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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si, comme moi, vous avez été émerveillé par les aventures de Robinson Crusoé lorsque vous étiez gamin, lisez « Des jours sauvages » qui revisite de façon très actuelle le thème des naufragés sur une île déserte et je remercie Masse critique de Babelio et les éditions Points pour l'envoi de ce roman.
Il faut dire que le récit colle parfaitement à l'actualité car c'est en cherchant à fuit une pandémie de grippe mortelle que les personnages de cette histoire se retrouvent à détourner un ferry. Après avoir essuyé une tempête, ils finiront par faire naufrage sur les rives d'une île déserte.
Un homme, surnommé l'Amiral, va prendre la tête des rescapés pour organiser et régenter la colonie naufragée. Très vite, des désaccords vont apparaitre entre ceux qui veulent quitter l'ile et construisent des bateaux de fortune tout en surveillant l'horizon, et les autres, ceux qui veulent s'installer à demeure dans cette île providentielle pour y créer une nouvelle société proche de la nature et ensauvagée.
On est loin de la cohésion et de l'inventivité des naufragés de « l'île mystérieuse » de Jules Verne. Point de mystères ni de merveilleux, on est plutôt dans le conflit pour garder le pouvoir et c'est parfois violent. Ce roman est plutôt le constat d'un groupe humain égaré loin de la civilisation avec un bel hommage à dame nature.
J'ai regretté que le récit s'enlise parfois et me suis un peu perdu parmi les (trop ?) nombreux personnages, ce qui a fini par me lasser. Dommage, car j'attendais plus de ce roman.

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je suis partagée au moment décrire la critique de ce livre. A la fois, j'ai été instantanément plongée dans les rivalités des naufragés sur cette île , j'ai eu l'envie de lire le livre, d'en savoir plus, en même temps je reste frustré par le manque de précision des personnes, par le fait qu'on a du mal à comprendre quel est le point de vue prit par le récit (quand et par qui l'histoire est racontée?) une grande partie du roman. Et puis je n'arrive pas à me résoudre à cette violence qui semble inévitable, qui monte crescendo. Les humains sont ils condamnés à d'auto-entretuer? comment ne se revoltent-ils pas plus face à tant de violence et d'humiliation?
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Voici un roman de rentrée qui semble inspiré par nos derniers mois… On rentre donc à tâtons dans cette histoire dont la coïncidence avec l'actualité fait froid dans le dos. Nous sommes en effet dans une période sombre de l'histoire du monde où une grippe mortelle ravage les populations. Une centaine de personnes prennent alors d'assaut un ferry pour s'échapper. Ils feront naufrage sur une île, vierge de toute habitation. Dans les premiers temps, les naufragés font confiance à l'Amiral, un homme qui a pris naturellement le commandement. Mais, peu à peu, des dissensions apparaissent et bientôt deux clans s'affrontent. Il y a ceux qui veulent quitter l'île et ceux qui veulent rester. Cette situation, qui s'éternise, révèle chez les survivants des instincts primaires, de possession et d'autorité. Les années passent. L'Amiral décède et laisse le commandement à sa fille. Son fils est parti rejoindre le camp des basques, l'ennemi. La situation entre les deux clans se cristallise et la guerre fait rage. Tous les coups sont permis. Ceux qui veulent encore quitter l'île ne savent pas si le monde extérieur a survécu à la grande grippe, ceux qui veulent rester cherchent l'osmose avec le paradis que s'est avéré être leur île… Avec ce roman, l'auteur revisite, en quelque sorte, le mythe de Robinson Crusoé, mais aussi celui de l'enfant sauvage. En effet, il imagine, un peu comme dans la série Lost, ce qu'un groupe disparate d'individus pourrait faire en de telles circonstances, livré à lui-même, obligé d'inventer ses propres règles, de faire avec ce qui est à sa disposition. Et puis, les années passant, il invente ce que peut devenir une population qui a oublié la civilisation, en conserve des souvenirs flous, et décide de modifier son langage et son rapport à la nature. La folie et la mort sont toujours en lisière du campement et guettent les plus faibles. J'ai aimé dans ce roman la manière dont l'auteur a su planter son décor et son ambiance délétère. J'ai par contre trouvé que le récit souffrait de nombreuses longueurs et digressions et perdait peu à peu de son intérêt au fur et à mesure où la situation s'éternisait.


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Alors qu'une épidémie de grippe foudroyante se propage à travers l'Europe, un ferry accueille un groupe de survivants désireux de fuir le continent et se mettre à l'abri. A la suite d'une tempête, le bateau s'échoue sur une île déserte. Très vite, des divisions apparaissent dans le groupe entre les partisans de la construction d'un bateau pour partir trouver du secours, et ceux qui souhaite rester sur l'île. Alors que les passions s'exacerbent, le conflit est prêt à embraser toute la communauté.

