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Premier livre que je lis sur le sujet des transgenres, j'ai trouvé ce manga intéressant car on ressent bien, à travers le récit et les illustrations, la souffrance du héros de ne pas être né dans le bon corps. Un drame qu'il garde pour lui et qui l'isole, d'autant plus qu'il nourrit un amour impossible pour son meilleur ami et qu'il ne se sent soutenu par personne, pas même sa famille. Un jour, il ose essayer en secret l'une des robes de sa soeur et c'est une vraie révélation pour lui, comme une délivrance. le premier pas vers une métamorphose extérieure pour assumer celle qu'il est vraiment et qu'il lui faudra un jour assumer aux yeux des autres...

Une série en seulement 2 tomes.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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☼ Mon avis ☼

Celle que je suis est un titre intrigant qui touche un thème très peu abordé dans les mangas.
La transidentité a été vaguement représentée par la série Eclat's d'âme.
Celle que je suis vient de la maison d'édition Akata, très connue pour leurs mangas variés sur des autobiographies, des histoires vraies et bien d'autres sujets très sensibles.
L'unique but est de briser les tabous et de faire en sorte que notre monde s'améliore et qu'il
change nos visions néfastes.
Ce manga raconte la vie de Yûji Manase dans les années quatre-vingt à cette époque la transidentité était très mal jugée.
Un jour, lorsqu'il était petit, il a voulu essayer un cartable de fille qui lui plaisait beaucoup mais le regard de sa soeur fus traumatisant.
Comme si elle le dévisageait, ou le trouvait dégoûtant.
Depuis, il s'est renfermé sur lui-même.lors de cette lecture, on remarque facilement dès les premières pages, la douleur que Yûji ressent en lui.
Il n'a pas confiance en lui, il se sent seul, comme s'il ne devais pas être heureux.
Il se sent obligé de garder ces deux secrets de peur d'être critiqué, jugé ou bien même humilier.
Il ne peu parler de ces soucis à personne, il en à trop honte, il ne sais même pas s'il y à d'autres personnes comme lui.
Ce genre de récit est assez dur à lire car il est très pesant, on voit qu'il souffre de sa situation.
Les dessins sont beaux et épurés, les décors sont simples mais très importants pour la série.
Je pense que la saga aurait été plus efficace avec quelques tomes en plus.
En seulement deux volumes, j'ai peur que l'histoire ne soit vite bâclée et pas vraiment exploitée à la perfection sur les soucis des personnages.
J'ai trouvé que les émotions des protagonistes sont assez plats, ça manque de dynamisme dans l'ensemble du tome.

En conclusion : On a un premier tome qui manque de rythme, avec un protagoniste trop timide mais ces lourds secrets rendent la série plus intéressante.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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Quand j'ai vu que ce manga allait sortir, j'ai sauté de joie, et l'ai acheté sans l'once d'une hésitation. Je savais d'avance qu'il me plairait, avec un sujet aussi intéressant, qui me tient tant à coeur. Et que ce serait une lecture inoubliable. Et en effet, tout, dans ce manga, m'a passionnée, émue et bouleversée.

Les couvertures des deux tomes sont juste magnifiques. Leur douceur est à la hauteur de l'ambiance du manga. La première, dans ces tons de mauve, aborde très bien, je trouve, le côté découverte. On y voit Yûji qui porte une robe, le regard fixé dans son reflet, l'air fasciné, troublé de ce qu'il voit. La douceur de son expression si sérieuse donne réellement la sensation que ce qu'il voit dans son miroir l'apaise. Les éclats de miroir tout autour peuvent être interprétés de deux manières : Yûji souffre de ce décalage entre le vrai « elle » et celui qu'il est physiquement ou bien, alors, en se libérant, il brise la glace qui le retenait encore à cette personne qui le dégoûte et dans laquelle il ne se reconnait pas.

La couverture du tome 2, en tons de bleu, est beaucoup plus nostalgique, morose, un peu triste. On y voit Masaki, une cigarette à la main, un air profondément mélancolique posé sur le visage. Mais derrière lui, Yûji a l'air tellement plus serein et sûr de lui, et son sourire est très apaisant.

Les dessins de ce manga sont superbes. Eux aussi expriment l'immensité de la douceur de cette histoire. Les traits sont beaux, fins, les expressions travaillées, mais toujours dans cette idée de douceur. On n'en voit pas moins les personnages s'émouvoir, se surprendre, souffrir et vivre de petites victoires, pas à pas.

