C'est une petite maison dans un paysage paradisiaque, au milieu de nulle part.
Pas un mot entre les trois colocataires. Comme des fourmis, elles travaillent ensemble pour assurer la nourriture, la chaleur dans la maison, mais à part cela que font-elles ? Elles plongent dans le sommeil. La narratrice ne sait pas toujours si elle rêve ou bien si elle est éveillée. On se demande quelle drogue elle consomme pour avoir autant d'hallucinations, mais rien n'est dit. Ces femmes profitent de l'atmosphère, de la température, des goûts, des odeurs, des sons. le temps se déroule dans les sensations, comme des existences animales.
D'ailleurs, Jeanne la rousse, au comportement étrange, semble se transformer en renarde lorsqu'elle disparait, nue dans la nuit. Stella est encore plus sauvage, voire menaçante.
La narratrice dont on ne connait pas le nom s'accommode de ce séjour chez elles. Cela s'accorde avec son désir de fuir le monde, pas d'amis, pas de famille, elle fait la morte après son accident.
Ce récit est trop étrange, sans direction, sans histoire, sans réflexion sur l'existence des personnages. Je reste dubitative sur son intérêt.
Commenter  J’apprécie         70