Merci à Babelio et aux Editions du Seuil de m'avoir permis de découvrir un nouvel auteur,
Max Monnehay, dont le nom m'a tout d'abord portée à croire qu'il s'agissait d'un homme, mais la quatrième de couverture m'a détrompée. Seul le prénom est un pseudo qui a pris la place d'Amélie; je me suis demandée pourquoi elle jouait sur cette ambiguité. En effet, à part chez les Anglo-Saxons pour qui Max peut être le diminutif de Maxine (plus ou moins l'équivalent féminin de Maxime), en France, c'est un prénom masculin. Pour se faire plus facilement une place dans le monde du polar majoritairement masculin? peut-être.... ou pas.
Je passe le titre également énigmatique et me lance dans ma lecture: les premières pages ne m'enthousiasment pas: ce n'est pas parce que la scène d'ouverture se déroule en prison (la Citadelle de St Martin de Ré) que l'auteur est obligé de s'exprimer (hors dialogues) comme un détenu. Je l'ai déjà dit dans des chroniques précédentes, je n'aime pas la vulgarité en général, encore moins à l'écrit. A quoi sert de dire (hors dialogue, je le répète) : " des chats venaient chier dans les parterres de fleurs"?
Autre point négatif: j'avais postulé pour ce livre lors de la dernière Masse Critique Mauvais genres parce que le bandeau annonçait que l'action se situait à La Rochelle et sur l'île de Ré, une région que , pour raisons familiales, je connais plutôt bien. Mais le décor est-il l'essentiel? Joue-t-il dans l'intrigue?...... ou est-ce juste une accroche commerciale?
Pas très positif, tout cela! J'avoue que, malgré un début moyen, j'ai davantage accroché à cette intrigue, une fois que le meurtre a été commis. le récit est devenu plus prenant et je l'ai lu en une soirée. J'ai eu envie de mener mon enquête moi aussi, comme Victor, le psychologue carcéral mêlé à ce meurtre. J'ai aimé suivre son travail psychologique (c'est ce que j'aime dans les romans policiers ou à suspense).
Si l'on passe outre quelques invraisemblances et un dénouement certes inattendu ,mais à mon avis peu crédible, c'est un roman que j'ai lu sans déplaisir voire avec curiosité, mais je ne pousserai pas ma découverte de l'auteure plus loin.
L'écriture est assez fluide mais rien de bien mémorable non plus, donc je n'ai qu'une citation à vous proposer (pour son contenu, pas pour son style).