Ce manga n'est pas une simple histoire romantique racontant les tribulations de deux personnes. S'il est classé dans la section « romance », le côté romance y est multiple, et à la fois, utilisé de manière aussi réaliste que « cru ». Pas cru dans les mots, dans les gestes, etc, non, simplement, une histoire d'amour ne se termine pas toujours bien, et elle ne s'en achève pas pour autant toujours « mal ». Il n'y a pas de jugement posé sur le dénouement (ou non) d'une relation, ici. Les sentiments sont beaucoup à sens unique, ou alors s'effondrent quand l'un des personnages réalise que la vie n'est pas un beau conte de fée qui finit nécessairement sur une happy ending. C'est simplement ancré dans le réel, et les différents protagonistes, étudiants se muant en adultes, apprennent à accepter la réalité de ce monde, à accepter que l'amour ne se partage pas toujours, et se décline alors de bien des manières.

Rien qu'à ce niveau-là, « Celle que je suis » est vraiment un récit qui s'ancre dans le monde tel qu'il est, sans masques, sans faux semblants. C'est une histoire d'acceptation, à tous niveaux, et par tous les personnages. Aucun n'est épargné quand il s'agit de se déciller, d'apprendre à vivre en adulte, à oublier ses rêves d'enfant.

Et pourtant, cette histoire, c'est aussi un appel à l'espoir, c'est aussi montrer que ces rêves, s'ils ne seront jamais aussi beaux que dans la fiction, peuvent se réaliser. C'est une réelle leçon de vie, qui nous fait suivre les pas de jeunes hommes et femmes qui doivent apprendre à accepter ce qui ne peut pas changer, et de changer ce qui peut l'être. de composer avec la réalité pour trouver une stabilité, un bonheur qui certes, sera toujours teinté d'ombres et d'accrocs de souffrance, mais dans lequel ils pourront évoluer et grandir, se trouver et s'épanouir.

Le personnage de Yûji est central à l'histoire, évidemment, même s'il n'est pas le seul protagoniste que l'on suit (et je ne détaillerai pas outre mesure, mais j'ai été très touchée par Masaki, j'ai eu un pincement au coeur pour Ayumi, j'ai souffert pour Etsuko, et j'ai adoré Tigre).

Yûji, au début de l'histoire, rêve dans le secret de son coeur d'être une femme. Ce rêve, il l'a presque étouffé, l'a enfermé si profond qu'il n'ose même pas vraiment y penser. Mais il n'en déteste pas moins son corps, ce corps masculin, qui change, qui devient plus solide, plus épais, plus viril, alors qu'il devient un adulte. Il a peur de ces changements, il ne les accepte pas, et pourtant, il n'a pas le choix.

Lorsque sa soeur laisse chez lui des accessoires de femme, il ne peut s'empêcher de les essayer. Passer la robe, mettre une perruque sur sa tête, et là… c'est comme si la magie, enfin, se faisait. La personne qu'il voit dans son reflet est femme, et cette femme… c'est lui. C'est vraiment lui. Ou plutôt elle.

Au cours du récit, le masculin se change doucement en féminin. Il y a évidemment un moment du récit où les choses basculent, mais malgré tout, ce changement de pronom personnel se fait tellement doucement qu'on le remarque à peine. C'est tellement en accord avec les changements de Yûji, c'est tellement juste que c'en est normal. Alors qu'il s'accepte en tant que femme, il accomplit de lui-même ce changement de pronom qui lui correspond mieux.

La transidentité est abordée ici avec justesse, sensibilité et réalisme. Yûji est complètement femme, et pourtant, iel n'accomplira pas les changements physiques qui pourraient le rapprocher plus encore de ce genre auquel iel appartient. Un personnage clef du récit nous expliquera son propre choix de rester homme physiquement et aux yeux du monde, nous éclairera en douceur sur ce que subissent les trans', qu'ils soient transformés ou pas, socialement parlant, mais pas seulement, également au fond d'eux, dans leur manière de se percevoir, etc. C'est poignant, touchant, triste, et pourtant, c'est dit avec tellement d'assurance, dans un tel contexte de confiance et de sérénité qu'on se sent apaisé. Et Yûji, pour la première fois, peut se dire, peut se sentir compris.e, et, en se sentant moins seul.e, iel fait un bond énorme en avant, dans sa compréhension d'iel, dans son acceptation, aussi. Les rencontres qu'iel fait, l'acceptation des personnes qui lui sont chères, vont lui permettre, simplement, d'apprendre à vivre, chrysalide et papillon à la fois.

