Citations sur Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XIV (1/2) (22)
- Eh bien, Fouquet, qu’en pensez-vous ?
- Le roi est trop ami des plaisirs, il se fatiguera vite de cet exercice fastidieux qu’il prétend assumer.
- N’y voyez-vous pas un frein à vos projets toujours plus ambitieux ?
- N’arrive que ce qui doit arriver mon ami…
Dialogue entre Mazarin et son confesseur :
-Songez à vos péchés : tout ces biens, cet or, ces tableaux et sculptures... Ont-ils été acquis honnêtement ?
-Ils ne sont que le fruit des mes bénéfices ecclésiastiques.
La nuit du 6 janvier 1649, après la fête des rois mages, la famille royale quitta Paris pour se réfugier dans le château vieux de Saint-Germain-en-Laye. […] Le jeune Louis gardera ancrées en lui la peur, la fuite et l’humiliation subie lors de ces jours sombres. Il vouera son règne à contrôler la noblesse et à ne pas dépendre d’un ministre trop important.
[Mazarin] Je pars rassuré de vous savoir si bien disposé à gouverner par vous-même. Entendez les avis de vos ministres, mais fiez-vous à votre bon sens, à votre jugement. Je vous confie Colbert, qui saura vous aider à être vous-même.
Sans avoir la moindre sympathie pour le souverain, on peut le plaindre comme homme.
Les premières fois sont parfois chaotiques, mais offrent de merveilleux souvenirs.
Un roi est constitué de tous les organes communs, même les oreilles. Alors, prenez garde de ne point médire trop fort à l’avenir.
- Monsieur Fouquet, aimez-vous la chasse ?
- Je suis comme Sa Majesté, Madame du Plessis… Tout dépend du gibier. Comme le roi – qui ne boude jamais son plaisir – je pense que cela permet d’isoler de jeunes biches.
[Louis XIV] Le miroir est la plus belle des armes de séduction, car on s’y conquiert soi-même.
Palais du Louvre Mars 1661
Le Roi :
-Je suis bien triste de la disparition de Monsieur le Cardinal.
La Reine Mère :
-Vous ?! Vous ne l'aimiez guère et vous êtes souvent plaint de sa tutelle !
Le Roi
-Il a été mon parrain, mon précepteur, l'ouvrier du maintien de ma position sur le trône.Il a sauvé ma couronne.Mais vous-même, n'êtes -vous pas affectée de son décès ?
La Reine Mère :
-Il s'est servi de moi, puis m'a écartée.
Le Roi :
-J'avais confiance en lui, et je crains que sa mort n'amène le chaos. Rien que d'y penser...
La Reine Mère
-Mon fils ressaisissez-vous. Votre trône est solide. La France est unie derrière son monarque.
Le Roi :
-J'ai le sentiment que les haines sont prêtes à refleurir, les affaires de l'Etat sont partagées entre tant de mains dont les intérêts sont parfois contradictoires...Parlement, nobesse, financiers, états provinciaux...Le cardinal savait bien habilement jouer sur l'équilibre de ces forces. Il y a à la cour bien peu de fidélité.