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Je n'aurai pas résisté longtemps à me lancer dans un autre tome des Enquêtes du Commissaire Léon. Ici, nous le retrouvons avec un beau gros 3 semaines de vacances. Il a décidé d'aller se promener en péniche sur le canal de l'Ourcq. Ça fait quand même rêver un peu, surtout en temps de confinement. Mais bon, on arrête vite de rêver, puisqu'il se met à trouver des cadavres sur sa route. Et pas des moindres, puisque le meurtrier arrache la peau du visage de ses victimes. Pas très ragoutant tout ça ! Il mènera donc l'enquête à distance. Comme toujours, c'est un plaisir de lecture. J'adore l'humour de Monfils. J'adore tous ces personnages. Je crois que je les préfère même à Mémé Cornemuse, c'est peu dire !! Bref, une excellent lecture, comme toujours.
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Cette fois, on est bel et bien à la frontière du fantastique. Entre le petit chaperon rouge et le petit poucet. le thème en lui-même est horrifique. En revanche, l'ambiance délicieuse qui entoure le commissaire Léon et sa bande de joyeux déjantés est toujours présente !
Beaucoup de passages fabuleux, entre les canaux et la forêt, qui fleurent bon le conte de fées bien noir. L'angoisse rôde, comme au coeur d'un cauchemar.
C'est le deuxième roman que je lis de Nadine Monfils, et je ne compte pas m'arrêter là : c'est un véritable plaisir à chaque page. Une addiction ! Et l'on s'attache plus que jamais au commissaire Léon, qui ne peut s'empêcher de renouer avec le travail au coeur de ses vacances.
Un 4/5 pour ma part, car j'étais moins embarquée par les détails du mode opératoire du tueur (le côté "gore" auquel je n'adhère pas dans les thrillers actuels), ainsi que par le sujet en lui-même qui nous mène à une fin qui, pour ma part, ne m'a pas scotchée.
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Pour une fois qu'il peut prendre des vacances, le commissaire Léon ne va pas se priver. Et tant pis si sa mère, la possessive et encombrante Ginette, n'est pas satisfaite. Elle n'est pas invitée au voyage en péniche sur le canal de l'Ourcq tandis que Babelutte, son chien, va lui tenir compagnie.

Mais même les promenades sur un canal calme en apparence peuvent réserver des surprises. Et cette balade aquatique ne sera pas de tout repos pour le commissaire Léon qui sera forcé de travailler malgré lui et d'embaucher ses adjoints. Toutefois cela ne l'empêchera pas de continuer ses tribulations.

Au départ, tout va bien. le commissaire Léon se repose les oreilles, n'entend plus les récriminations et les jérémiades maternelles. Parti de Paris à bord du Bateau d'Emile, le commissaire Léon bifurque à Sevran, muni des papiers nécessaires et de la clé adéquate qui permet d'ouvrir les écluses sans pour autant écluser.

Ne voilà-t-il pas que ce ballot de Babelutte balance sa bottine en caoutchouc, son jouet préféré, à la baille, et le commissaire n'écoutant que son bon coeur et son courage se dépêche d'essayer de la récupérer. Il remonte à l'aide d'une gaffe par la même occasion une touffe d'algue de couleur rougeâtre. Ce sont des cheveux appartenant à une jeune fille rousse qui ne pourra plus se plaindre de son indéfrisable fichu car elle est morte. Et si son visage n'exprime aucun mécontentement, c'est parce que justement elle n'a plus de visage.

Le néo-batelier en informe sa mère et ses adjoints, Bornéo et Pinchon qui se dépêchent de se rendre sur place. C'est l'émoi au café chez Jeannot, le bar attitré du commissaire, les consommateurs habituels lisant les informations, dans leur canard préféré, concernant ce repêchage exceptionnel. Les langues parlent, déjà déliées par les boissons ingurgitées. Et ils auront d'autres trouvailles à se mettre sous les yeux et à commenter car d'autres sans visages mais pas sans dents seront découverts comme s'il s'agissait d'une course aux trésors pour le commissaire qui commence à se dire qu'il fait le plein de cadavres.

Le commissaire Léon va trouver également une gamine, un ancien condisciple de bahut, et sa femme, et faire la connaissance d'autres personnages de plus ou moins bonne fréquentation.



Alors sans m'esclaffer, ni hoqueter, comme déclare l'avoir fait Gérard Collard le libraire à la coiffure pseudo tintinesque, j'ai souvent souri en lisant ces tribulations nautiques.

De très nombreux personnages atypiques évoluent dans cette intrigue rose et noire, mais le plus émouvant est bien cette petite Aurélie. La gamine qui vit chez sa grand-mère dans une cabane, pas au fond du jardin mais du bois, est mutique. Elle implore souvent sa mère décédée et quand elle parle, c'est celle-ci qui s'exprime par la bouche de la petite fille.