« Des jours sauvages m'a vraiment laissé sur ma faim. le fond de l'intrigue est intéressant avec cette version contemporaine des naufragés sur une île déserte, avec ce groupe qui tente de s'organiser pour mieux de désorganiser puis se réorganiser. Mais le résultat est assez fouillis avec des personnages que l'on peine à identifier et qui traversent le livre sans susciter de véritables émotions auprès du lecteur. Celui-ci se demande un peu dans quelle direction l'auteur veut l'emmener. La narration ne vient pas simplifier les choses avec un mélange de récit direct et de récit rapporté après coup et des changements de narrateurs qu'il est par moment difficile d'identifier. Au final, un livre que l'on traverse sans véritable émotion et qui ne reste pas très longtemps en mémoire.
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Un roman qui se lit tranquillement, qui n'a pas de prétention, agréable et fluide. Il raconte l'histoire de naufragés qui veulent rentrer en France. Quant il sont partis, une maladie décimait la population, désormais ils veulent retrouver ce qu'il reste de la civilisation, quitter l'île sauvage sur laquelle ils ont échoué. Sauf que. Certains s'y plaisent finalement sur l'île, loin des lois, des règles de la société, c'est une île qui abonde en nourriture, ils n'y manquent de rien. Pourquoi rentrer et répondre de leurs actes, de leurs fuites ? C'est une histoire de dissensions, de l'humanité qui retrouve ses instincts primitifs loin de tout cadre, jeu de pouvoir, de séduction, d'influence. Un peu de folie. Grisés par la liberté ça les emmène loin, trop loin pour être sauvés ? La question reste un peu en suspend jusqu'à la fin. Et quid de la justice quand il n'y a plus de lois , plus de contrat social ?
Agréable à lire.
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Une pandémie de grippe foudroyante ravage l'Europe. Pour tenter d'y échapper, une centaine de personnes va prendre d'assaut un ferry et quitter le continent. Frappé par une tempête, le navire va échouer au large d'une île déserte. Pour une bonne partie des rescapés, la priorité est de construire un radeau pour retrouver la civilisation coûte que coûte. Mais quelques voix dissidentes brisent les illusions et le rêve de départ. Il y a d'une part l'incertitude de la survie de la civilisation face à la pandémie, mais aussi le nouveau départ que pourrait permettre la vie sur l'île. La division va tourner au conflit opposant deux clans et prendre des dimensions dramatiques. Mais y a-t-il d'autres survivants qu'eux ?

Pour ce roman qui a une certaine résonance avec l'actualité, Xabi Molia choisit de diviser son récit en trois parties. Chacune des parties suit l'histoire de trois membres d'une même famille. Trois générations, trois regards qui relatent trois périodes des années vécues sur l'île par les survivants.

L'auteur croise le récit d'aventures de naufragés et l'analyse d'expérience sociale et sociétale. Au milieu d'une ambiance de survie sur une île déserte, ce sont des enjeux d'effets de groupe, de construction et déconstruction d'une société avec des règles et un fonctionnement défini, et sur l'influence du langage dans notre perception du vivant et d'autrui.

Si les enjeux sont intéressants et plutôt bien traités, de trop nombreux personnages peu développés et peu utiles viennent ralentir le récit. Ce n'est pas une lecture déplaisante pour autant, le roman se lit bien mais donne la sensation d'une expérience de lecture où l'on survole l'histoire sans jamais y plonger complètement. La fin, sans rien en dévoiler, paraît un peu facile voire naïve.
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Gorgé de culture télévisuelle (le série US « Lost » principalement), ce livre multiplie les références, tout n'oubliant pas de rester personnel et de ne pas perdre un tempo haletant. Pour raconter la cruauté sauvage qu'entraîne ce reflux de civilisation, l'écrivain n'y va pas de main morte. Mais le tranchant du récit s'émousse face à la violence, intacte et destructrice, de la passion des hommes. Ah, ces rescapés !
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Confrontés à une pandémie, une centaine de personnes décident de fuir en montant à bord d'un ferry, mais celui-ci s'écrase sur une île inconnue au milieu de l'océan. Commence alors une lutte pour la survie, à la fois du groupe et de soi, face à une nature qui reste toujours moins hostile que les Hommes : on doit s'organiser, recréer un semblant de société, des règles, remettre de l'ordre. Malheureusement, là où certains ne pensent qu'à repartir, d'autres commencent à voir dans ce naufrage l'opportunité de recommencer à zéro et ce, coûte que coûte.

Un récit scindé en trois grandes parties. Chacune d'entre elles aborde le point de vue d'un membre de la même famille (le senior, la fille et le petit-fils) . le style de l'auteur est simple, direct. L'histoire, captivante : on veut savoir jusqu'où l'homme peut aller. Toutefois, même si on rentre bien dans l'histoire, on se sent un peu détaché des personnages, je trouve, et j'ai eu du mal à m'attacher à eux. de même, certaines histoires entre les personnages s'arrêtaient abruptement, sans réelle fin, ni conséquences et ça m'a un peu dérangée (même si ça a ajouté au réalisme de cet ersatz de témoignage). Quelques passages « durs » à noter, tenus par une plume directe, entraînante.

Un roman intéressant donc, qui vous questionne sur la nature de l'homme.
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