Un pensum indigeste et pénible.
Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas autant accroché pour finir un livre, pourtant (et heureusement) bien court. Que dire ? le récit ne présente aucun intérêt, il est bien difficile d'y trouver un thème, une vague histoire de rédemption peut-être, tellement mieux traitée mille fois ailleurs... le style est pour moi le repoussoir parfait (la traduction est-elle en cause ?), et l'ensemble est "agrémenté" de questionnements ineptes et de réflexions creuses sur la vie, l'univers et le reste... L'intrusion du fantastique est exactement l'inverse de ce que j'avais apprécié chez
Michael Crummey (
Du ventre de la baleine): il tombe à plat, n'apporte guère, ne nous aide en rien dans notre frustration de lecteur abandonné par un auteur qui échoue totalement à allumer la moindre petite lumière dans notre oeil fatigué. Même vu comme un long poème en prose, ce texte échoue à nous émouvoir, il n'est guère que quelques phrases, deux ou trois peut-être, des descriptions de nature, qui ressortent de cette triste grisaille.
Je suis bien conscient que ce livre a suscité beaucoup d'enthousiasme chez de nombreux lecteurs, y compris certains dont j'apprécie les critiques et partage souvent les avis : je vous invite donc à ne surtout pas vous arrêter à ma critique pour faire votre choix :)