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EAN : 9782864328230
125 pages
Verdier (20/08/2015)
3.62/5   84 notes
Résumé :
Fable d’amour, écrit Moresco, raconte une histoire d’amour entre deux personnages qu’il serait impossible d’imaginer plus éloignés : un vieux clochard qui ne se souvient plus de rien et qui a pratiquement perdu la raison, et une fille merveilleuse. C’est l’histoire d’une de ces rencontres qu’on croit impossibles mais qui peuvent avoir lieu dans les territoires libres et absolus de la fable, et aussi quelquefois dans la vie. »

Fût-il le plus pur, l’am... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Un clochard au bout du rouleau, une merveilleuse jeune fille, ...et un pigeon, ange-gardien. Un trio insolite, pathétique, déchirant...
Une histoire d'amour entre deux personnages éloignés à l'extrême: un vieux clochard ayant tout abandonné, tout oublié de son ancienne vie, et une jeune fille ravissante, de passage, Rosa ...
Une de ces rencontres improbables mais qui peuvent survenir miraculeusement dans l'existence...où toutes les barrières sociales, d'âge sont abolies, deviennent secondaires.

Un amour absolu entre ces deux-là, et malheureusement brutalement Rosa change,rejoint les conventions, souhaite la sécurité, un compagnon avec une position sociale...
Lui, toute à la douleur de cette violente séparation retrouvera la rue et la solitude absolue, tout en continuant à l'aimer, et à bénir cette rencontre et ces moments heureux, magiques.
Elle se rendra compte , longtemps après, de la cruauté de son comportement, ayant désiré intégrer une existence plus formatée, plus conventionnelle.

Une fable puissante sur le moteur central qu'est l'Amour pour toute destinée humaine...Combien trop souvent nous n'avons pas la force et l'exigence de réaliser nos rêves jusqu'au bout ?!..

Je ne connaissais pas le moins du monde cet écrivain italien...dont j'ai très envie de découvrir le premier récit traduit en français, "La Petite lumière" que je vais débuter très prochainement. Premier récit également publié par l'excellente édition , Verdier ,dont il n'est plus utile de louer la qualité des choix, et du fonds littéraire....

Un récit-choc qui mêle étrangement la poésie, le romantisme le plus échevelé et une certaine âpreté, crudité décrivant précisément le quotidien des S.D.F....

Je me sens bien empêtrée de rédiger cette chronique après la toujours excellente critique de Charybde...mais je tente cependant...
Je n'en exprime pas plus car la forme de ce récit est bien celui d'une fable, où la vie, la mort, les limites du réel sont repoussées à l'infini.

Un texte immensément poignant qui questionne, médite sur l'essentiel d'une
existence, l'amour que l'on peut porter et recevoir... avec toute l'intensité possible.

Comme souvent, j'exprime mes maladresses à exprimer mon enthousiasme à la hauteur de la qualité de ce texte. Les mots sont "tièdes" par rapport à la force de certaines scènes, certaines descriptions étant des morceaux d'anthologie...comme cette première scène où la jeune fille, Rosa décide d'héberger et de ramener chez elle ce clochard senior, en désespérance absolue, décidant de lui rendre "un visage humain". Un exercice de haut vol ...sans vulgarité aucune, dans une dimension autre !... A peine croyable....

Comme vous pourrez le déduire, cet écrit est un véritable OVNI !! qui tient à la
fois de la fable, du conte de fée... qui se moque joyeusement de nos esprits
rationnels !!- Crudité et poésie ultimes se mélangent.. Je n'ai pas le souvenir, même le plus lointain d'un tel mélange explosif !

Du mal à mettre un point final à cette critique... tellement sous le choc de
l'émotion, et appréhendant de ne pas avoir transmis suffisamment "le juste ressenti"....de cette lecture

"Elle se souvint que, dans sa vie, un temps, il y avait eu cette inconcevable rencontre et qu'elle avait cru, elle aussi, que l'impossible était possible, que c'était là la seule chose possible pour pouvoir vivre dans un monde pareil. (..)

Pourquoi je n'ai pas été fidèle aux mots que je lui ai faites ? Pourquoi je n'ai pas été fidèle à mon rêve ? "(p.83)
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Qu'elle est douce amère cette fable d'amour moderne. Au cœur des espaces imaginaires d'Antonio Moresco se mêlent la force rude et convaincante de la réalité et la troublante douceur du conte. Une réussite, sensible et poétique, dépourvue de mièvrerie !

L'histoire tournoie autour de l'amour né d'une rencontre inconcevable entre une jeune fille merveilleuse Rosa, et un vieil homme désabusé, clochard, Antonio. Rosa sort Antonio de la rue, le rend à la vie, l'aime, contre toute attente.
" C'était possible, il pouvait y avoir pour lui une petite lumière encore allumée dans le monde. "
L'impossible devient possible. Pourquoi pas !

