Les futurs de Liu Cixin, tome 6 : Proies et prédateurs

Je n'ai pas encore lu sa grande série le problème à trois corps mais j'apprécie ses adaptations en bande dessinée de certaines de ses nouvelles. Ses histoires sont toutes différents et parlent du futur de l'humanité sous différentes facettes. Dans ce futur, le Dévoreur, un envahisseur venu de l'espace, ous forme de tore s'apprête à manger la Terre pour en épuiser ses ressources et sa population.
Le début est très fort, on ne donne aucune chance à ces hommes et pourtant, un des émissaires leur donnent une chance de s'en sortir. Quelle imagination ce Liu Cixin ! L'agent du Dévoreur, une sorte de grand reptile féroce, parait peu sympathique à regarder (mais c'est le principe du méchant) et son homologue humain n'est vu que pour ses actions, il manque le côté émotionnel. Par cet envahisseur, Liu Cixin fait l'effet miroir de l'humanité : on ne cherche qu'à s'enrichir, s'agrandir sans penser à notre Terre. Encore un bon cru, bien relevé par les dessins de JD Morvan, même si j'ai trouvé le combat final un peu trop long et trop discutaillé (malgré la pertinence de certaines réparties).
#Proiesetpredateurs
#NetgalleyFrance

J'attends toujours avec une grande impatience les nouveaux albums de la collection Les futurs de Liu Cixin et nous voilà déjà à la sixième nouvelle adaptée. Cette collection plus que les recueils de nouvelles publiés, nous montrent l'étendu du talent du plus mondialement reconnu auteur de science-fiction Chinoise.
Dans Proies et Prédateurs où le futur et le passé se retrouvent confrontés l'un à l'autre, l'humanité devra de nouveau se surpasser pour faire face à une immense menace, celle de voir la planète Terre engloutie par le Dévoreur. S'engage alors une course contre la montre.
Comme très souvent en SF et encore plus chez Liu Cixin, la fiction sert à dénoncer, à mettre en garde, à se questionner sur l'humanité, nos sociétés. C'est une nouvelle fois le cas ici où l'on réalise facilement un parallèle entre la menace du Dévoreur et la menace écologique.
Si le scénario est une nouvelle fois très réussi, j'ai trouvé que graphiquement cet album était légèrement en dessous des autres notamment du premier La Terre Vagabonde. Globalement cela reste un bel ouvrage que je vous conseille d'acquérir. Si j'ai la chance de lire régulièrement en services de presse numériques les nouveaux tomes, je commande systématiquement un exemplaire chez ma libraire tant cette collection se doit d'être présente chez tous les amateurs de SF et de BD.

Je guette avec impatience la sortie des BD Les futurs de Liu Cixin qui sont créées par des auteurs différents à chaque volume.

Dans l'ensemble il y a une certaine unité dans les dessins qui, en dehors du thème, permet de savoir que l'on lit la même série !

Bien que n'ayant pas lus tous les volumes précédents, j'ai moins apprécié celui-ci, non pas tant par l'histoire, que par les dessins où j'ai trouvé les personnages un peu trop expressifs ! Pour ce genre je préfère des personnages moins détaillés, plus éthérés, afin de ne pas passer à côté des détails qui font l'essence du récit !

Aucun des futurs entrevus jusque-là ne fait rêver mais celui-ci est totalement “inhumain” car comme d'autres planètes, la Terre va être vidée de toutes ses substances et de tous ses êtres par un vaisseau-planète, avant de devenir un monde stérile et désert ! Comme à chaque fois, le parallèle est à faire avec des situations et des risques terrestres.

Ça n'en reste pas moins une très bonne série que je recommande et tout autant des beaux volumes que j'achète petit à petit.

#LesFutursdeLiuCixinProiesetPrédateurs #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Alors que des archéologues sont en pleine fouilles en Éthiopie, un étrange sanctuaire est mis au jour. S'y entremêle squelettes humains et ... de dinosaures, ce qui est fort improbable puisque des milliers d'années séparent les deux espèces. Alors qu'ils sont en pleine réflexion les archéologues sont surpris par une nuée de fourmis rouges qui les attaquent et les dévorent.
Au même moment l'ONU reçoit un message d'alerte, un objet non identifié serait en train de se diriger vers la Terre. le commandant Dongfang Zhiyan décolle d'une base militaire avec une unité de défense, l'arme thermonucléaire à leur bord. L'objet s'arrête d'un coup, il s'agit en fait d'un cristal leur délivrant un message.
L'espèce humaine est en grand danger, la Terre risque fort de disparaître ... le dévoreur de planète est en route, un anneau gigantesque qui se rapproche et absorbe toutes les ressources.
Troisième album que je lis des récits de Liu Cixin, il est prévu que la collection en compte une quinzaine. Dans cet opus un énorme vaisseau avec à son bord des êtres pour le moins particuliers. Cet "aspirateur" de ressources en forme d'anneau mettra un siècle à récupérer les richesses de la planète avant d'en recracher un noyau stérile. Comme tout bon film hollywoodien, un héros va se démarquer et tenter de sauver ses semblables, de la rencontre du chef de "l'escadron de la mort" et notre héros découle un dialogue non dénué d'un certain sens. L'histoire de la Terre et d'anciennes civilisations, la conquête humaine et le sort réservé aux vainqueurs sont expliqués comme un avertissement à notre société.
Une adaptation exceptionnelle et une représentation du dévoreur qui fait froid dans le dos.

