Citations sur Les enquêtes du commissaire Léon, tome 4 : Le silence des.. (29)
Son métier lui avait appris que, dans toute folie, il y avait une part de vérité.
L’imagination est une carte postale que l’on s’envoie à soi-même.
Il allait expliquer à sa fille qu'il ne faut jamais suivre les chemins tout tracés, que ce sont des voies sans issue. Qu'il faut s'égarer pour savoir qui on est.
Les problèmes, c’est comme une pelote de laine emmêlée. Il ne faut pas vouloir tout dénouer d’un coup mais procéder par étapes, nœud après nœud. Calmement et au bon moment.
Sur l’eau, le temps n’est plus pareil ! Il faut jouer avec l’imprévu. C’est une grande leçon de patience. Mais la récompense est délicieuse.
Curieuse coïncidence... Mais faut-il accorder du crédit à ce que disent les fantômes ?
Léon était persuadé que toute attention délicate, même vis-à-vis d'un objet, contribuait à rendre ce monde meilleur.
Je ne sais plus quel imbécile a dit que les tueurs sont des victimes. Quel idiot ! On est des héros, parce qu’on a pouvoir de vie et de mort sur les autres. Si tu n’es pas capable de tuer, tu es un petit. Tout petit misérable.
Flatter un tueur peut parfois lui faire dégainer ses secrets.
Rien n’était pire que la dépouille d’une vieille personne abandonnée dans l’irrespect le plus total. Il avait beau se dire que la manière de mourir importait peu ; que l’on soit retrouvé pendu ou emporté dans son sommeil, enterré dans une fosse commune ou dans un cercueil d’argent, le miroir était le même pour tout le monde. Enfin, peut-être… Pourtant, il ne supportait pas la vieillesse piétinée. Ni l’enfance. Entre les deux, la perception que l’on avait de la vie était souvent moins nette.