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3,72

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne comprends pas l'engouement que ce livre semble susciter. Certes, évoquer Venise, c'est faire appel à ses mystères et déjà provoquer l'émoi. Certes, les sonates pour violoncelles de Vivaldi font partie de notre patrimoine culturel commun. Certes, certes… Mais quelle puérilité dans cette historiette adolescente !
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Deux jeunes filles vivent la même passion pour la musique et le violoncelle. L'une, Ada, est une enfant abandonnée et recluse dans l'ospedale della Pieta à Venise au XVIIIème siècle. L'autre, Lionella, vit au XXIème siècle à Seraing, une petite ville de Belgique. le journal de la première, accompagné d'une partition inconnue, sert de lien entre les deux. Séduite par un noble, Ada pourra-t-elle vivre hors l'hospice qui l'a recueillie ? Candidate au prestigieux concours Arpèges, Lionella parviendra-t-elle à faire connaître la seule composition musicale d'Ada ?

Venise, le violoncelle, le XVIIIème siècle, la musique... Il avait de nombreux atouts pour me séduire ce premier roman ! Las...la déception n'en fut que plus vive ! Un récit qui alterne banalement deux temporalités, un point de vue qui n'évite pas les clichés, des personnages sans surprise et - surtout - une écriture qui m'a semblé d'une platitude assez assommante. Là où il aurait fallu les arabesques du baroque pour évoquer Vivaldi et son époque, le récit chemine de façon convenue, dans une langue au premier degré, qui ne s'éloigne jamais d'un académisme insipide. Les informations sur les luthiers, sur la vie à Venise, sur les enfants abandonnées dans l'Hospice de la Pieta, sont certes très intéressantes mais accolées à la narration de manière si artificielle qu'elles ne s'y intègrent pas du tout et forment une masse didactique très peu romanesque. Un romanesque flamboyant, voilà ce qui manque à ce premier roman ! Tous les ingrédients y sont mais la recette n'a pas pris pour moi. Dommage !
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Cette lecture ne m'a pas convaincue ni guère transportée malgré les allers-retours entre la Belgique et Venise. Même si la deuxième moitié du roman, surtout au XVIII siècle au coeur de la Sérenissime, a été plus fluide, moins lambinante, je ne peux malheureusement pas communiquer d'enthousiasme franc. Il m'a manqué un allant, une énergie, un emportement auquel pourtant on aurait pu s'attendre avec Vivaldi et Venise…La construction narrative est parfois rapide, facile, aux ressorts si attendus ; l'écriture est terriblement classique et provoque le désintérêt. le rythme survole et bâcle un peu trop à mon goût l'amorce et la présentation de notre musicienne dont je n'ai dès lors pas su apprécier sa passion pour la musique ni pour son instrument alors même que l'amour du violoncelle est au coeur du roman et en guide les aventures…
Il n'en reste pas moins que ce premier roman est bien documenté et grâce à la Sonate d'Ada j'ai beaucoup appris sur Vivaldi et Venise. J'ai été d'avantage intéressée par Kevin, compagnon de jeux, amoureux éconduit et secret que par l'héroïne. Sa solitude et son silence au coeur d'une famille monoparentale rudoyée et rude ; sa sensibilité moquée laquelle marque sa différence qu'il ne défend ni ne rabroue. Il reste qui il est ; et jour après jour, dans l'observation d'un monde en mutation, il tisse son chemin sans nourrir de rêves inaccessibles. Son désir amoureux pour Lionella suffit à l'enrichir et lui donne accès au Beau, au voyage et à l'esthétisme que son quotidien ne lui offre guère. Avec ce personnage, l'auteure écrit un parallèle intelligent entre une ville ouvrière qui se meurt et une ville d'art magique lesquelles ont en commun un peuple qui a fui un pays pour rejoindre une terre de travail. C'est très certainement ce que je garderai de cette lecture : un hommage judicieux et tout en finesse aux immigrés italiens venus nombreux faire la vie et la splendeur des exploitations industrielles d'une ville belge et comme il est joli alors ce retour aux sources à la fin du roman. Avec encore une fois la musique en vecteur, en viaduc, au-delà du temps et de l'espace, pour réunir les coeurs, les âmes, les histoires et donner du sens aux orientations des destins.
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L'argumentaire du livre me plaisait Lionella, jeune violoncelliste belge, d'origine italienne, très douée est confrontée à une oeuvre inconnue peut-être attribuée à Vivaldi. C'est son grand ami qui a déniché ce trésor dans une brocante. Dans la boîte, il y avait également le journal d'une jeune fille, Ada. La mise en regard de deux périodes, de deux jeunes femmes unies par le même amour du violoncelle est intéressante.… Las, j'y ai trouvé une histoire convenue cousue de fil blanc, que la découverte d'une partie de la vie de Vivaldi n'a suffi à me faire vibrer.
Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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