— Talas, vous avez des amis ?
— Non, plus maintenant ! Il ne me reste que çuval !
— Qui ça ?
— Ma jument ! Il n'y a qu'elle qui soit toujours restée avec moi... C'est comme une vieille amie !
— Votre cheval ?
— Oui.
— C'est formidable ! Moi... je suis très amie avec mon chat !
J'ai compris au fil du temps que la vie des gens d'ici était aussi ordinaire à leurs yeux que mon existence ennuyeuse en Angleterre l'était aux miens et pourtant, arpenter les vastes terres arides m'exalte beaucoup plus que n'importe quelle promenade aux abords de la demeure familiale.
« Depuis que j’ai commencé ce voyage, ma perception du temps a beaucoup changé. Les gens d’ici n’ont pas de montre. » (p. 9)
Tes cheveux... Montre-les moi encore, s'il te plaît !
Bien sûr, l'histoire de ces terres appartient d'abord aux gens qui y vivent... mais d'un point de vue plus large, c'est aussi notre histoire à tous !
« Si je suis venu ici, c’est pour étudier les particularités linguistiques des environs. » (p. 91)
Je voudrais rapporter une trace de tout ça ! Je consigne dans mes carnets ce qui peut l’être… et par l’image tout le reste !
Le quotidien était synonyme d’ennui pour moi. Bien loin de la fascination que j’avais pour les romans d’aventures ou les récits de voyage !
Quand j’étais petit je lisais des que j’avais un moment de libre.
Depuis que j’ai commencé ce voyage. Ma perception du temps a beaucoup changé. Les gens d’ici n’ont pas de montre et suivre un emploi du temps précis n’est pas dans leurs habitudes. J’en vois parfois qui s’arrêtent de travailler pour effectuer une prière. Mais les horaires n’ont pas l’air fixes.