RIP, tome 1 : Derrick, je ne survivrai pas à la mort

Nous voilà plongés dans une Amérique glauque et crasse. Pourtant les 3 premières pages auraient presque pu annoncer une douce bande dessinée. Mais Derrick travaille pour une société qui récupère les meubles des personnes mortes et qui n'ont ni famille, ni amis. Des personnes parfois retrouvées 5 ans après leur mort. Il faut avoir les tripes bien accrochées. Un jour sur le lieu de son travail Derrick voit une bague, qui doit certainement valoir gros. Il la vole. Sauf que finalement il semble qu'il y ait encore de la famille qui souhaite récupérer cette bague... Et les collègues de Derrick ne sont ni très fins, ni très tendres... 6 tomes annoncés, chacun présentera un personnage, c'est sombre, trash, prenant ! Des dialogues tranchants, un dessin qui colle à merveille à l'ambiance, vous aussi vous n'aurez qu'une envie, découvrir la psychologie et l'histoire des différents protagonistes mais surtout... savoir où est passée cette foutue bague !

Chaque jour, des gens meurent. Pour certains, cela se passe dans l'indifférence générale et ils peuvent être trouvés des semaines, des mois voire des années plus tard. Découvrir leur cadavre est le quotidien de Derrick qui travaille dans une société un peu spéciale : lorsque personne ne réclame les biens d'un défunt, il est chargé de récupérer tout ce qui est de valeur, ce sera par la suite vendu aux enchères. Chaque trouvaille est strictement contrôlée pour empêcher le moindre vol. Un métier pourri pour un salaire pourri entouré de collègues pourris. Alors, le jour où Derrick voit cette bague estimée à presque 1 million d'euros, il l'avale, imaginant son quotidien pourri changer…
La couverture donne le ton : RIP est une BD sombre et sale. Un polar bien noir qui dérange. On suit donc Derrick, le pur looser désillusionné qui n'attend plus rien de la vie. Il fait un métier immonde, avec des collègues craignos, dans une boîte pourrie pour un salaire de misère et vit dans un taudis avec une mégère acariâtre. En bref : une bien belle vie de merde. Aussi, quand il aperçoit cette bague… il saisit l'opportunité que la vie lui offre. de toute façon, au point où il en est, ça ne pourrait pas plus mal tourner, non ?
Cette BD est géniale. Génialement glauque, génialement macabre. le graphisme est sale, les couleurs terreuses, sombres à souhait, comme si on lisait cette BD à travers une vitre mal lavée ou à la lueur d'une bougie blafarde. La colorisation et les traits nerveux donnent une vraie ambiance à cette BD. Une ambiance qui tient une place très importante ; je trouve ça génial que les auteurs aient poussé l'atmosphère jusqu'au bout pour nous immerger totalement. On plonge dès les premières pages dans un quotidien sinistre que personne n'envie aux côtés de personnages tous plus lugubres les uns que les autres. Tout au long de notre lecture, on se sent poisseux et on imagine très aisément les odeurs aigres et fétides qu'affrontent nos « héros ».
Outre l'ambiance, ce sont aussi les personnages qui surprennent par leur côté anti-héros ; mais pas l'anti-héros badass et beau gosse comme on nous en met partout. Non, ici ce sont des anti-héros au sens premier du terme. Des hommes et des femmes qui n'ont rien pour eux, qui ne sont ni beaux, ni généreux, ni drôles (ou alors malgré eux), de purs beaufs désagréables et détestables pour la plupart. Des êtres pleins de rancoeurs et de rejets de l'autre, d'amalgame et de racisme (ou sexisme) dans ce que l'on fait de plus poussé. À l'image du personnage principal, Derrick, un homme taciturne, froid, désillusionné au langage châtié et sans filtre qui critique notre société et sa vie quotidienne avec acidité et cynisme.
Et pour finir, le scénario. Un scénario rythmé, sans temps morts qui peut paraître survolé à certains moments mais dont on sait déjà que les zones d'ombres seront approfondies dans les suites.
Âme sensibles, s'abstenir. Pour les autres, enfilez votre combi et suivez Derrick sans hésiter. Vous ne serez pas déçus du voyage…
Lien : https://leschroniquesviennen..

