Les fils du ciel

Les fils du ciel, roman immersif en terre africaine retrace la vie d'Abraham, fruit de l'amour de son père François Hugo, blanc, porté vers la belle Lindiwe, domestique noire.
Né métisse et dans l'ombre, Abraham connaîtra les rivalités, le racisme et la folie des siens en cette période délicate de la fin du 19eme siècle.
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La rencontre d'Abraham avec la jolie Elize scellera à jamais son destin.
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Véritable immersion en terre rouge, ce roman se lit sans ennui et intéressera autant les amateurs de saga que d'histoire. Fin des années 1800, le peuple Zoulou fera face à l'invasion britannique conduisant ce peuple dans une guerre sanglante.
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J'ai lu ce livre avec grand plaisir, lui reconnaissant une fluidité des plus agréables avec ses chapitres très courts. On sent beaucoup de virilité ici, l'aspect émotionnel est en sourdine et pourtant c'est une histoire captivante et entraînante. Qui aurait peut-être mérité d'être un peu plus détaillée pour y ressentir toute la moiteur africaine avec un parler un peu moins moderne pour crédibiliser davantage cette histoire. Même si le côté historique n'est pas ce que je préfère, j'ai aimé ce livre qui m'a fait voyager loin à l'époque des inégalités sociales et ethniques.

J'avais adoré le premier roman de Philippe Morvan, Ours, et il a fallu patienter au moins deux ans pour lire le second. Je me suis précipité sur le ebook du coup, plus rapide ! Bon, ne faisons pas durer le suspense, je n'ai pas été déçu. Un fabuleux roman qui se déroule dans l'Afrique du Sud du 19e siècle, l'histoire d'un jeune métis, Abraham, qui se débat avec les problèmes de son époque (guerres, racisme, cultures différentes) et la couleur de sa peau. Un personnage qui marque ! Sans dévoiler l'histoire, il y a plein de rebondissements tout au long de chapitres assez courts, ce qui en fait un vrai page-turner que l'on ne lâche à la fin qu'avec regret. Un super moment de lecture !

Une sortie que je ne voulais pas rater et je ne suis pas déçue ! On retrouve le style poétique et direct de l'auteur de Ours que j'avais beaucoup aimé. Sans dévoiler l'intrigue (car il y a pas mal de coups de théâtre) je peux dire qu'on ne s'ennuie pas au cours de ces presque 500 pages d'une épopée grandiose au coeur de l'Afrique du sud du 19eme siècle. Les scènes de batailles (même si ça n'est pas ma tasse de thé au départ) sont remarquablement décrites, on s'y croirait... Comme pour son précédent roman, les chapitres sont courts, ce qui rend la lecture très fluide. J'y ai retrouvé à la fois l'influence d'un Wilbur Smith pour la trame (mais le côté réactionnaire en moins) et d'un André Brink pour la forme. Un superbe roman contre tous les racismes et le rejet de l'autre.

J'ai pris un peu de temps pour encaisser la lecture de ce gros livre de près de 500 pages que j'ai lu en un week-end. Un peu de temps pour laisser retomber mes émotions. C'est un roman qui se déroule en Afrique, en un temps pas si éloigné où l'esclavage avait été remplacé par le travail forcé. Un temps d'avant l'apartheid, mais où tout se mettait déjà en place... C'est un roman plein d'amour, plein de haine. Plein, tout simplement. J'avais déjà dévoré Ours, le précédent roman de l'auteur, mais celui-ci est presque encore plus addictif. Si vous aimez l'action, précipitez-vous ! Si vous aimez l'Afrique, précipitez-vous ! Si vous aimez les rebondissements incroyables, précipitez-vous ! Si vous aimez l'écriture, précipitez-vous ! Si vous aimez lire, précipitez-vous ! Voilà, moi j'ai kiffé grave, et ça suffit à mon bonheur.

1859, Afrique du Sud. « Il était le maître, et elle la domestique. Sa chose à lui. Elle avait donc décidé de ne retenir que la protection que lui assurait le baas face à la nooi, qui la rudoyait sans aucune raison à longueur de journée » (p. 33) La grossesse de Lindewe est la conséquence des assauts de son maître, un riche Afrikaaner. Elle est noire, il est blanc et leur fils est métis. Hélas, la très jeune fille meurt, deux jours après la naissance de son enfant. Abraham est élevé avec ses demi-frères, blancs, ce que n'accepte pas la nooi, la maîtresse de maison. Il est très proche de Samuel, né un mois avant lui. Avec Paul, l'ainé, qui est influencé par sa mère, les relations sont difficiles. Tiraillé entre deux cultures, il aime profondément ses grands-parents maternels, issus d'une lignée de guerriers zoulous. Sa vie prend une tournure dramatique lorsqu'il tombe amoureux d'Elize. Contraint à l'exil, il rejoint le village zoulou dont est issue la famille de sa mère.


