Ce dont il est sûr, c'est qu'en France quelque chose ne fonctionne plus. Pourquoi l'islam prospère-t-il à ce point?
Qu'est-ce qui constitue l'essence de cette religion?
La télé n’en parle guère. Ce qui n’est pas médiatique n’existe pas. Quant à ceux qui font l’actualité...
Frédéric avait entendu dire par son grand-père que la guerre provoque toujours le réveil de vieux démons chez les hommes. Il découvrait qu’une guerre n’est pas nécessaire pour cela. Les temps de paix produisent leur comptant d’horreurs. L’imagination, la perversité de l’esprit humain sont sans limites
Il n’aurait jamais imaginé qu’au pays de Voltaire et Clemenceau, qu’une religion puisse un jour édicter haut et fort des préceptes, et surtout imposer des comportements, un habillement. Pis, il n’aurait jamais pensé que le pays, tétanisé, s’y plierait. Au nom de la liberté, paradoxalement ; de la démocratie et tout le toutim.
Elle se souvient de la responsable du noviciat qui répétait, volontiers sentencieuse : « Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien. »
A-t-on encore faim et soif de Dieu quand nos désirs semblent comblés par la consommation?
Cette immuabilité du monde musulman l'impressionne. Ses traditions, sa ferveur semblent intactes. Les croyants vivent dans une France moderne, laïque, largement étrangère à la religion - même le christianisme n'est plus guère visible - mais rien ne semble entamer leur pratique. Les hommes portent le qamis et le sarouel, les femmes le hidjab.
Le corps n'est pas la prison de l'âme, il en est le tabernacle.
“Sème le bien derrière toi, un jour tu le retrouveras devant.”
Appartient-on à une religion par hérédité, par tradition, par choix ?