Les dents de l'amour

Jody est une fille sympa, qui mène une vie banale dans la bouillonnante ville de San Francisco. Pourtant, un soir, un évènement aussi soudain qu'inexplicable se produit. Elle est transformée en vampire par un être mystérieux. Tommy, quant à lui, vient d'arriver sur la côte ouest pour y trouver l'inspiration et devenir romancier. La rencontre des deux jeunes gens va s'avérer fructueuse. Ils vont tenter de mener une vie à peut près normale malgré l'inquiétante présence du Créateur de Josy, un vampire qui s'emmerde. Car comme disait Woody Allen, l'éternité c'est long, surtout vers la fin…

J'aime beaucoup Christopher Moore, il est drôle, a toujours des idées originales, revisite la vie de Jésus façon Monty Python dans L'Agneau, le mythe de la Mort dans Un sale boulot. Les Dents de l'amour (Bloodsucking friends) n'est pas un énième roman convenu sur les Suceurs de sang, il est enlevé, plein d'humour, un peu dans la veine (jugulaire) de la Vierge de glace de Marc Behm. Et en bonus, il y a San Francisco, la ville de Hammett et des vieux de la vieille de la Beat Generation, hantée par un Immortel et un flamboyant roi des clochards, surnommé l'Empereur.