L'histoire se déroule, en pleine guerre des Boers, quand le pays est en feu et en sang. En 1877, les Britanniques annexent le Transvaal (the South African Republic). En 1879, la guerre est déclarée entre les Anglais et les Zoulous. Les Boers, les premiers colons de l'Afrique du Sud, qui n'ont jamais accepté l'annexion du Transvaal, rejoignent les combats. Une grande part est accordée au contexte historique. Cette période complexe de l'Histoire de l'Afrique du Sud est décryptée et expliquée. J'ai été captivée, même s'il m'a semblé que la dernière partie s'attardait beaucoup sur les combats. le récit est parsemé de termes zoulous et afrikaans, définis dans un lexique, qui renforcent la sensation d'immersion dans ces terres d'Afrique du Sud, à la fin du XIXe siècle.


Trop noir pour les Blancs, trop blanc pour les Noirs, il est difficile pour Abraham de trouver sa place et de se faire accepter.


J'ai été touchée par Abraham, rejeté par les uns et par les autres, en raison de sa couleur de peau. Il m'a aussi émue à travers les épreuves qu'il a subies, surtout pour celles dont il se sent coupable. Mais c'est l'injustice et la folie des hommes qui sont responsables des deuils qui ont jalonné sa vie. Son destin aurait été différent, s'il n'avait pas été trahi. Il m'a bouleversée lorsqu'il a appris certaines vérités, de manière très brutale. Dès les premiers chapitres, j'ai ressenti énormément d'émotion, à la lecture de son histoire. Il possède une double culture et c'est certainement grâce à elle qu'il a osé se battre contre l'intolérance dont il a été victime. J'ai aimé ses moments de révolte : le coeur pur, le courage en bandoulière, il refuse l'injustice et l'exprime. Il est opprimé, pourtant, son coeur ne se ferme jamais complètement.


J'ai adoré cette saga emplie d'aventures et d'émotion.


Je remercie sincèrement Doriane des Éditions Calmann-Lévy pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

C'est avec enthousiasme que j'ai lu le dernier livre de Philippe Morvan et je le remercie d'avoir pensé à moi sa fidèle lectrice.

J'ai lu tous ses livres et je savais déjà avant de le commencer que mes retrouvailles avec sa plume allaient être incroyables.

Une histoire familiale au milieu du XIX ème siècle qui se situe en Afrique du Sud dans une période sombre où les colons et les zoulous sans pitié faisaient couler le sang, ils détruisaient des vies, des amours et des rêves.

Il y a toujours des guerres où il y a des richesses.

La couleur de la couverture du livre déjà transporte le lecteur dans l'atmosphère du roman. Des couleurs chaudes, le parfum de l'Afrique, une coloration rouge comme le sang, la poussière de la terre brûlée et les arbres pour une dose d'espoir en l'humanité.

C'est avant tout un roman qui parle d'amour, d' un amour interdit en ces temps là qui donnera naissance à un jeune métis Abraham dont le destin sera très sombre. Chez la famille Hugo, les enfants grandissent ensemble malgré leurs différences, trois frères dont un coloured "métis", Abraham qui va devoir faire sa place au sein de sa famille. Pas de tolérance à cette époque où les colons blancs se croyaient déjà supérieurs aux autres.

La famille Hugo devra faire face à des situations dramatiques, tout commence quand ils grandissent et que notre jeune homme découvre l'amour avec Elize et là c'est le drame. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour le baas François Hugo et pour son fils un dur et long calvaire ne fait que commencer.

Racisme, haine, morts dans cette histoire c'est une tempête d'émotions, je peux vous dire que ces pages resteront gravées longtemps dans ma mémoire.

Tout une vie à découvrir des choses sur son passé et à se battre pour les siens mais qui sont les siens ? Abraham aura de terribles remises en question, sur ses choix, ses frères et ses souffrances.

J'ai été très surprise par cette histoire touchante qui m'a fait beaucoup réfléchir encore sur le problème de la différence, sur l'amour bicolor et sur l'avidité de l'humain à faire couler le sang pour de l'argent où de l'or.

Il m'a appris aussi énormément sur ce pays qui doit être magnifique et pouvoir voyager avec son âme c'est fantastique surtout en ce moment où les gens ne sont pas très bien à cause de cette situation, il faut s'évader comme on peux.

Je ne peux que vous conseiller de lire ce merveilleux roman et accrochez-vous.

Merci aux éditions Calmann Lévy


Lien : https://sabineremy.blogspot...

