Citations sur Timide (48)
Il n'était pas doué pour réconforter les gens. Encore moins les filles. Les draguer, les complimenter, c'était dans ses cordes... Mais, dés qu'elle se mettaient à chialer, il s'éclipsait en douce et laissait généralement au pot de glace le soin de les consoler.
On ne naît pas en étant timide.
Soit les autres, et leurs regards, nous mettent mal à l'aise. Peut-être parce qu'on est mal dans sa peau. Peut-être parce qu'on a peur d'être jugé ou qu'on a des complexes. On peut alors surmonter ce fichu trait de caractère qui bousille nos examens oraux. Pour certains, il suffit d'un relooking, d'un régime ou d'une nouvelle coupe de cheveux pour s'accepter et s'ouvrir aux autres.
Soit on s'est simplement renfermé après avoir affronté un obstacle trop grand... Et il est presque impossible de s'en sortir seul.
Tu crois que je ne le sais pas ? Que je n'ai pas essayé de changer ? Seulement voilà, quoi que je fasse, je n'y arrive pas ! Je vois leurs regards, je les sens sur moi... Et ça me bloque. J'ai envie de parler, mais ma voix ne sort pas. Je bute sur des mots complètement banals comme un simple bonjour ! Alors, on se moque de moi. Et c'est encore pire. Tu crois que c'est moi qui me suis dit que j'étais timide ? Et ben non, c'est ce que les gens m'ont répété, encore et encore. Jusqu'à ce que je comprenne que c'était vrai, jusqu'à ce que je le croie.
On dit que tout le monde a vécu quelque chose dans sa vie qui l'a changé d'une manière ou d'une autre.
Pour certains, c'était un cancer qu'ils avaient su combattre. Pour d'autres, une addiction dont ils s'étaient débarrassés. Il y en avait même pour qui une simple rencontre avait fait basculer leur quotidien. Mais, pour la majorité des personnes, c'était la perte des êtres chers. Cela les bouleversait au point que, peu importe le nombre d'années qui s'étaient écoulées, ils ne pourraient plus jamais redevenir les mêmes.
Je savais pourtant que je ne devais pas tendre l'oreille. Je n'étais pas de ces filles qui encaissent les remarques les unes après les autres sans broncher. J'avais ce défaut stupide de prendre à coeur les critiques. Et c'était peut-être pour ça que j'avais peur des jugements. J'avais peur de ne pas savoir m'en remettre seule si j'étais blessée trop profondément.
J'avais cherché à me fondre dans le paysage, en grosse froussarde que j'étais. Car, si certains craignaient les gens, j'avais surtout peur de leurs jugements. Ces préjugés de tout le monde envers ses contemporains.
Toutes les femmes de ce monde possédaient un regard doté d'un rayon laser qui vous perçait la peau en espérant lire en vous.
(...) , parfois, j'aurais aimé être une super héroïne invisible.
Tu crois que je ne le sais pas ? Que je n'ai pas essayé de changer ? Seulement voilà, quoi que je fasse, je n'y arrive pas ! Je vois leurs regards, je les sens sur moi... Et ça me bloque. J'ai envie de parler, mais ma voix ne sort pas. Je bute sur des mots complètement banals comme un simple bonjour ! Alors, on se moque de moi. Et c'est encore pire. Tu crois que c'est moi qui me suis dit que j'étais timide ? Et ben non, c'est ce que les gens m'ont répété, encore et encore. Jusqu'à ce que je comprenne que c'était vrai, jusqu'à ce que je le croie.
On dit que le temps guérit les blessures. C'est faux. Le temps fait en sorte qu'on les oublié. C'est tout.