Ce manga est juste un immense coup de coeur. Il n'est pas joyeux, et les larmes que l'on verse ou retient ne sont pas toujours des larmes d'émotion « positive », parfois ce sont aussi des larmes de tristesse ou de mélancolie. Malgré tout, cette histoire bouleversante est réellement une histoire d'acceptation, et les émotions qui m'ont traversée étaient majoritairement de belles émotions. Entre légèreté, nostalgie, sérénité et tendresse. C'est une histoire lumineuse, mais cette lumière-là est plus pastel que colorée. C'est poétique, lyrique, délicat, et juste magique. Une magnifique leçon de vie, et une belle entrée dans le monde si sensible de la transidentité.

Aurélie pour le blog d'Amabooksaddict

Lien : http://amabooksaddict.blogsp..
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J'étais impatience de découvrir ce nouveau titre des éditions Akata qui va se conclure en deux tomes. Il est dans la même lignée qu'Éclat(s) d'âme, série déjà terminée en 4 volumes (tome 1, tome 2, tomes 3 et 4).

L'histoire se déroule dans les années quatre-vingt. On fait la connaissance de Yûji Manase, un étudiant qui vit avec deux secrets qu'il n'ose pas révéler. Il est amoureux de son ami de longue date Masaki Matsunaga et il se sent mal dans son corps d'homme. C'est en ayant entre les mains la robe de sa soeur que sa vie va basculer.

J'ai tout simplement adoré ce titre. J'ai été séduite par la qualité graphique du manga, les dessins sont magnifiques: sans trop fioriture, avec un coup de crayon délicat qui met en avant les expressions du visage des personnages, encore plus celles de Yûji qui m'a bouleversée à travers sa recherche identitaire. le malaise qu'il ressent vis à vis de son corps m'a rappelé le film Danish girl qui relate l'histoire de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener. Souvent il est difficile de vivre avec son propre corps quand on ne l'accepte pas mais il est encore plus difficile d'être un homme et de sentir femme et vis versa.

L'histoire est émouvante et on est encore plus touchée par Yûji qui vit dans une époque où la réflexion sur l'identité de genre n'était pas encore répandue. le personnage se sent seul sans personne avec qui il peut parler de toute cette transformation qui s'opère en lui. J'étais triste de voir que parfois il se disait être « pas normal » à ressentir toutes ces choses, de rêver d'être une femme alors qu'il est né homme.

Des dessins magnifique, une histoire bouleversante et un personnage que l'on a envie de prendre dans nos bras. Un manga engagé sur l'identité de genre au coeur des années 80. Une belle pépite d'émotion.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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À nouveau, Akata dégaine un sujet sensible et profond de sa besace pour nous offrir un manga atypique comme on aime en lire chez eux. Avec Celle que je suis, c'est un thème très délicat qui est abordé puisqu'il s'agit de l'identité genrée mais dans un contexte bien plus complexe qu'on ne pourrait le penser car l'action est située dans les années 80.

Il faut bien se remettre dans l'atmosphère de cette époque pour réaliser tout le dilemme du héros, Manase. Si de nos jours, en 2019, il est déjà très compliqué d'accepter qui on est même lorsque la situation est propice, imaginez la difficulté que cela représentait quelques décennies en arrière. Alors que l'homosexualité était majoritairement montrée du doigt comme une tare, une maladie, une déviance malsaine, la question du genre et de l'identité sexuelle restait fortement tabou.

C'est précisément cette déchirure identitaire que Yûji expérimente, seul avec ses doutes, ses interrogations et cette lutte de chaque instant de se voir devenir un homme alors qu'en son âme, il se sent femme. Encore une fois, si aujourd'hui c'est un sujet aborder plus ou moins librement par les médias, à l'époque un individu en proie à ce questionnement existentiel était isolé et savait qu'il aurait du mal à trouver quelqu'un avec qui partager ses doutes.

Tout ceci est parfaitement retranscrit dans cette histoire où nous découvrons en même temps que le héros une nouvelle évolution dans l'acceptation. L'acceptation d'être qui il est vraiment, en tout cas les prémices de cette acceptation qui sont parfaitement décrites dans ce premier tome qui introduit un personnage attachant et authentique. On le suit dans son intimité, celle où il s'autorise ce qui lui est interdit en société, une société qui n'est pas encore prête à s'ouvrir à ce qui s'apparente à un 3° sexe.

