit qui pousse ces pauvres paysans à faire leur balluchon et partir vers l'inconnu.

> Un peu comme aujourd'hui quand les africains rêvent de l'eldorado qu'ils vont trouver en Europe.

>

> Karl rachète la ferme à ses parents et sur deux ans il voit ses dettes augmenter au lieu de baisser. Les intempéries, la terre ingrate en sont les causes.

> Robert le plus jeune frère part pour devenir un valet dans une ferme. A cette époque les maîtres avait le droit de battre leurs valets.

> Arvid, valet dans la même ferme que Robert subit un harcèlement.

> Danjel, l'oncle, un illuminé, se dit visité par Jésus. le pasteur l' accuse d'hérésie.

> Jonas veut fuir sa femme qu'il déteste.

> Ulrika, une prostituée, avec sa fille, suivent la religion de Danjel.

> Il faut ajouter les enfants de Karl et de Danjel.

>

> Ses personnages vivent, souffrent et décident pour diverses raisons de recommencer leur vie aux Etats Unis.

>

> L'écrivain nous donne envie de les suivre .....

>

> le prochain tome : La traversée....

>

> Beaucoup des émigrants à cette époque meurent avant d'atteindre l'Amérique (naufrages, Choléra, etc....)

>

> Un beau roman historique à lire !
Mireine

>

>
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A mon arrivée à Paris (fin 1974), j'ai fait comme tout le monde, j'ai cédé à mes vices les plus secrets, et comme tout le monde, je me suis rué sur ces lieux de perdition que sont les librairies, les théâtres et les cinémas. C'est ainsi que j'ai vu, au cinéma, deux magnifiques films suédois de Jan Troell, Les Emigrants et sa suite le Nouveau monde. Les rôles principaux étaient tenus - magistralement, mais faut-il le préciser de la part de ces acteurs - par Max von Sydow et Liv Ullman.
C'est bien des années plus tard que, trouvant le livre dans une librairie, j'ai fait le rapprochement avec les films. J'ai acheté en bloc les cinq volumes (en Livre de Poche), en espérant y retrouver un peu l'atmosphère (pourtant pesante et pas folichonne) des films.
Je n'ai pas été déçu, bien au contraire. C'était clairement la même histoire, en moins condensé, bien sûr, mais j'y retrouvais ces personnages inoubliables qui m'avaient marqué : Karl-Oskar et Kristina, Robert et Arvid, Danjel et Ulrika, et tous les autres. Pour l'ambiance, j'étais servi, l'auteur nous fait toucher du doigt, avec beaucoup de vérité et d'émotion, la misère qui pousse ces braves gens du Smâland (sud-est de la Suède) à émigrer vers ce miroir aux alouettes qu'est l'Amérique. Misère qui les poursuit sur la Charlotta, le navire pathétique qui fait la traversée de l'Atlantique dans des conditions épouvantables.
Une fois en Amérique, ce n'est plus le même genre de misère, c'est la lutte pour la survie dans un monde hostile, où il faut s'adapter à tout, à la langue, au pays, au climat, aux habitants (et parmi ceux-ci les Américains déjà en place, les autres émigrants et ces sauvages à la peau cuivrée couverts de peintures bariolées). La petite communauté suédoise prend racine dans l'état du Minnesota, avec toutes les complications externes et internes que cette installation peut générer. Robert et Arvid, les yeux pleins de paillettes, partent chercher de l'or... Robert revient seul, désabusé. D'autres épreuves les attendent, la guerre civile, les révoltes indiennes, et les épreuves passées, ils s'aperçoivent qu'ils sont devenus Américains.
Comprenez-moi bien, quand je dis que l'auteur décrit la misère, il n'est pas misérabiliste pour autant. Au contraire, c'est pour mieux faire ressortir la force d'âme, le courage et la volonté d'aller en avant de ces hommes et de ces femmes hors du commun, et en même temps si pareils à nous dans leurs défauts, leur aveuglement, et leurs errements...
La Saga des émigrants est à la fois un roman d'Histoire, et un roman d'aventure, entendons-nous bien d'aventure humaine, à l'échelle d'un peuple.
Si vous aimez la rigolade, ce n'est certes pas le bouquin qu'il faut choisir. Mais si vous voulez vivre une grande aventure, et vibrer en même temps avec ces personnages si attachants, n'hésitez pas. Je vous promets une lecture passionnante et profondément émouvante.


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La saga des émigrants est l'histoire, en 5 tomes, de paysans suédois qui, au milieu du 19° siècle, quittent leur pays pour les Etats-Unis. Dans la deuxième moitié du 19° siècle, un million de Suédois, soit 25% de la population du pays, ont ainsi émigré vers les Etats-Unis. Vilhelm Moberg (1898-1973) nous raconte l'histoire d'un petit groupe d'entre eux. La saga des émigrants a été élu (par qui ?) meilleur roman suédois du 20° siècle, nous dit le traducteur en préface.