Le premier tome de RIP, - Je ne survivrai pas à la mort", m'a séduit par sa noirceur immersive. L'univers glauque et captivant qui se dévoile à travers les yeux de Derrick, un nettoyeur de scènes de crime, a su m'attirer de manière inattendue. Les anti-héros complexes et leurs histoires sombres ajoutent une dimension intrigante à cette BD. J'ai particulièrement apprécié l'excellence du dessin et la colorisation astucieuse qui renforcent l'atmosphère unique de l'histoire. Un véritable coup de coeur pour cette plongée dans l'obscurité captivante de RIP.

La saga suit une équipe de magouilleurs qui interviennent suite à des décès, et avant l'arrivée de la police...
Le principe: une intrigue vue par chaque personnage, chaque tome étant le point de vue d'un personnage. 6 personnages, 6 tomes.
Et c'est dingue!!!
C'est terriblement bien construit, une fois commencé on n'a qu'une envie c'est de continuer à découvrir la suite.
Le dessin est beau et colle parfaitement à l'ambiance un peu glauque et malsaine.
Par contre un conseil: ne laissez pas trop de temps passer encore la lecture des tomes: ils sont forcément tous liés et il y a beaucoup de références et de détails entre les tomes.
Je conseille fortement.

Une ambiance très bien aménagée, une narration à la Stephen KING et une histoire qui m'a facilement emportée. Un vrai plaisir pendant la lecture, avec une déception une fois arrivée à la dernière page d'avoir déjà terminé ce premier tome. Vivement la suite !

Très bon polar qui parle d'un sujet rarement traité (que devienne les affaires des morts). Très bonne intrigue, dessin et personnage. J'espère que le sixième et dernier tome sera à la hauteur des autres. Bref, cette série est un petit bijou. Je pense que vous verrez ce monde-là sous un nouveau jour.

J'ai relu cette série à la sortie du tome 5 et décidément, je ne m'en lasse pas.

Dans cette série , nous nous retrouvons au coeur d'une équipe de...mh... déménageurs de morts ? Je ne saurais donner un nom à ce métier qui consiste à prendre les meubles des personnes mortes, seules, et de les revendre (les meubles, pas les morts). Suivant la même trame principale, d'un tome à l'autre nous suivons un personnage différent, avec sa vision des choses et son histoire à lui. J'ai trouvé cela incroyablement bien fait ! On remet en cause tout ce qu'on pensait savoir au fil des pages.

L'univers est glauque (oui on voit des morts et des vers), la pâte graphique est très agréable et les personnages...comment est-ce possible de s'attacher à un personnage qu'on déteste !?
L'humour noir est subtil, il n'est pas lourd et ne casse pas le drame des situations rencontrées.

En bref, si vous aimez le glauque, le suspense, l'humour noir et sortir de vos habitudes (parce que oui, c'est une expérience à part entière de lire cette série), RIP est fait pour vous !

Une BD qui m'a offert un sentiment d'hésitation sur la première partit de la lecture j'ai eu du mal à rentrer dans l'ambiance, à deux doigt de décrocher, car effectivement nous sommes dans un milieu d'homme ayant une vision de la femme très dégradante... Mais une fois le point le plus haut atteint, tout est décomposer et nous comprenons mieux les réactions, les idées et les actes de chacun, qui a trop côtoyer la mort ne considère plus la vie et le vivant..
En outre une bande dessinée sortant des chemins tracé

Dans une ambiance glauque à souhait et parfaitement réalisée et maitrisée, Gaet's et Julien Monier signent, avec Derrick – Je ne survivrai pas à la mort, un premier tome très réussi. Tant le scénario, ingénieux, que le dessin, intense, embarquent le lecteur dans un récit captivant et passionnant. Ce premier tome de RIP laisse un certain nombre d'interrogations en suspens auxquelles les 5 prochains tomes, qui s'intéresseront à 5 autres personnages, permettront de répondre. Surprenant et emballant !

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