J'ai bien l'intention de poursuivre ma lecture de cette histoire dès que le prochain tome sortira, car si le cadre donné est celui des années 80, il me semble qu'à plusieurs niveaux il est encore et malheureusement d'actualité. Les réflexions induites par ce manga sont essentielles, à mon avis, et je ne suis pas étonnée qu'un éditeur tel qu'Akata les mette en avant dans cette publication qui mérite qu'on s'y attarde.
Lien : http://www.voluptueusementvo..
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Un manga qui traite de la transidentité.
Dès le départ, c'est un sujet difficile à traiter. L'auteur nous met dans la tête du personnage et nous fait vivre ses interrogations et ses doutes. Dommage, la démarche est perturbée par une histoire d'amour qui atténue les ressentiments, le vécu et le cheminement du personnage principal.
Un bon départ quand même pour en parler.
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Une lecture prenante.
J'ai l'habitude du BL, mais là le sujet diffère quelques peu. C'est beaucoup plus sérieux et réaliste. Les personnages sont attachants et très bien écrits. Masaki est pas mal charismatique et son côté rentre dedans le rend sympathique. On comprend vite qu'il est le centre de son monde, et comme tout les beaux gosses, tout le monde est amoureux de lui... Les filles sont intéressantes également, même si forcément, on a envie de tenir avec Manase. Celui-ci est vraiment intéressant, d'une fragilité et d'une douceur qui nous font immédiatement ressentir de l'empathie pour lui. Quant à Tota, il m'a plu dès le début.
Les dessins sont jolis également, et rendent parfaitement justice au propos.
C'est donc un très bon tome qui donne envie de connaître le dénouement de tout ceci.

OK Tier.
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Celle que je suis ou quand un jeune homme questionne son identité de genre et se découvre davantage femme.

Sensibilité, justesse des sentiments, ambiguïté de la relation à l'autre, poids de la société sont les éléments qui composent l'histoire de ce manga.
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Yûji Manase est un jeune étudiant qui cache plusieurs secrets. le premier est son amour pour son meilleur ami Masaki Matsunaga, un Don Juan à la réputation sulfureuse, le deuxième est son malaise vis-à-vis de sa famille mais également, et principalement, par rapport à son corps trop masculin.

Yûji arrive à enfouir ses désirs, jusqu'au jour où sa soeur laisse chez lui une robe. C'est le déclic, Yûji adore sentir le tissu fin sur sa peau et l'aspect que la robe donne à son corps. Dans son appartement, c'est une libération qui s'opère, mais ce nouveau secret pèse également sur sa conscience. Car il sait qu'il n'est pas normal, il est seul et il ment ? Il cache précieusement son secret au fond de son coeur. Yûji n'a pas de repère, l'histoire se situe dans les années 80, il n'a pas internet et il ne sait pas où chercher des réponses à ses questionnements.

À côté de ses sentiments tumultueux et opposés, on s'intéresse également aux autres membres de son club et à leurs relations. Ce sont des jeunes adultes qui avancent chacun comme il peut face aux épreuves de la vie.

Ce premier tome de Celle que je suis est focalisé principalement sur la redécouverte de Yuji sur lui-même et de ses vrais sentiments. Yûji cherche à mettre des mots, à trouver sa place pour se sentir bien. Mais il y a aussi la douleur de la solitude, l'embarras, la crainte du jugement et du regard des autres. C'est un personnage renfermé et qui se cache derrière l'image lisse et parfaite qu'il peut renvoyer aux autres, il reste dans le cadre qu'il a toujours connu. Cependant, c'est aussi une personne qui a besoin de s'ouvrir aux autres pour ne pas étouffer.

Celle que je suis est une oeuvre délicate et cela est accentué par le trait de Suwaru Koko, qui nous montre l'ouverture d'une boite de Pandore avec finesse. On est néanmoins curieux de voir en quelle chrysalide Yûji va se transformer et si son esprit trouvera la paix.
Lien : http://onirik.net/Celle-que-..
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Bingo Morihashi nous offre dans Celle que je suis un nouveau traitement de la transidentité. Il s'agit d'un roman en 6 tomes, édité également chez Akata, dans la même lignée que le manga présenté dans cet article. Je me suis procuré le tome 1, avec l'espoir de retrouver la sensibilité et la subtilité présentent dans le manga.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si je n'aurai pas rechigné sur un troisième tome, pour prendre plus le temps de développer les personnages, aller plus loin dans l'histoire et dans le traitement de certains sujets. On a le temps de s'attacher à eux, mais on les laisse partir beaucoup trop vite, les pages défilant sous nos doigts sans compter. le style est agréable et la lecture facile.
Lien : https://leslivresdepoppy.com..
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