AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
L'île mystérieuse tome 0 sur 4

Jules Férat (Illustrateur)
EAN : 9782253160861
826 pages
Le Livre de Poche (15/05/2002)
  Existe en édition audio
4.14/5   2272 notes
Résumé :
Au cours de la guerre de Sécession, cinq Nordistes : l'ingénieur Cyrus Smith et son chien Top, le reporter Gédéon Spilett, le Noir Nab, le marin Pencroff et le jeune Harbert, prisonniers des troupes séparatistes, se sont enfuis en ballon.
Pris dans la tempête, ils échouent sur une île déserte, en plein océan Pacifique. Ingénieux, persévérants, les cinq compagnons, pourtant privés de tout, ne tardent pas à s'organiser, à vivre presque normalement. D'ailleurs l... >Voir plus
Que lire après L'Ile mystérieuseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (160) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 2272 notes
L'île Mystérieuse est un excellent roman de Jules Verne qui fleure bon l'aventure et qui, selon moi, est très représentatif des idées de son auteur et de son époque. Il raconte l'histoire de cinq personnages : l'ingénieur Cyrus Smith, son domestique Nab, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Bonadventure Pencroff et l'adolescent Harbert. Pour échapper au siège de Richmond où ils sont retenus prisonniers par les Sudistes pendant la guerre de Sécession, ils décident de fuir à l'aide d'un ballon. Pris dans un ouragan, ils échouent sur une île déserte qu'ils baptiseront l'île Lincoln. Après avoir mené une exploration de l'île, ils s'y installent en colons et commencent à la civiliser. Rapidement ils réalisent qu'une présence semble veiller sur eux et les aide dans toutes les circonstances difficiles, voire tragiques.

Jules Verne est considéré comme un des pionniers de la science-fiction (bien que peu de ses oeuvres puissent, selon moi, être admises comme relevant de ce genre), un romancier à l'imagination fertile. Et pourtant son oeuvre est profondément ancrée dans son époque. Cela se voit dans les 500 millions de la Begum, imprégnée du sentiment anti-allemand post défaite de 1870 (dans un registre politique donc) mais également dans l'Île Mystérieuse qui véhicule beaucoup de valeurs et idées prégnantes au XIX siècle (dans un registre plus philosophique) : croyance dans l'idée de progrès, portée par une science triomphante, venant à bout de tous les problèmes, une nature vue comme source de matières premières à exploiter, et qu'il convient de civiliser, au risque de redevenir sauvage (comme le personnage de Ayrton). Ici l'humain a besoin de la société pour prétendre à ce titre, société que Cyrus Smith et ses compagnons s'emploient à recréer. C'est donc bien en tant que produit de son époque que Jules Verne se démarque de l'héritage de Defoe et de son Robinson Crusoé (qu'il admirait) pour qui, au contraire, la nature revêtait un caractère plus idéalisé et l'homme une humanité intrinsèque (mythe du bon sauvage avec Vendredi), même seul et dénué de culture.

Mais, au delà de ça, l'Île Mystérieuse est avant tout un excellent roman d'aventure avec des personnages forts, bourrés d'ingéniosité qui relèvent tous les défis. L'île, en tant que telle, est un décors idéal pour mettre nos héros à l'épreuve et propice à stimuler l'imagination, par cette touche de mystère que l'auteur prend soin de maintenir le plus longtemps possible. Indéniablement un des meilleurs romans de Jules Verne.

