Somb

Victor Caranne est psychologue. Il exerce son métier dans un lieu peu banal – et non moins délicat : la prison de Saint-Martin-de-Ré (parfois à ses risques et périls …)

Victor Caranne est un solitaire (englué dans les souvenirs d'un passé aussi secret que traumatisant …) Il n'a pour amis que Jonas Somb (et ce depuis deux décennies) et la jeune Maddie (Madeleine) l'adolescente âgée de dix-sept ans de ce dernier. La maitresse du psychologue, liée à un autre homme, ne semble être en mesure de lui offrir qu'une histoire d'amour inexorablement vouée à l'échec …

Et survient l'innommable tragédie : l'épouse de Jonas Somb est sauvagement assassinée sur une plage !

Un roman policier prenant, au cours duquel le lecteur va – peu à peu – appréhender la chronologie des évènements survenus dans l'existence de ces deux amis de jeunesse. Jusqu'à l'issue finale (d'une intrigue dont j'avais un peu soupçonné l'épilogue …)

Une écriture efficace, une belle étude psychologique concernant les détenus et un « état des lieux » lucide sur l'univers carcéral. Mon premier roman de l'auteure, une découverte qui fut pour moi un très agréable moment de lecture !

La maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, lieu de détention d'hommes condamnés à de lourdes peines, où travaille Victor Caranne, psychologue. Homme seul, qui à longueur d'entretiens avec des détenus se doit d'établir une barrière psychologique devant les confessions, pour dans certains cas, totalement dénuées de remords, d'empathie, mais plutôt d'esprits manipulateurs et fréquemment colériques.

Heureusement, il tient son équilibre mental grâce à l'amitié indéfectible de Jonas Somb qui remonte aux années de la prime enfance. Un ami de toujours, celui à qui vous devez beaucoup, avec une présence permanente dans les coups durs.

Mais un jour, le ciel se remplit de sombres nuages noirs, de vagues rageuses qui escaladent la plage. Et l'on découvre sur la grève, tel un bois flotté, le cadavre d'une belle femme. L'inspecteur Babiak, chargé de l'affaire contacte alors Victor Caranne, pour lui demander de venir rapidement, à la pointe de la Repentie (extrémité de la péninsule rochelaise et du pont de l'île de Ré). Quelle ne fut pas sa surprise mais également son effroi devant ce corps sans vie, cette femme, était l'épouse de son meilleur ami ! D'ailleurs, il voit celui-ci agenouillé, fou de douleur.

Avec ingéniosité, l'auteure nous promène de piste en piste, du passé lourd de quelques personnages qui refait surface, d'enquêtes sur des hommes politiques et leurs dérives sur des affaires sensibles, de la souffrance cachée qui va se dévoilée après tant d'années de silence, de la toxicité de certaines relations aisément ignorée par un lâche déni, s'aliénant d'une dangereuse dépendance affective.

Un suspens mené tambour battant, sans fausse note, qui malgré tout, laisse soupçonner l'intrigue finale. Un monde d'illusions, que " Max Monnehay " distille avec talent pour qu'enfin la vérité se libère et brise les fers de la culpabilité.

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Je viens de terminer ce roman, assez court. Je l'ai lu d'une traite, avec beaucoup de plaisir.

Le héros, Victor Caranne, est psychologue en milieu carcéral. Il est amoureux de la belle Julia. Mais celle-ci n'est pas libre. En effet, elle est l'épouse de son meilleur ami, Jonas Somb. Lorsque son cadavre est retrouvé, la question est : qui a tué Julia?

C'est vraiment un roman très agréable, très prenant, les pages se tournent toutes seules, l'enquête est bien ficelée, la construction des personnages bien étudiée, je me suis attachée à Victor et lirai très rapidement la suite de ses aventures. Juste un bémol, la résolution du mystère ne m'a pas entièrement convaincue. Ce qui n'entache que peu le grand plaisir que j'ai eu à découvrir la plume de Max Monnehay

Une belle découverte
Bon polar
Un psychologue en milieu carcéral voit sa maîtresse assassinée qui plus est la femme de son meilleur ami .
Une belle galerie de personnages une description des lieux parfaite et bien documenté.
Une belle écriture .un très bon polar

C'est mon premier livre de cette auteure et une chose est sur ce ne sera pas le dernier .L'extrait avait tout de prometteur un jeune psychologue pénitencier qui chaque jour cherche a démêler le vrai du faux dans le discours de criminel qui ont commis le pire .Son job réside en le fait d'essayer de comprendre l'incompréhensible de chercher à discerner derrière un psychique complexe la nature de ces hommes qui ont tout l'air d'être loin de nos pensées mais qui pour autant reste des hommes, des humains . L'auteur dépeint la complexité du métier la peur qui est présente au quotidien et la difficulté de vivre avec tout le malheur qu'il est permis d'entrevoir par l'exercice de ce métier.

Le lourd passé de Victor s'entremêle avec le meurtre de Julia la femme de son meilleure amie avec qui il noue une relation interdite dans le dos de celui-ci. Tout s'enchaine Victor profondément attristé cherche à comprendre mais il sera surpris de l'identité du meurtrier qui lui rappellera que bien que par son métier il est appris a discerner la personnalité des autres .Ce discernement est quelque peu biaisé lorsqu'il s'agit des gens qu'il aime .

