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Critique de Isacom


Avant de connaître Alan Moore scénariste de bande dessinée, je l'ai découvert comme romancier, et avec ravissement : La voix du feu est dans mon île déserte, c'est dire. (C'est dire qu'il n'y avait plus de place pour Jérusalem, qui l'aurait mérité aussi.)
J'aime son écriture, j'aime son imagination, j'aime sa façon de dévier de la réalité historique pour apporter une dimension supplémentaire, qui tient au réalisme magique sans en être. C'est du Alan Moore.
Étant également amatrice de BD, j'ai lu avec grand intérêt les chroniques de Stoffia (allez-y) et je lui ai fait confiance en suivant son conseil : lire le Neonomicon avant d'attaquer Providence.
Dans les deux, Moore revisite Lovecraft – et on comprend ce qui fascine l'auteur anglais dans les écrits de l'écrivain américain.
Néonomicon, c'est l'histoire d'une enquête du FBI sur des meurtres rituels, qui semblent liés à une nouvelle drogue apparue depuis peu.
Autant le dire tout de suite : ça part très vite en vrille, le rationnel disparaît dans les limbes et on tombe rapidement dans le lovecraftien, avec des éléments violents (viol notamment) qui ne sont pas seulement suggérés.
Pour public averti, comme on dit ; très averti.
En ce qui concerne les illustrations de Jacen Burrows, je m'inquiétais de les trouver trop "comics", mais en fait pas vraiment. Elles sont adaptées à la narration avec de temps à autre une fulgurance particulièrement réussie.
Traduit par Alex Nicolavitch.
Challenge Bande dessinée 2023
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