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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La place de la femme dans la société a toujours été sujet à débat. En tant qu'homme, je suis de ceux qui détestent l'idée d'une différence de traitement fondée sur l'appartenance à l'un ou l'autre sexe. Historiquement cela ne trouve de justification qu'autour du concept de la force physique. C'est le régime de la loi du plus fort qui prévaut dans le monde animal. Parmi les mentalités enracinées au cours des millénaires, c'est celle qui a la peau la plus dure. Au XXIème siècle, l'Homme, pourtant enorgueilli d'intelligence, est toujours imprégné de cette tare de la domination par la force. La femme n'est sublimée que dans la mesure où elle se contente d'une position subalterne et que son pouvoir se limite à celui de la séduction. En dehors de l'assouvissement du partenaire, point de salut. Comportement animal instinctif.
C'est faire fi de la force morale, de la volonté, de l'intelligence, de la capacité à supporter la souffrance et la solitude, pour lesquelles la gente féminine peut en remontrer à ses congénères du sexe opposé. L'endurance à la solitude est éloquente. La crainte chez le représentant du genre masculin n'est-elle pas tout simplement celle de se retrouver face à lui-même.
Je ne reconnais quant à moi comme différence que celle du mérite. C'est évidemment plus difficile à jauger que l'objectivité du genre. Hommes et femmes ont autant de chance de développer des qualités mais aussi des défauts. C'est la personnalité de l'individu qui fait la différence.
"La Rebelle" traite de ce thème à une époque où le christianisme dominant ne favorise pas le traitement d'égalité, c'est le moins que l'on puisse dire. S'il a aujourd'hui évolué sur ce point, d'autre religion ascendante contemporaine n'en tire pas la leçon pour autant et retombe encore dans ce travers rétrograde. Les mentalités sont plus difficiles à transformer que les montagnes à déplacer. Il y a trop d'avantages à perdre pour celui qui s'est arrogé la primauté.
Dans « La Rebelle », le thème est abordé par une femme, Valeria Montaldi. Elle le fait avec tempérance, comme prise en défaut. Pas d'action d'éclat pour cette rebelle. Elle cherche son salut dans la fuite. Aussi n'est-ce pas dans l'affrontement avec la haute société qu'elle gagnera la reconnaissance de ses qualités de médecin, mais dans l'énergie qu'elle déploiera à soigner les plus démunis. Elle l'obtiendra par sa persévérance tranquille et convaincue.
Le sujet est traité d'une manière un peu simpliste tant dans le scenario que dans le style. C'est dommage. Cela manque d'entrain, c'est un peu poussif. La rebelle, Caterina da Colleaperto, personnage central du roman, reste malgré tout assez secrète et timorée. Tant et si bien que l'on a du mal à s'attacher à cette personne pourtant injustement malmenée. Par ses confrères d'abord, aveuglés par sa beauté et jaloux de sa compétence, par l'église ensuite qui relègue la femme au rang d'être impur de second plan. Elle n'est qu'un suppôt de Satan, un mal nécessaire à la perpétuation de l'espèce.
L'autre thème central, celui de la médecine au moyen-âge, reste toutefois intéressant. Avec cette dichotomie entre médecine et chirurgie. Cette dernière exercée par des barbiers-chirurgiens et pratiquée dans l'aveuglement, du fait de l'interdit dogmatique de l'église quant à la pratique de la dissection.
On peine en outre à faire le lien entre les deux histoires parallèles qui se déroulent dans cet ouvrage. Celle de l'héroïne qui oeuvre en médecine et celle Marco Raineri, le tailleur sodomite. Ce dernier y paraissant comme prétexte à développer l'intérêt de l'auteure pour la confection vestimentaire. On salue toutefois l'effort de documentation sur l'un et l'autre milieux professionnels.
Bien que les longueurs et digressions le perdent un peu, cet ouvrage reste intéressant, à défaut d'être passionnant.
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contrairement à mes co-lecteurs (d'après ce que j'ai pu lire), j'ai été fort déçu par ce livre. Adepte des romans avec immersion historique, je l'ai trouvé difficile à lire (pas par le style, mais par manque d'intérêt). Seules les cent dernières pages (sur 450) méritent et deviennent enfin intéressantes. Dommage.
500 pages de la teneur des cent dernières auraient été profitables.
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"La rebelle" suit la vie de Caterina, femme médecin au Moyen-Age, obligée de fuir parce qu'enceinte de son professeur (qui lui est marié).

L'intrigue se déroule très vite. On ne voit pas très bien où ça veut en venir et la fin est brutale.

Bref un avis mitigé pour ce livre qui m'avait pourtant beaucoup attiré. Dommage!
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