Oui, mais voilà, comme dans toute bonne fable, la vie flirte avec la mort, la tristesse et le désespoir, l'espoir s'amenuise sous les coups du sort et...le récit pousse l'amour à mort, le lecteur à s'interroger.
Bien évidemment le récit ne s'arrête pas là. " C'est là que se produit une autre chose incroyable...", et c'est bien sûr ce que je ne vais pas vous raconter.

Le dénouement de l'histoire de Rosa et Antonio, amants de l'impossible, est original et permet selon moi au talent de Antonio Moresco de se déployer pleinement : finesse d'évocation sensible et belle écriture poétique.
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Antonio Moresco est un écrivain si rare, un enchanteur qui vous embarque en une page dans un monde imaginaire entre doux rêve et réalité brute. Son écriture est magnifique, limpide, incandescente et dépouillée de toute mièvrerie. J'insiste car il a choisi en 2014 une forme que certains pourraient trouver enfantine voire nunuche, en tout cas désuette : le conte de fée.

Moresco a choisi le conte de fée parce qu'« il a le pouvoir de réaliser l'impossible, de concilier l'inconciliable », de réunir les morts et les vivants avec une grande liberté. Mais c'est bien évidemment de notre monde cruel dont il est question.

Il était une fois un vieux clochard décharné et puant qui vivait dans les immondices avec pour seul compagnon un pigeon. Il est recueilli par une fille merveilleuse bien parfumée. Elle l'emmène dans sa toute petite maison, l'emmène dans la petite salle de bain, le lave longuement, patiemment, le rase, prend grand soin de lui, le nourrit et l'aime. Antonio retrouve peu à peu l'usage de la parole, ils vivent en harmonie mais mais mais…
Après la berceuse, la gifle.
Rosa le chasse de la petite maison, il erre dans la ville recouverte de neige, il n'a plus le courage de se battre ni de rêver. La cité des morts semble être la seule issue possible. Rosa apprend sa mort…
Le conte repart dans un mouvement symétrique inversé...

Moresco nous parle au travers des métaphores, de cette société de consomation où les gens se rencontrent, se bercent d'illusions et de jolis mots puis s'abandonnent après usage. Il nous parle aussi de ce monde où l'on évite de regarder la souffrance, la solitude et la mort en face. Il nous parle de fidélité et de vérité. L'amour, arrive après un cheminement douloureux vers l'autre, une perte d'illusions libératrice qui ramène à la vraie vie puis d'une prise de conscience commune de sa précarité. C'est en tout cas ce que j'ai compris.
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"IL ÉTAIT UNE FOIS un vieil homme qui s’était éperdument pris d’amour pour une fille merveilleuse.
(…) Il restait dans un endroit qui n’intéressait personne et que personne ne lui disputait, un petit renfoncement où, quand il pleuvait, l’eau lui tombait sur le visage, et quand il neigeait, il était recouvert d’un voile blanc."
Antonio Moresco décrit avec un réalisme impitoyable l’état dans lequel vit Antonio le vieil homme de la rue que la jeune fille, « une fille merveilleuse » va recueillir chez elle et aimer. Elle l’a regardé contrairement à tous les autres passants. Elle a fait se rejoindre deux mondes qui s’ignorent.
C’est ce contraste entre le réalisme des descriptions et les circonstances, les faits, eux fabuleux, qui font la richesse de ce conte car il nous fait mesurer le gouffre entre ce vieux clochard invisible pour tous, sauf pour cette belle jeune fille, et cette société aveugle où l’on vit sans vivre.
J’ai aimé ce second livre de Antonio Moresmo mais garde une préférence pour « La petite lumière » qui était plus enveloppé de mystère même si l’on retrouve le thème de l’abolition de la distance entre vie et mort que l’auteur fait s'interpénétrer.

Note de Antonio Moresco pour l’édition française de « Fable d’amour » qui dit bien mieux que moi tout ce qu'exprime ce livre :
« Dans ce roman, on trouve à la fois cruauté et douceur, désolation et enchantement, rêve et réalité, vie et mort, qu’on ne peut pas séparer si l’on veut parler véritablement et profondément de l’amour. Le récit est écrit sous forme réaliste et crue et en même temps fabuleuse, car je ne voulais pas d’une fable conventionnelle, je voulais ouvrir de nouveaux espaces et de nouveaux territoires pour la fable. Je voulais garder liés la terre et le ciel, car un plateau de la balance doit descendre très bas pour que l’autre puisse monter très haut. Il en résulte une méditation extrême et inactuelle sur l’amour, qui ne cache rien de ses vérités féroces mais qui ne s’y arrête pas : elle indique une nouvelle possibilité d’inventer la vie au milieu de l’obscurité qui nous entoure. »