Commenter  J’apprécie          871
Cinq personnes s'échappent en ballon du siège de Richmond. Ils atterrissent sur une île qui présente toutes les richesses nécessaires à leur survie. La première partie montre comment grâce à l'ingénieur Cyrus Smith et ses connaissances, les naufragés peuvent faire du feu bien sûr, mais pas seulement. Ils travailleront le métal, l'électricité ou la vitre. Ils retrouvent une vie confortable mais la nature parfois ne l'entend pas de cette oreille.
L'île est-elle vraiment déserte ? Pas tant que ça, la partie la plus émouvante du livre est la rencontre avec Ayrton, un bandit abandonné sur l'île par son capitaine (Les enfants du capitaine Grant). Devenu sauvage et peinant à parler, il redevient humain au milieu des autres naufragés.
Les rebondissements sont nombreux et le livre est passionnant.
Commenter  J’apprécie          731
Une relecture de ce roman qui m'avait enthousiasmée enfant. Et la magie fonctionne toujours ! J'ai été captivée par les aventures de ces 5 robinsons, dépourvus de tout sauf de leur courage et de leurs compétences techniques et scientifiques, qui parviennent à recréer une "colonie", pourvue du confort dernier cri de l'époque. Cyrus Smith, l'ingénieur qui s'impose comme le chef naturel de la compagnie, sait fabriquer verre, explosifs, vêtements... il ne reste plus qu'à faire ! On peut trouver assez invraisemblable que toutes les matières premières soient miraculeusement présentes sur l'île, et plus encore que ces cinq individus travaillent de concert sans hésitation, sans tensions ni désaccords... Certains accents, très 19e siècle, prêtent parfois à sourire : l'image du "bon nègre", certes égal, mais pas tout à fait, la science permettant un progrès (y compris moral) à l'infini. Mais tout cela est passionnant et surtout très sympathique.
Commenter  J’apprécie          643
Je suis né à Nantes, et j'y vis toujours, et l'une de nos figures emblématiques est Jules Verne, né ici au bord de la Loire, émigré à Paris et qui nous a quitté à Amiens. Tout ça pour dire que j'étais sans doute prédestiné à lire son oeuvre. de fait, j'ai lu une bonne partie de ses livres, à partir de l'âge de 8 ou 9 ans, âge où l'on rêve de voyages et d'aventures. Mais le livre qui par excellence regroupe tous les secrets de la littérature “Vernienne” est à mon sens L'Île Mystérieuse
Déjà le titre nous emmène ailleurs… Pendant la guerre de sécession, un groupe de prisonniers s'évade en ballon (…), et au gré des vents et des tempêtes va s'échouer sur une île au milieu de nulle part. Tous survivent, un ingénieur Cyrus Smith et son chien Top, un journaliste Gédéon Spilett, un marin Pencroff et son protégé un jeune orphelin Harbert Brown, et un ancien esclave Nab(uchodonosor) affranchi par son ancien maître C. Smith.
À travers ce livre, Jules Verne nous emmène au-delà de l'aventure géographique proprement dite puisqu'il fait appel au savoir de chacun dans un domaine bien précis pour apprendre à survivre dans un univers inconnu et inhabité (encore que…).
L'ingéniosité technique de Cyrus Smith - qui prend en fait la tête de cette colonie disparate - transforme une terre brute, une forêt inextricable, des montagnes hostiles, en une colonie habitable presque rêvée tant la capacité de chacun participe à la survie des autres. L'aventure humaine aussi à travers la confrontation et l'entr'aide de tous les personnages. le banal dicton “l'union fait la force” prend ici une dimension héroïque et les rapports humains en sont transformés. Même l'animal dans sa “naturalité” la plus simple acquiert une humanité relative et s'intègre à la colonie.
Des éléments extérieurs viendront troubler, améliorer, détruire cette micro-société, et l'homme en sortira grandi.
Je ne suis pas philosophe - loin s'en faut - et je n'ai pas la prétention de faire une exégèse de l'oeuvre de Verne mais je vois différemment l'aventure avec le recul de l'âge. J'ai dû lire au moins cinq versions différentes avant de tomber sur le texte intégral dans une édition Hetzel appartenant à mon père (ou son père). Et je le relis régulièrement. Quel bonheur, quelle richesse, quelle fraîcheur. Attention, je prends toujours autant de plaisir à me plonger dans ce livre tant il est riche par son écriture, son vocabulaire, sa capacité à faire à chaque fois une nouvelle micro-aventure des péripéties des personnages.
On comprend mieux l'engouement des lecteurs du XIXe siècle qui lisaient ces aventures en feuilleton
Si vous ne l'avez pas lu, courez vite vous l'acheter et plongez-y avec délices, amours et orgues (si, si, vous verrez à la fin.)
N.B. : si l'on vous propose de voir une adaptation ciné ou télévisuelle, fuyez pauvres fous !
Commenter  J’apprécie          497
"L'île mystérieuse" est bien près de me réconcilier avec Jules Verne après l'ennui ressenti pendant la lecture de "Vingt mille lieues sous les mers", bien que ce roman-ci y soit lié par un chemin de traverse.

Pavé à la narration parfaitement structurée, "L'île mystérieuse" s'avère une robinsonnade convaincante et efficace, comme son titre le laisse supposer. Un groupe de soldats américains, prisonniers des Confédérés, s'échappe par les airs grâce à un ballon dirigeable qui, malheureusement pour ses occupants, est pris dans un ouragan au-dessus du Pacifique et s'échoue sur une île déserte au milieu de nulle part.

