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Les enquêtes de l'Inspecteur Mic tome 1 sur 4
EAN : 9782373476804
67 pages
OXYMORON Éditions (01/03/2019)
2.88/5   4 notes
Résumé :
L’inspecteur MICANEL alias l’inspecteur MIC, jeune policier parisien talentueux, est chargé d’enquêter sur l’assassinat d’un vieil homme riche retrouvé étranglé au matin dans sa chambre. Les premières constatations font état d’un meurtre crapuleux. Pour autant, l’inspecteur MIC ne peut se départir d’une intuition qui lui souffle que la scène de crime a été maquillée. S’il ne s’agit pas d’un vol par opportunité qui a mal tourné, le seul suspect à qui bénéficierait la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Alfred Mortier est un écrivain et journaliste né à Baden-Baden en 1865, naturalisé français en 1900 et mort à Paris en 1937.

Il fut élevé à la distinction de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1930 et je vais m'arrêter là sur sa biographie, car je n'en sais pas beaucoup plus et, comme toujours, je ne m'intéresse pas à la vie des artistes, seulement à leur oeuvre.

Question oeuvres, Alfred Mortier est principalement connu pour des oeuvres poétiques et théâtrales. Pourtant, en 1937, probablement juste avant sa mort, sort un livre, signé de son nom, intitulé : « Les enquêtes de l'inspecteur Mic. Mémoires d'un policier ».

Cet ouvrage est composé de 7 chapitres qui se révèlent, en fait, être 7 courtes enquêtes de l'inspecteur Micanel, alias l'inspecteur Mic.

« L'alibi » est la première enquête du recueil, une enquête de 13 000 mots.

L'inspecteur Micanel, que tout le monde surnomme Mic depuis son adolescence, est un jeune policier tout juste quarantenaire, de taille moyenne, à l'allure robuste, au regard franc, à la bonne éducation, ayant sa licence de droit, passionné par son métier. Il est intelligent, aime la logique bien qu'il soit artiste de l'âme (il peint parfois), rigoureux, méthodique, mais également imaginatif et qui se laisse guider par son intuition.

Et c'est cette intuition qui lui fait dire, contrairement à tous ses collègues, que le crime d'un vieil homme riche n'est pas le fruit d'un crime crapuleux commis par un professionnel, mais que la scène du crime a été maquillée pour faire croire à cela. Les choses sont trop précises, trop évidentes, pour être le résultat du hasard.

Mais comme il n'a pas d'indice pour étayer cette hypothèse, l'inspecteur Mic ne contredit personne et va se lancer dans son enquête qui le met sur la piste du neveu de la victime, l'unique héritier de la fortune du défunt.

Il est celui à qui profite le crime, de plus, il possède l'une des rares clefs permettant d'entrer dans les lieux, mais il a un solide alibi, il était à Cannes depuis plusieurs jours et tout le démontre, depuis son voyage en train pour venir auprès de son défunt oncle, jusqu'aux divers témoignages de sa présence à Cannes et ses alentours les jours précédents.

Oui, mais voilà, là encore, tout est trop parfait, l'alibi est trop indiscutable, pour qu'il soit, là aussi, l'unique fruit du hasard. Tout semble avoir été étudié à l'avance, chorégraphié, millimétré. Mais comme l'inspecteur est cartésien, il ne croit pas au don d'ubiquité et la logique voudrait qu'il abandonnât cette piste...

À partir d'une intrigue simple : un crime, un coupable logique, voire évident, mais qui possède un alibi en béton armé, Alfred Mortier nous livre une première enquête de l'inspecteur Mic relativement classique, tant dans la forme que dans le noeud de l'énigme (du moins pour l'époque).

Il est étonnant qu'un auteur de plus de soixante-dix ans se soit confronté pour la première et unique fois au genre policier. Cependant, je ne trouve nulle autre trace d'incursion dans ce genre précédemment.

Pourtant, on peut assurer que l'auteur maîtrise les codes du genre ainsi que ceux du récit court, puisqu'il livre ici une première enquête de bonne facture avec un personnage principal qui s'il ne brille pas par une originalité folle, n'en possède pas moins un certain charisme ce qui, pour un récit de 13 000 mots, est déjà pas si mal.

L'inspecteur Mic est d'ailleurs à l'image de cette première enquête, dans le fond et dans la forme, sans être enthousiasmant, il se révèle plaisant et agréable à suivre ce que bien des auteurs habitués au genre policier n'ont pas toujours réussi à produire.

Au final, une première enquête intéressante, surtout de la part d'un auteur peu habitué à oeuvrer dans le monde du polar et qui donne envie de découvrir les autres enquêtes de l'inspecteur Mic.
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Un vieil homme riche est assassiné chez lui. Homme sans histoire et promis encore à quelques belles années de vie, rien ne laissait supposer sa disparition si vite. L'inspecteur Mic, malgré les indices qui s'accumulent et qui assènent la théorie du cambrioleur surpris qui tue le propriétaire des lieux, ne peut se résoudre à cette version. Pour lui, le coupable est le neveu, seul héritier de la fortune, mais son alibi est en béton.

Alfred Mortier (1865-1937) est un journaliste et écrivain. Sa série sur l'inspecteur Micanel, dit Mic, débute par ce titre L'alibi et Alfred Mortier s'y présente comme le secrétaire du policier qui rédige le récit de ses aventures à l'aide des notes et dossiers d'icelui.

Comme pas mal de romans populaires de ce type dont je parle depuis quelques semaines, L'alibi est assez court et pourtant, à travers quelques phrases, l'auteur parvient à dresser le portrait psychologique de son héros, à grands traits certes : Mic s'appuie sur des faits, mais se fie à son intuition : "Au fond il y avait en ce policier, à côté du réaliste, un poète, un imaginatif disposé à nier la réalité. Mic était un hégélien sans le savoir. [...] A côté de la raison raisonnante, il y a la raison intuitive, et plus loin encore, plus au tréfonds de notre être, un instinct surprenant, qui crée des images informes aspirant à prendre forme. C'est cette espèce d'instinct qui, sans doute, avait dû fermenter en lui, sans que sa volonté consciente y fût pour rien."

Un peu plus complet que pas mal d'autres romans du genre, plus fouillé, plus travaillé. On se demande bien comment Mic réussira, car nul ne doute qu'il finira par gagner, à démonter le si bel alibi du neveu. On reste loin des cadors policiers de l'époque et d'avant, les plus connus, les stars qui vivent encore aujourd'hui, mais Mic est un flic qui gagne à être connu.
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L'ho trovato divertente e anche originale. L'ho trovato anche abbastanza improbabile. È bizzarra l'idea di puntare da subito il dito contro l'ovvio colpevole (di solito i polizieschi passano il tempo a cercare il colpevole), e passare il resto del racconto a cercare il modo di incastrarlo. Mi piacerebbe sapere chi paga le spese del vitto e alloggio a Cannes: la prefettura di Parigi? Sì, lo so, sono venale.
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