Citations sur Tom Reed et Walt Sydowski, tome 1 : La dérive des anges (15)
Et toujours le concert de sirènes hurlantes.
Ces sirènes, c’était le cri de ralliement de sa profession. le choeur annonciateur d’une nouvelle tragédie qui venait de frapper un inconnu. Car, le malheur arrivant toujours aux autres, il s’agissait forcément d’un inconnu.
(Alire, p. 480)
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut rien voir.
Elle s’était effondrée, le combiné serré sur la poitrine. On aurait cru qu’elle cajolait un bébé.
De côtoyer les morts vous enseignait comment taire les choses qui vous maintenaient en vie.
Le sandwich que Walter avait avalé pendant la réunion se comportait comme un bronco de rodéo.
La plupart des ravisseurs d’enfants ne traînent pas pour modifier le look de leurs victimes.
Les enfants sont choqués, épuisés, ils ont souffert de déshydratation, mais ils vont bien... Il faut les faire manger. À leur âge, comme médicaments, on n’a encore rien trouvé de mieux que la pizza, le milk-shake, le hamburger et les frites, ajouta-t-il en faisant un clin d’œil à Zach. On va les garder une nuit ici, pour qu’ils se reposent.
Aimer un animal, c’est comme aimer quelqu’un, quand il meurt, on ressent la même peine que pour un être humain.
L’entraînement conduit à la perfection.
...aucun parent n’est le même après la mort d’un de ses enfants. C’est comme si on perdait à jamais une partie de soi-même. Le groupe m’a aidée à survivre à cette tragédie. Nous nous entraidons, entre membres du groupe, et Katy nous montre le chemin à suivre. Certaines personnes sont incapables de supporter un tel choc toutes seules. On se sent submergé par toutes sortes de sentiments, comme le deuil, la culpabilité, le caractère futile de certaines choses ou la colère. On en veut à la terre entière. J’ai cru devenir folle à plusieurs reprises.