Mais qu'on se rassure, Jules Verne, comme à son habitude, ne laissera pas ses héros dans le dénuement mais fera au contraire appel à leur sagacité et à leurs compétences respectives. Coup de pot, parmi les naufragés, un marin quelque peu chasseur, un journaliste quelque peu médecin, un botaniste quelque peu géologue et surtout, un ingénieur généraliste, aïeul caché de MacGyver ! Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, l'île mystérieuse et inviolée qui accueille notre petite troupe possède en minéraux, végétaux et animaux tout ce qu'il faut pour vivre en autarcie lorsqu'on connaît son agronomie et sa chimie dans leurs basiques.

Ironie mise à part, "L'île mystérieuse" est un bon roman d'aventures qui contrairement à "Vingt mille lieues sous les mers" échappe à l'étalage encyclopédique des nomenclatures de l'Histoires naturelle. Les facilités employées par l'auteur ne servent qu'à rendre fluide un récit au rythme soutenu et aux nombreux rebondissements.

Un roman qui a séduit des générations d'enfants et d'adultes, et qu'il faut lire avec des yeux d'enfant.


Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge XIXème siècle 2020
Challenge PAVES 2020
Challenge des 50 objets
Commenter  J’apprécie          511

Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
L'île Lincoln n'est pas dans les conditions où sont les autres îles du Pacifique, et une disposition particulière que m'a fait connaître le capitaine Nemo doit amener tôt ou tard la dislocation de sa charpente sous-marine.

— Une dislocation ! L'île Lincoln ! Allons donc !

S'écria Pencroff, qui, malgré tout le respect qu'il avait pour Cyrus Smith, ne put s'empêcher de hausser les épaules.