Entre délire et émotion, Nadine Monfils joue avec le lecteur, dans une intrigue débridée. Je suppose qu'elle s'est autant amusée à écrire cette nouvelle aventure du commissaire Léon, que le lecteur prend plaisir à la lire. D'ailleurs, outre quelques références cinématographiques, elle invite quelques-uns de ses confrères à participer, les intégrant avec subtilité. Notamment un certain Thierry et un certain Mouloud, que les lecteurs avertis ne manqueront pas de reconnaître.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le plus difficile pour le commissaire ? Partir en vacances sans sa mère ! Il faut dire qu'elle est inquiète : il part en croisière sur un paquebot. Pas tout à fait cependant : il a loué un bateau et navigue sur le canal de l'Ourcq. Mais une maman s'inquiète toujours. le commissaire Léon, lui, laisse le commissariat et Montmartre entre de bonnes mains, et emmène chien et tricot pour un bon moment de détente. Enfin... presque. Les policiers ne peuvent pas réellement prendre de vacances, c'est bien connu, et il semble qu'un tueur se plait à parsemer le canal de l'Ourcq.
Dans ce roman, j'ai retrouvé des thématiques qui me semblent chères à l'autrice : l'importance de la famille, et de l'amour qui est donné, ou refusé aux enfants, et les conséquences pour eux. J'ai aimé l'atmosphère qui se dégageait de ce roman, qui est loin d'être un roman policier traditionnel. J'ai eu l'impression, parfois, d'être à deux doigts de basculer, comme Alice (ou Violette, dans le tome précédent), de l'autre côté du miroir. Oui, nous sommes dans un conte de fée noir, sanglant, et il faut toute la ténacité du commissaire, le fait aussi, qu'il veuille bien mettre ses vacances entre parenthèses et suivre son intuition, pour empêcher que le pire n'ait lieu. Il reste cependant à définir ce qu'est ce "pire", et se dire que ce qui est déjà survenu est du domaine de l'horreur.
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C'est un bon roman policier efficace, déjanté avec beaucoup d'humour ( noir).
Les chapitres sont très courts. L'intrigue est rythmée , prenante.
J'adore le personnage du Commissaire Léon et aussi sa mère Ginette. Leurs dialogues du style d'Audiard sont savoureux.
J'ai passé un bon moment de lecture
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Toujours aussi trash et efficace. Les vacances de l inspecteur Leon sont comprimises avec une serie de meurtres. Heureusement que les personnages principaux restent bien humains, bien qu un peu caricaturés ce qui ne leurs enlevent aucun charme.
Simple et efficace, court et prenant !
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Des vacances bien mouvementées pour ce pauvre commissaire Léon...
Le fait de verser dans cet univers de conte de fées sombre et décadent propre à Nadine Monfils change des précédents, mais il faut avouer que ce n'est pas déplaisant, bien au contraire !
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Une nouvelle enquête durant les vacances sur le Canal de l'Ourcq du Commissaire Léon, belge d'origine, qui ne manque pas d'humour "noir". C'est déjanté, drôle et efficace 😁 Léon est toujours entouré de sa mère, ses collègues, ses amis, sa prostituée attristée et son chien Babelutte. Des dialogues délirants, merci Nadine Monfils !
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Fidèle à elle-même, Nadine Monfils, se pose en maîtresse du polar léger. Plus qu'une enquête criminelle, c'est tout ce petit univers qui tourne autour du commissaire Léon que l'on retrouve avec plaisir. Sa mère, pénible à souhait, ses collègues, ses amis et sa prostituée attitrée et sans oublier Babelutte. Tout ce petit monde qui donne le sel de ce roman et qui en fait ce qu'il est justement, plaisant à lire, plein d'humour, particulier, je l'admets mais si on est trop "prude", on n'ouvre pas les romans de Nadine Monfils.
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On y retrouve l'humour de Nadine Monfils pour mon plus grand bonheur.

Ecriture trash, rapide et efficace.

Même si il y a un peu d'horreur dans cette histoire, cela passe sans problème sous la plume de l'auteur.

Pauvre commissaire, il voit ses vacances bien méritées tourner au cauchemar, et c'en est drôle par moment, tant le récit est truffé de doses d'humour (parfois noir).

Le défilé des pages se fait à toute vitesse tant l'histoire coule d'elle-même. Plus on les tourne, plus c'est addictif.

Ce n'est pas mon premier livre de Nadine Monfils, mais ce ne sera pas le dernier.
Lien : http://les-lectures-de-lilly..
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