J'ai adoré ce livre il amène à rentrer dans les prisons un lieu pour moi si mystérieux qui cache tellement de souffrance , de malheur de tristesse mais éveille chez moi toujours une part de curiosité .Le personnage de Marcus est incroyable et nous redonne foi en la réinsertion des personnes qui sortent de prison .La réflexion qui est posé sur la difficulté des jeunes prisonniers a leur sortie pour une quelconque réinsertion est très intéressante puisqu'il est vrai qu'il est difficile pour chaque homme qui s'est formé en tant qu'humain dans une prison ou règne la violence et la loi du plus fort de s'acclimater aux code de notre société . Une réalité ou la prison est un endroit qui éduque et exempte les prisonniers de leurs vices n'est que tristement utopique .La prison est destructrice et amène à croire qu'une nouvelle solution de répression basée sur l'éducation serait préférable .
Je recommande ce livre +++

Victor est psychologue carcéral, depuis dix ans il écoute les pires confidences de criminels.

Sa vie est régit par son travail, son amitié avec Jonas et son amour pour Julia, l'épouse de son meilleur ami.

La situation est délicate.. et elle le devient encore plus lorsque le cadavre de la jeune femme est retrouvé.

Julia.. Julia.. Julia...
Les plus beaux moments de la vie de Victor, sa bouée de sauvetage.
Elle est la lumière de ses nuits.

Suspicions, révélations, douloureux secrets.

Qui est le coupable ? Pourquoi ?

J'ai beaucoup aimé ce livre, il est d'une simplicité et d'une efficacité redoutable.

Une écriture fluide et rythmée avec une touche d'humour et de cynisme bien placée.

Victor, le personnage principal est attachant et terriblement courageux, je l'ai grandement apprécié !

Le petit plus pour les âmes sensibles : pas de scènes sanglantes ni dérangeantes.

Belle découverte de cette auteure , tant à la qualité de l'intrigue et des personnages , qu'à sa manière de construire de longues phrases avec peu de ponctuation.
Je dois reconnaître que son écriture m'a perturbée au début, mais elle est parfaitement intégrée au roman.

Victor, psychologue pénitencier, grapille quelques moments de bonheur auprès de sa maîtresse Julia, qui est également la femme de son meilleur ami de toujours, Jonas. Il culpabilise mais il n'arrive pas à faire autrement, Julia est le peu de bonheur qu'il se permet.
Lorsque cette dernière est retrouvée assassinée, c'est son monde qui s'écroule mais il doit soutenir Jonas envers et contre tout.
Un personnage principal au passé trouble, ambigu dans ses attitudes, que l'on va apprendre à connaître au fil des pages et à mieux comprendre. Une palette de personnages secondaires intéressante, notamment Marcus. Et même si l'on sent certaines choses venir, l'auteur réussi à nous surprendre jusqu'à la fin.

Le boulot de Victor Cairanne, c'est d'écouter : il est psy. Mais comme il l'est dans la prison de l'île de Ré, ce sont des trucs pas sympas qu'il écoute à longueur de journée, confiés par des détenus pas trop sympas non plus. Heureusement, contrairement à ses patients, Victor s'échappe chaque soir pour retrouver sa superbe compagne. Sa routine explose lorsque le quotidien de ses patients vient perturber le sien et que l'épouse de son meilleur ami est retrouvée assassinée sur une plage.
Max Monnehay signe avec SOMB un roman noir très réussi qui m'a donné l'envie d'explorer plus avant l'univers de cette Louve du polar que je découvre (mais qu'est-ce que j'ai fichu jusque-là moi?)
L'histoire est machiavélique à souhait.
Dès le départ, alors que vous vous installez tranquillement dans l'histoire, vous ne voyez pas venir la première pichenette. Je visualise le sourire de Max Monnehay et sa tête ravie de son petit effet en imaginant la nôtre.
A partir de là, elle déroule et nous raconte la folie d'un enfant malmené par la vie, la dépendance affective, la toxicité extrême d'une relation d'amitié, la culpabilité d'un ado et la construction de l'adulte qui a dû la porter, les mensonges qui ont fondé toute une vie, le tout avec un suspense et une tension extrême, de pichenette en claque jusqu'à l'uppercut final.
Celui qui nous fait se demander comment on a pu se faire avoir comme ça (même si on adore ça).
Et puis, au milieu de toute cette noirceur, il y a Marcus, ce détenu rendu au monde libre, pour qui tout lecteur normalement constitué aura forcément un coup au coeur.

La douce île de Ré, ses plages, ses touristes à vélo, sa prison.

Victor Caranne est un des psychologue de cette prison où son incarcérés les prisonniers français aux plus lourdes peines.

J'ai aimé découvrir certains prisonniers, leurs passifs et leurs problèmes.

Mais le récit s'ouvre avec la mort de son amante, Julia, femme de son meilleur ami Jonas Somb.

J'ai aimé les inspecteurs : Babiak et ses tenues extravagantes qui font mal aux yeux, son adjoint à la moustache crayon.

J'ai aimé suivre les méandres du raisonnement de Victor et le retournement final, insoupçonnable.

J'ai aimé les fêlures de Victor et son regard sur lui-même.

Quelques citations :

Ce fut la partie de moi-même qui avait été blessée pendant l'adolescence qui posa les yeux sur le portrait de Julia, celle qui n'avait pas guéri à l'âge adulte, malgré les années de thérapie et les professionnels qui s'étaient efforcés de recoller les morceaux de ma psyché explosée. (p.113)

J'avais beau savoir que chacun, sur cette terre, recycle la souffrance, remet en circulation son propre désespoir, et qu'en somme le mal originel n'existe pas ; (…) qu'il faut pour briser le cercle bien du temps, bien de l'écoute, bien de l'amour. (p.274)

L'image que je retiendrai :

Celle de Marcus, ex-détenu au physique imposant que Victor prend sous son aile.
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