Dans Au pays nous faisons la connaissance des candidats à l'émigration. Qui sont-ils et qu'est-ce qui les pousse à se lancer dans cette grande aventure ? Il y a Karl-Oskar et sa femme Kristina. Ces jeunes gens de 27 et 25 ans sont déjà parents de quatre enfants. Leur petite ferme au sol rocailleux doit aussi faire vivre les parents de Karl-Oskar. Celui-ci est travailleur mais plusieurs mauvaises années se succèdent, il doit emprunter, ses enfants ont faim. Robert, le jeune frère de Karl-Oskar, est placé comme valet chez un fermier des environs qui le traite durement et le bat quand le travail n'avance pas assez vite. Robert a par ailleurs le goût de la liberté et ne supporte pas d'obéir à son maître.

Danjel est un nouveau prophète qui souhaite revenir à la simplicité des premiers chrétiens. Qu'il accueille chez lui vagabonds et prostituée est déjà scandaleux mais quand il se met à célébrer la cène en famille et à distribuer la communion, cela ne passe plus. le pasteur porte plainte, Danjel est menacé de prison. Je découvre une société où l'emprise de l'Eglise est encore très pesante. le pasteur tient l'état civil, cathéchise à domicile les salariés agricoles et filles de ferme, fait chaque année l'appel de ses paroissiens pour vérifier qu'aucun d'entre eux n'a quitté la commune sans prévenir.

Je trouve cette histoire passionnante. le récit avance doucement, au rythme de la vie à la campagne, on a le temps de faire connaissance avec les personnages et de s'y attacher. Leurs malheurs sont émouvants -j'ai versé une larme à l'occasion. Je me sens proche d'eux mais en même temps il y a une petite distance qui laisse place à un peu d'humour. J'ai cherché récemment en vain une histoire de la Suède. Ce roman me renseigne déjà un peu sur le sujet. J'attaque aussitôt le tome 2.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Le titre n'est pas anodin : le terme de saga renvoie évidemment à une tradition littéraire typiquement scandinave, mais ce qui diffère, ici, c'est le contenu : nulle guerre, nul combat sanglant. Toutefois, les peines et l'impression de solitude demeurent. Ici, Vilhem Moberg relate le parcours de paysans suédois qui, pour trouver une vie meilleure, traversent l'Atlantique pour s'établir en Amérique du Nord. À travers Karl Oscar Nilsson et son épouse Kristina, c'est le portrait de centaines de milliers de Suédois partis émigrer aux Etats-Unis au milieu du 19ème siècle que peint Moberg. le premier tome, appelé en français "Au pays", décrit cet Ancien Monde que choisissent de quitter Karl Oscar, Robert et d'autres encore. Il revient sur les causes de cette émigration et dépeint, aussi, l'Amérique comme une terre promise.

La famille Nilsson est établie sur quelques arpents de terre, nommés Korpamoen. C'est une terre rude, pierreuse, que le père de Karl Oscar, Nils, a défriché patiemment durant 25 ans. C'est aussi une petite propriété, qu'aucun défrichement supplémentaire ne saurait agrandir, et pour laquelle Karl Oskar s'est lourdement endetté. L'Ancien monde est aussi caractérisé par des structures sociales rigides, où les maîtres incontestables sont le roi et ses lieutenants (notamment le gendarme Lönnegren) et le pasteur Brusander. Si la politique du roi Oscar Ier est plus libérale et plus souple, il n'en reste pas moins que la société suédoise demeure dans un déterminisme social très fort, et que les personnages de Moberg ne semblent pas avoir de solution pour améliorer leur quotidien. Pire, les malheurs qu'ils affrontent - notamment la mort d'Anna, la fille aînée et préférée de Karl Oskar, à 4 ans seulement - est décrite par le pasteur Brusander comme une épreuve voulue par Dieu et qui doit être acceptée comme telle par les Nilsson. Conservatisme rime ici avec fatalité.

Pourtant, ce sont des événements conjoncturels qui poussent Karl Oskar et les siens à tenter l'aventure américaine. Précisons d'emblée que ce voyage est absolument hors norme pour des gens dont l'horizon géographique ne dépasse que rarement les limites de la paroisse. En premier lieu, les aléas climatiques - pluies abondantes et sécheresse - ruinent les récoltes des Nilsson et les poussent s'endetter encore plus. le message pastoral de Brusander d'un travail acharné donnant des fruits abondants ne fonctionne plus ; reste alors l'acceptation fataliste de la volonté divine. Karl Oskar ne s'y résout pas. Ces aléas climatiques provoquent notamment la famine, et l'agrandissement régulier de la famille Nilsson n'est pas pour apaiser les doutes. Cet accroissement démographique familial renvoie à une réalité plus générale : la Suède connaît un accroissement de sa population au 19ème siècle. Les règles de succession font le reste : à l'aîné l'héritage, aux suivants le soin de se débrouiller. D'où une armée de valets de ferme - dont fera partie Robert, le frère cadet de Karl Oskar - qui s'attachent à de rares maîtres qui, par conséquent, sont plus puissants. La vie des valets, entre violences physiques (dont est victime Robert) et psychologiques (dont est victime un autre valet, Arvid) encourage à rêver d'un ailleurs : ce sera l'Amérique.