Lien : http://www.babelio.com/livre..
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Précisons qu'il s'agit d'une fable qui commence par "il était une fois."...
Un récit libre qui conte , entre ténébres et lumière, avec douceur, poésie...mystère, une histoire d'amour entre deux personnages qu'il serait impossible d'imaginer plus éloignés :un vieux clochard, immobile et sans espoir, homme perdu, , de ceux qui dorment dans la rue, dissemblable parmi ses semblables, les cheveux raides et trempés, les jambes raidies par le froid....les yeux chassieux, il a tout perdu et tout oublié dans la rue, la parole, le rire et même sa propre identité...
La seule compagnie qui lui reste est celle d'un pigeon voyageur à l'oeil blessé.
Et une jeune fille merveilleuse aussi douce et veloutée qu'il est ridé et maigre, aussi parfumée qu'il exhale la puanteur, aussi belle qu'il est laid, qui va le regarder, l'aimer, le ramener à la vie, ce presque fantôme , ébahi, perdu, puis éperdu d'amour ....


Les fables autant cruelles que merveilleuses conduisent l'auteur (qui s'appuie sur la liberté qu'offre et autorise le conte), à composer un récit réaliste et cru autant que fabuleux!!!
Un récit auréolé de douceur , de mélancolie, une méditation extrême et inactuelle sur la vie et la mort, le rejet et la méchanceté .
L'écriture dépouillée, sans artifice , à mi-chemin entre le monde des vivants et des morts réussit sans pathos, à interroger la solitude et la cruauté de l'existence, la toute puissance de l'amour et, en contre- point, la noirceur du matérialisme et des désirs superficiels !
Un conte enchanteur , lumineux , qui oscille entre beauté et laideur, légéreté et dureté, ombre et lumiére, vie et mort , nimbé de poésie et de vérités qui nous touchent !


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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Alors parfois il s'éloignait , parcourait de longs trajets dans l'espace- car c'était un pigeon voyageur- et regardait en bas pour voir ce qu'l y avait dans le monde.
Et puis un jour, tandis qu'il passait de son vol bancal dans le ciel, son œil avait été attiré par une corolle bigarrée de sacs et de haillons tout autour d'un vieil homme couché sur un trottoir , comme mort.
Il avait ralenti son vol. Il était descendu. Il s'était posé tout doucement, sur sa patte abîmée.
Il avait regardé le vieil homme qui semblait dormir, tournant deux ou trois fois la tête, l'œil rond.
mais le vieil homme ne dormait pas.
il avait entendu le léger bruit de ses ailes et il s'était alors retourné lui aussi pour regarder le pigeon.
Il s'était levé un peu sur son coude, avait farfouillé dans un sac en plastique plein de croûtes de pain sec qui teintaient comme des morceaux de bois;
Il en avait émietté une et l'avait laissée tomber près du pigeon.
puis il avait refermé les yeux.
De ce jour-là, le pigeon l'avait élu son seul ami au monde;
Et il en avait été de même pour le vieil homme. (p. 12)

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Comme s'il ne le savait pas que les gens ne sont pas sincères, que les filles ne sont pas sincères ! Que les filles et les femmes parlent pour le plaisir de parler, qu'elles disent ce qu'elles ont envie de s'entendre dire à ce moment-là, qu'elles causent uniquement pour embobiner les autres et elles-mêmes, qu'il ne faut pas croire ce qu'elles disent ! Comme s'il ne le savait pas que les filles et les femmes sont fragiles, vaniteuses, changeantes, qu'elles jouent la comédie même à leurs propres yeux ! Comme s'il ne le savait pas ou qu'il ne s'en souvenait pas ! Il s'attendait à quoi, ce vieux fou ? Et puis pourquoi ça aurait dû lui arriver à lui ? Qu'est-ce qu'il croyait qu'il y avait à aimer chez lui, oui chez lui, au point de pousser cette fille merveilleuse à traverser toute sa mer noire pour venir le sauver ? Les miracles, ça n'existe pas, l'amour, ça n'existe pas. Et nous qui sommes ici, on le sait bien, parce qu'on est nombreux à avoir fini dans la rue justement à cause de ça.. Mais où est-ce qu'il a vécu ce vieux fou avant de se mettre lui aussi dans la rue ? Il ne savait pas comment il marche le monde ? L'amour, c'est un manège de plus en plus encombré, tu n'es pas encore monté qu'il faut déjà redescendre. Qu'est-ce qu'il croyait ? Comme s'il ne le savait pas que les filles et les femmes sont comme ça, qu'elles font et défont, d'abord tout plein de mots et de promesses, et puis elles te démolissent, elles te balancent aux chiottes, comme s'il n'y avait qu'elles devant une glace, comme si l'autre n'était rien. Elles se moquent bien de la vie et des sentiments des autres, elles sont capricieuses, inconstantes, jouent avec les gens et leurs sentiments, les traitent comme leur chien... "Donne la papatte ! Baisse la papatte !" Un jour elles les font dormir au chaud pelotonnés sur la couette de leur lit et le lendemain, d'un coup : "Allez, ouste, dehors, à la niche !"