— Ecoutez-moi, Pencroff, reprit l'ingénieur. Voici ce qu'avait constaté le capitaine Nemo, et ce que j'ai constaté moi-même, hier, pendant l'exploration que j'ai faite à la crypte Dakkar. Cette crypte se prolonge sous l'île jusqu'au volcan, et elle n'est séparée de la cheminée centrale que par la paroi qui en ferme le chevet. Or, cette paroi est sillonnée de fractures et de fentes qui laissent déjà passer les gaz sulfureux développés à l'intérieur du volcan.
— Eh bien ? demanda Pencroff, dont le front se plissait violemment.
— Eh bien, j'ai reconnu que ces fractures s'agrandissaient sous la pression intérieure, que la muraille de basalte se fendait peu à peu, et que, dans un temps plus ou moins court, elle livrerait passage aux eaux de la mer dont la caverne est remplie.
— Bon ! répliqua Pencroff, qui essaya de plaisanter encore une fois. La mer éteindra le volcan, et tout sera fini !
— Oui, tout sera fini ! répondit Cyrus Smith. Le jour où la mer se précipitera à travers la paroi et pénétrera par la cheminée centrale jusque dans les entrailles de l'île, où bouillonnent les matières éruptives, ce jour-là, Pencroff, l'île Lincoln sautera comme sauterait la Sicile si la Méditerranée se précipitait dans l'Etna ! »
Commenter  J’apprécie          250
Personne n’a sans doute oublié le terrible coup de vent de nord-est qui se déchaîna au milieu de l’équinoxe de cette année, et pendant lequel le baromètre tomba à sept cent dix millimètres. Ce fut un ouragan, sans intermittence, qui dura du 18 au 26 mars. Les ravages qu’il produisit furent immenses en Amérique, en Europe, en Asie, sur une zone large de dix-huit cents milles, qui se dessinait obliquement à l’équateur, depuis le trente-cinquième parallèle nord jusqu’au quarantième parallèle sud !
Villes renversées, forêts déracinées, rivages dévastés par des montagnes d’eau qui se précipitaient comme des mascarets, navires jetés à la côte, que les relevés du Bureau-Veritas chiffrèrent par centaines, territoires entiers nivelés par des trombes qui broyaient tout sur leur passage, plusieurs milliers de personnes écrasées sur terre ou englouties en mer : tels furent les témoignages de sa fureur, qui furent laissés après lui par ce formidable ouragan. Il dépassait en désastres ceux qui ravagèrent si épouvantablement la Havane et la Guadeloupe, l’un le 25 octobre 1810, l’autre le 26 juillet 1825.
Or, au moment même où tant de catastrophes s’accomplissaient sur terre et sur mer, un drame, non moins saisissant, se jouait dans les airs bouleversés. En effet, un ballon, porté comme une boule au sommet d’une trombe, et pris dans le mouvement giratoire de la colonne d’air, parcourait l’espace avec une vitesse de quatre-vingt-dix milles à l’heure, en tournant sur lui-même, comme s’il eût été saisi par quelque maelström aérien. Au-dessous de l’appendice inférieur de ce ballon oscillait une nacelle, qui contenait cinq passagers, à peine visibles au milieu de ces épaisses vapeurs, mêlées d’eau pulvérisée, qui traînaient jusqu’à la surface de l’Océan.
D’où venait cet aérostat, véritable jouet de l’effroyable tempête ? De quel point du monde s’était-il élancé ? Il n’avait évidemment pas pu partir pendant l’ouragan. Or, l’ouragan durait depuis cinq jours déjà, et ses premiers symptômes s’étaient manifestés le 18. On eût donc été fondé à croire que ce ballon venait de très loin, car il n’avait pas dû franchir moins de deux mille milles par vingt-quatre heures ? en tout cas, les passagers n’avaient pu avoir à leur disposition aucun moyen d’estimer la route parcourue depuis leur départ, car tout point de repère leur manquait.
Commenter  J’apprécie          120
- Voici ma pensée : les savants admettent généralement qu’un jour notre globe finira, ou plutôt que la vie animale et végétale n’y sera plus possible, par suite du refroidissement intense qu’il subira. Ce sur quoi ils ne sont pas d’accord, c’est sur la cause de ce refroidissement. Les uns pensent qu’il proviendra de l’abaissement de température que le soleil éprouvera après des millions d’années ; les autres, de l’extinction graduelle des feux intérieurs de notre globe, qui ont sur lui une influence plus prononcée qu’on ne le suppose généralement. Je tiens, moi, pour cette dernière hypothèse, en me fondant sur ce fait que la lune est bien véritablement un astre refroidi, lequel n’est plus habitable, quoique le soleil continue toujours de verser à sa surface la même somme de chaleur. Si donc la lune s’est refroidie, c’est parce que ces feux intérieurs auxquels, ainsi que tous les astres du monde stellaire, elle a dû son origine, se sont complètement éteints. Enfin, quelle qu’en soit la cause, notre globe se refroidira un jour, mais ce refroidissement ne s’opérera que peu à peu. Qu’arrivera-t-il alors ? C’est que les zones tempérées, dans une époque plus ou moins éloignée, ne seront pas plus habitables que ne le sont actuellement les régions polaires.
Commenter  J’apprécie          120
C'était l'immense mer, dont les flots se heurtaient encore avec une incomparable violence ! C'était l'Océan sans limites visibles, même pour eux, qui le dominaient de haut et dont les regards s'étendaient alors sur un rayon de quarante milles ! C'était cette plaine liquide, battue sans merci, fouettée par l'ouragan, qui devait leur apparaître comme une chevauchée de lames échevelées, sur lesquelles eût été jeté un vaste réseau de crêtes blanches ! Pas une terre en vue, pas un navire !
Commenter  J’apprécie          300
Le souper fut bientôt dévoré, car on avait faim, et il ne fut plus question que de dormir. Mais, quelques rugissements de nature suspecte s’étant fait entendre avec la tombée du jour, le foyer fut alimenté pour la nuit, de manière à protéger les dormeurs de ses flammes pétillantes. Nab et Pencroff veillèrent même à tour de rôle et n’épargnèrent pas le combustible. Peut-être ne se trompèrent-ils pas, lorsqu’ils crurent voir quelques ombres d’animaux errer autour du campement, soit sous le taillis, soit entre les ramures ; mais la nuit se passa sans accident, et le lendemain, 31 octobre, à cinq heures du matin, tous étaient sur pied, prêts à partir.
Commenter  J’apprécie          220

Videos de Jules Verne (127) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Verne
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe. Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition : www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
+ Lire la suite
autres livres classés : classiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus



Lecteurs (10527) Voir plus



Quiz Voir plus

Jules Verne

Quel est le premier livres écrit par Jules Vernes?

Robur le conquérant
Les enfants du capitaine grant
5 semaine en balon
L'étoile du sud

5 questions
244 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..