L'Amérique, terre promise : c'est la description qui en est faite dans un livre que possède Robert. Pour une société empreinte de religion protestante, l'image est parlante. L'Amérique apparaît comme une terre d'abondance, où le gibier est nombreux, les terres vastes et extrêmement fertiles, les espoirs possibles. On peut y rêver d'une terre étendue presque gratuite, de têtes de bétail en pagaille, de travailleurs récompensés de leurs efforts. Mais l'Amérique est aussi une terre de liberté : pour les femmes, bien mieux traitées qu'en Suède, pour les hommes de conviction aussi. Car la terre du pasteur Brusander connaît les hérésies d'Åke Svensson et de ses héritiers, dont l'oncle de Kristina, Danjel Andreasson. Ces hérésies rejettent le clergé comme intermédiaire entre les hommes et Dieu et reconnaissent aux seules Écritures la légitimité religieuse. Pourchassée par le roi et par le pasteur Brusander, les hérétiques de la femme de Kärragarde voient en l'Amérique une terre où échapper aux persécutions. Mais les espoirs, comme les promesses, n'engagent que ceux qui y croient. Et il peut arriver que la croyance s'apparente, en quelques cas, aux illusions.
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Un bel hommage à ces émigrés européens du dix-neuvième siècle, quittant leur pays pour l'Amérique!
Dans le Smaland, région pauvre de la Suède, Karl Oskar décide de quitter son petit lopin de terre qui ne lui permet plus de faire vivre ses quatre enfants et ses parents. Là-bas, dans le Nouveau Monde, l'herbe est verte, la terre fertile. Son jeune frère, qui ne peut se résoudre à être valet, est encore plus enthousiaste: à lui la liberté, l'aventure! La nuit, après le travail, il mémorise les moindres détails du livre qu'il s'est procuré sur l'Amérique: les états, les fleuves, les cultures, les moeurs (les femmes y sont si peu nombreuses qu'elles sont choyées, respectées, et ont tous les droits, dont celui de porter plainte contre un homme qui s'approcherait de trop près).
Kristina, la femme de Karl Oskar, est plus sceptique, ne mettent-ils pas leurs enfants en danger? Ne désobéissent-ils pas à Dieu en voulant changer eux-mêmes leur destin?

Ils seront finalement parmi les premiers d'une grande vague d'émigrants suédois (un million entre 1850 et 1914) à partir pour le Nouveau Monde, dont les terres de l'ouest sont encore à conquérir.
Roman prolétarien écrit dans les années 50 (du vingtième siècle), la Suède rurale y est évoquée dans ses moindres détails: les saisons qui passent, le travail de la ferme, mais aussi le dilemme des femmes entre se refuser à son homme pour éviter une énième grossesse mais du coup en s'exposant à la colère de Dieu, ou accepter ce qu'il lui dicte; obéir au pasteur qui est le véritable maître dans ces régions pauvres; les sectes religieuses, les relations de voisinage.

C'est le début d'une belle fresque de l'immigration américaine, un vrai chef d'oeuvre!
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Pour le coup, j'ai changé de style. Une belle saga qui commence en Suède, à l'époque des migration vers l'Amérique du Nord.

On découvre la vie et les coutumes de ce pays, des personnages étonnants, intéressants et si différents.

J'ai beaucoup aimé cette première partie.

Je lirai avec plaisir la suite de la saga (5 tomes apparemment)
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La vie est rude dans cette moitié du 19ème siècle, surtout dans ces pays du nord...
Plus d'un million de Suédois vont émigrer...
Une bonne leçon pour nous Européens, qui nous montre que certains d'entre-nous ont aussi fuit leur pays en quête d'une terre meilleure.... à méditer...

Histoire un peu lente au début, mais je retrouverais quand-même Karl-Oskar et Kristina dans le 2ème tome.
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Les Suédois ont composé un contingent important des populations européennes qui, au XIXème siècle, ont été le ferment de la nouvelle Amérique.
Publiée en 1949, la « Saga des émigrants » retrace par le menu les tribulations d'une communauté de paysans suédois qui, poussés les uns par la misère, les autres par la liberté de conscience ou plus tout simplement la soif d'ailleurs ou d'aventure, quittent leur pays pour un grand saut vers l'inconnu.
Ce premier tome, une sorte de prologue format XXL, plante le décor et présente les desseins de ses principaux protagonistes. On rencontre ainsi Kristina et Karl Oskar, un jeune couple, qui n'arrivent plus faire vivre leur famille du produit trop maigre de leur terre, Robert le frère qui aspire à s'affranchir des chaînes sociales ou encore de Danjel, un illuminé habité par Jésus Christ, entouré d'une petite communauté de fidèles. Leurs vies marquées par les difficultés multiples prennent peu à peu un autre tour alors que nait l'espoir d'une vie meilleure en Amérique, cette terre où coulent le lait et le miel.
Basée sur une solide documentation, étayée par une écriture sobre, le premier tome « Au pays » sonne comme une ouverture modeste mais forte en émotions à une épopée plus ample.
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