-Dieux et Déesse de l'Olympe, fit Zeus. Levez- vous ! Dressez-vous ! Rassemblez-vous ! Nous, tous ensemble, somme plus fort que Typhon. Suivez-moi et nous le vaincrons. Et ceci sera notre dernier combat.
La voix criarde de la pie lui revint en mémoire et il serra les poings. Non. Il n'abandonnerait pas. La vie était devant, ailleurs, de l'autre côté de la mer, et il allait montrer à tous qui il était!
Il tourna résolument le dos au paisible spectacle et, les yeux voilés par les larmes, s'enfonça sous le couvert.
Jamais il n'avait imaginé que la Terre fût aussi grande, aussi belle, aussi diverse.
La mer qui venait inlassablement lécher le rivage, abandonnant sur le sable une myriade de miette d'écume, l'émerveilla. Il resta longtemps à la contempler, se demandant comment il allait le franchir. Puis il trouva un bateau qui l'emporta sur cette immensité dansante.
Les nymphes lui en avaient assez dit pour qu'il trouve sans difficulté le lieu où résidait son père, Cronos. Plus il avançait, plus la scène qu'il ressassait dans son imagination depuis son plus jeune âge se précisait... et plus il ralentissait le pas. Car il réalisait qu'il avait omis un détail dans son scénario : comment allait-il forcer son père à rendre ses frères et soeurs ?
Le calme revenu, plus personne n'osa se moquer de Zeus ni mettre sa parole en doute. Pas même Gaia.
La Terre se couvrit de fleurs.
La forêt résonna du chant des oiseaux.
La mer vint s'étirer sur le sable au pied des montagnes.
Les hommes qui vont venir ne ressembleront pas aux autres. Pour nous, ils bâtiront des temples, ils dresseront des autels, ils sculpteront des statues, ils abattront des taureaux et des brebis pour nous les offrir en sacrifice, ils chanteront nos louanges.
depuis des heure zeus et ses freres et soeurs toujours plus bas toujour plus profond.car si zeus avais choisi pytho pour planter sa pierre ce n etait pas par hasard