"Mais les hommes aussi sont comme ça..." se disait le vieil homme en continuant à se tourner dans l'obscurité. "Parce que beaucoup d'entre eux aussi trompent les femmes, les humilient, les blessent... Parfois, la nuit, des couples passent à côté de moi qui se disputent jusqu'à se déchirer, et je les entends, j'entends ce qu'ils disent, ce qu'ils crient, j'entends les hommes qui maltraitent les femmes, qui les insultent, les font pleurer... Il y a je ne sais combien de femmes qui souffrent parce que les hommes sont comme ça, tout comme il y a des hommes qui souffrent parce que les femmes sont comme ça. C'est juste que, on ne sait pourquoi, ils ne se rencontrent pas, peut-être qu'ils ne peuvent pas se rencontrer. C'est juste que c'est difficile, c'est impossible qu'ils se rencontrent, ces rares hommes et ces rares femmes qui ne sont pas comme ça... Et pourtant, j'avais l'impression qu'elle, elle n'était pas comme ça, et pourtant elle me l'avait dit elle-même qu'elle n'était pas comme ça, et pourtant j'avais même cru que j'en avais rencontré une qui n'était pas comme ça, que le miracle avait eu lieu..."

(p56)
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"La vie du clochard est immobile et sans espoir.Le matin, il se réveille sur son carton humide de rosée, les cheveux raides et trempés.Il regarde autour de lui et, pendant un moment , il ne se souvient même pas de qui il est, ne reconnaît pas les rues ni le monde qui peu à peu apparaissent devant ses yeux chassieux. Il essaie de bouger ses jambes raidies par le froid et par l'humidité qui a pénétré ses os, mais ses jambes ne bougent pas et ses articulations ne plient pas...."
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Les femmes, elles sont faites comme ça, causent, et elles causent, mais elles veulent du solide. Elles cherchent quelqu'un qui les sorte pour dîner, qui les amuse, qui les emmène en voyage, qui les fasse se sentir tranquilles comme si elles avaient pris de la morphine. elles se casent, elles se reproduisent, elles mettent au monde d'autres hommes et d'autres femmes qui à leur tour essaient de vivre mieux, se casent, se reproduisent... Qu'est-ce qu'il croyait qu'il y avait d'autre monde , ce vieux fou ?
"Mais alors , si c'était juste ça..., pensa pour la dernière fois le vieil homme. Mais alors, si c'était juste ça ce qu'elle cherchait au fond elle aussi...pourquoi Est-ce qu'elle me disait qu'elle voulait faire quelque chose de différent et de grand, quelque chose d'impossible...?" (p. 70)
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Je n'avais rien demandé. J'avais éteint toutes les lumières, j'étais seul, au froid, dans la rue. Je ne savais même pas qu'elle existait. C'est elle qui est venue me chercher ! Pourquoi elle est venue me chercher ? Pourquoi elle m'a dit ces mots ? Pourquoi elle a fait ces gestes ? Si après, du jour au lendemain, c'était comme si ces mots n'avaient jamais été prononcés, comme si ces gestes n'avaient jamais été faits ? Comment c'est possible que les mots ne vaillent rien, que les gestes ne vaillent rien ? Comment c'est possible que les mots, les gestes, les projets, les promesses disparaissent d'un moment à l'autre comme neige au soleil ? Comment une personne peut tout à coup devenir quelqu'un d'autre ? Mais alors pourquoi elle a fait ce qu'elle a fait ? Pourquoi elle m'a accueilli dans sa maison et dans son lit ? Pourquoi elle m'a dit ces mots et fait ces promesses ? Et puis, pourquoi, d'un coup, elle est devenue quelqu'un d'autre, oubliant les mots qu'elle a dits, les promesses qu'elle a faites, comme si c'était quelqu'un d'autre qui les avaient dites et faites ? Mais alors pourquoi elle me disait tout ça, si c'était faux ? Qui sait si elle ne mentait pas depuis le début ou bien est-ce que, à un moment donné, elle est devenue véritablement quelqu'un d'autre ? Si c'est ça, j'avais donc bien fait de quitter ma vie d'avant ! Je me suis trompé en croyant qu'il pouvait y avoir quelque chose d'autre dans le monde...

(P53)
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