Citations sur Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 1 : .. (226)
Magritte n’était pas un grand buveur, mais n’avait rien contre une bonne bière à l’occasion. Puis, pour les Belges, la bière, c’est pas de l’alcool.
En réalité, pour lui les titres de ses œuvres n’étaient pas des explications de celles-ci et les peintures n’étaient pas des illustrations des titres, qui n’avaient qu’un rapport poétique avec le sujet. Ce n’était pour lui qu’une espèce d’association libre d’idées et en aucun cas les titres ne livraient la clef du mystère.
(page 162)
Pour Magritte, « le rêve offre à notre corps et à notre esprit la liberté dont ils ont un impératif besoin ». Il était convaincu que l’imaginaire est en lien étroit avec la réalité et que tous deux constituent des clefs l’un pour l’autre, comme les racines qui alimentent la sève de l’arbre.
Le saint homme devait manger tous les bonbons des petits enfants sages car il avait un gros bide. Pratiquement chauve, le front en sueur, constellé de taches de cambouis, il accueillit son visiteur d’un grognement. On sentait tout de suite le poète, le Baudelaire de la carrosserie, le Dali du boulon.
(page 130)
Quand on est triste, quel que soit le pays où l’on s’enfuit, on emporte dans notre valise tous les chagrins qu’on n’a pas réussi à étouffer.
C’était précisément des moments comme celui-ci qui lui plaisaient. Quand la réalité rejoignait ses « rêves », sa vision des choses, et faisait de sa peinture une véritable énigme.
(page 95)
Beaucoup de gens le croyaient misogyne, c’était faux. Jacques Brel avait eu le courage d’avouer que les femmes étaient un mystère pour lui, il n’avait jamais dit qu’il ne les aimait pas. Quant à son « J’aime trop l’amour pour beaucoup aimer les femmes », Georgette n’y entendait qu’un hymne à l’amour fou. Brel était un grand romantique.
(page 193)
Magritte était un enfant surdoué, indomptable, subversif, provocant, révolutionnaire et farouche défenseur de la liberté de pensée. Il aimait jouer avec le mystère, tel Fantômas, le héros de son enfance, l’épaissir encore pour s’amuser de la bonne blague qu’il faisait à ceux qui se creusaient la cafetière pour tenter de résoudre l’énigme.
(pages 35-36)
Or la liberté n’est qu’une vue de l’esprit. Les vrais barreaux sont à l’intérieur de nous, c’est nous qui les construisons ou qui laissons les autres fermer la cage.
Comment une simple photo peut nous faire remonter le temps, faire ressurgir des détails enfouis et nous rendre la saveur de nos premières amours, restituant nos émotions intactes…