Déjà j'avais été conquise par "Ours" le précédent opus de Philippe Morvan. "Les fils du ciel" nous transporte dans cette Afrique du Sud déchirée, tiraillée entre les anglais, les boers qui se livrent des guerres sans merci et le peuple Zoulou au milieu de ce déchaînement de haine et de souffrance.

Les batailles engendrées par ce besoin de posséder sont extrêmement bien retranscrites et témoignent de toutes les horreurs qui ont pu se produire à cette époque.

L'auteur réussit l'exploit de ne jamais lasser, de nous entraîner dans cette saga terrible, de faire vivre ses personnages avec une vigueur sans cesse renouvelée qui affole un peu.

Et puis il y a Abraham et Elize, Abraham et Samuel son frère, les interdits religieux et raciaux qui seront toujours présents tout au long de la narration. Les us et coutumes de l'époque qui entraîneront le jeune Abraham vers une vie épique et souvent douloureuse.

Vous l'aurez compris, une saga que je ne suis pas prête d'oublier.

Abraham pourrait bien apparaitre comme un héros mythologique de l'Afrique du Sud, celle de bien avant le temps de l'arc-en-ciel. Mi-Boer, mi-Zoulou, fils d'un ciel qui s'effondre sans cesse sur sa tête de presque demi-dieu qui survit à de terribles épreuves, il est happé par des combats sans fin, sanglants et ineptes, dont la réalité historique nous rappelle que les peuples qui la composent ont écrit dans la violence la genèse de leur nation. Avec fougue, le récit palpitant de cette épopée tragique nous emporte au galop à travers l'immensité du veld.

Afrique du Sud - XIX ème siècle - Abraham, issu d'une relation adultère entre un riche propriétaire terrien et une domestique zoulou est élevé dans la demeure familiale avec ses demi-frères blancs et sa tyrannique belle-mère.
Trop blanc pour les uns et trop noir pour les autres, le jeune garçon sera tiraillé entre deux mondes que tout oppose....

Vous en avez ras-le-bol de la grisaille et du confinement? Ce roman est pour vous.
Philippe Morvan nous offre un vrai dépaysement en nous entraînant en Afrique où l'esclavage a fait place au travail forcé, même si la démarcation entre les deux est ténue.
Vous ferez la connaissance des Zoulous, peuple fier et combatif dont les légendes berceront l'enfance d'Abraham.
Malgré 500 pages de lecture, l'auteur réussit l'exploit de ne pas nous perdre en cours de route ni de nous ennuyer tant les rebondissements sont légion et les scènes d'action très réalistes.
Pour couronner le tout, des personnages forts, fouillés et attachants font de cette sage une vraie réussite!
Même si après "Ours" le talent et le don de l'auteur à nous transporter dans des contrées lointaines ne sont plus à démontrer, il les confirme une fois de plus.

Aujourd'hui je vous embarque dans un voyage en terres africaines ! Mais je dois vous prévenir, si les paysages vont vous faire rêver, ce n'est pas le cas du récit.

Les fils du ciel retrace l'histoire d'Abraham Hugo, un garçon né d'un père blanc afrikaner et d'une mère noire zoulou. Il est riche de ces deux cultures et pourtant personne ne le verra jamais de cette façon car nous sommes à la fin du XIXe siècle et le colonialisme fait rage. Toute sa vie, Abraham va devoir se battre contre l'une ou l'autre de ses origines, parfois même contre lui-même, pour survivre dans cette époque coloniale profondément raciste et cruelle.

Dans ce roman, pas de pitié. L'auteur nous écrit la dure réalité des choses : c'est la guerre, les gens se battent, les gens meurent. Entre la peur de l'autre et la soif de pouvoir, rien n'arrêtent les colons. Et cette folie ne fait qu'engendrer colère et vengeance du côté des zoulous, si bien que la violence ne s'arrête jamais. Heureusement, certains personnages redonnent parfois un peu d'espoir comme la douce Elize van der Merwe, le premier amour d'Abraham, ou Samuel Hugo, l'un de ses frères, son "jumeau", qui malgré quelques erreurs aura toujours adoré et défendu son frère, ou encore Ouma Nandi et Oupa Thabo, les grands-parents zoulous aux histoires fascinantes.

Les chapitres sont courts, incisifs, et ne laissent pas le temps de souffler. J'aurais peut-être aimé parfois un peu plus de détails, qu'on prenne vraiment le temps de se fondre dans l'histoire. Pour autant, l'auteur n'a aucun mal à nous emmener, à nous faire voyager dans cette magnifique région d'Afrique du Sud, de Olifantspruit à Hlobane. le roman est d'ailleurs parsemé de mots en afrikaans et zoulou ce qui rend le récit d'autant plus réel.

Si vous avez le coeur bien accroché, je ne peux que vous conseiller cette lecture. Merci Calmann-Lévy pour cette découverte !
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