Lien : https://stemilou.over-blog.c..

Dans une critique précédente, je disais que j'étais plutôt déçu de cette série d'adaptations d'oeuvres de l'écrivain Liu Cixin. Évidemment, le format BD - même composé d'une centaine de pages - ne permet pas de développer une histoire profonde et riche qui reste fidèle à l'oeuvre originale. Mais cet album arrive à tenir un récit plutôt convaincant, ce qui me réconcilie un peu avec cette série.
Un messager holographique arrive sur Terre pour prévenir l'humanité de la prochaine venue de l'Empire dévoreur. Ce peuple vit dans un gigantesque vaisseau en forme d'anneau qui dévore les planètes jusqu'à n'en laisser qu'une petite masse rocheuse. Les humains ont seulement un siècle pour se préparer et trouver une parade pour éviter la destruction de la Terre…
Je ne sais pas si Liu Cixin a lu du Marvel mais on reconnaît dans ce récit un emprunt à cet univers avec Galactus, le dévoreur de monde. La planète convoitée par le géant est prévenu par le Surfeur d'Argent - rôle tenu ici par… Cristal ! Tient tient, drôle de coïncidence. Blague à part, c'est une histoire assez originale tout de même qui se termine même avec une révélation très étonnante (même si le début du récit spoile un peu je trouve).
Je n'ai pas compris l'utilité de cette histoire d'humains qui existaient avant les premiers hommes (elle n'apporte rien au récit je trouve), par contre, le reste du récit est palpitant, notamment ce duel entre Grandes-Dents, l'émissaire du peuple des dévoreurs et Maréchal, le chef des armées terriennes.
Bref, c'est un album vraiment réussi qui me donne vraiment envie de découvrir la nouvelle de Liu Cixin derrière cette adaptation en BD de son oeuvre.

Une capsule extraterrestre vient mettre en garde l'humanité : la Terre est le prochaine proie de l'appétit sans limite du Dévoreur, un vaisseau-monde gigantesque en forme d'anneau qui ronge les ressources des planètes sur son passage jusqu'à l'os pour couvrir ses besoins de subsistance.
L'immersion dans l'histoire aura été plus difficile pour moi que les précédents tomes de la série. Ce stéréotype de méchant T-Rex représentant la civilisation du Dévoreur m'a paru un peu grotesque. Comment peut-il débarquer sur Terre, croquer le premier général venu, sans vraie réaction des humains qui l'entourent ?
Les dessins des paysages terrestres et spatiaux sont réussis. Mais les personnages m'ont semblé manquer de vie, traversant les pages sans nous laisser de trace, comme c'est parfois le cas avec Liu Cixin et ses récits s'étalant sur plusieurs siècles. Reste un militaire recevant une pilule de longévité… un ressort narratif un peu facile ?
Au bilan, malgré quelques trouvailles inventives, le scénario de ce tome aura trop manqué de crédibilité pour que je profite pleinement de l'histoire, qui restera pour moi une BD SF tout à fait correcte, mais un peu cliché.

Quelle aventure !

Une plongée dans de la science-fiction qui explore des idées et concept de manière très intéressante.

Nous sommes dans un des futurs de Liu Cixin, vite happé par les univers présentés, les histoires et les dessins.

De très belles planches, surtout celles du ciel, de l'espace, celles vues de l'espace et celles de nuit.

L'évolution du temps dans l'histoire est très intéressante et bien traitée. Nous retrouvons plusieurs lieux reconnaissables ce qui nous permet de reconnaître et nous sentir concernés. Les planches sont bien composées. L'histoire est rythmée de manière irrégulière, différente, ce qui reflète bien le fait qu'en tant qu'être humain nous avons peu de compréhension de l'infiniment grand, surtout du temps. Et de tout ce qui est grande échelle et les futurs possibles.

L'histoire et les thématiques ne sont pas si originales en soi mais à la manière dont elles sont explorées et développées rendent ce récit vraiment original.

Un démarrage assez classique mais très vite le lecteur est happé dans l'histoire, où se déroulent beaucoup de rebondissements, d'ellipses, d'action, de choix aux retombées importantes.

On constate les conséquences de décisions et l'enchaînement de réactions, d'événements, et à quel point cela affectera le ou les futurs. Une lecture qui amène de la réflexion au lecteur.

Très intéressante expérience de lecture et très curieuse de découvrir les autres livres de cette collection

Un nouveau tome de la série Les Futurs de Liu Cixin est sorti sur chez Delcourt et je n'ai pas pu résister et je l'ai tout de suite sollicité sur NetgalleyFrance. Il s'agit du quatrième tome de la série que je lis et je suis toujours aussi fan de ces nouvelles. Les dessins et la colorisation sont en parfait accord avec le texte.
J'ai encore pris beaucoup de plaisir à suivre ce récit de science-fiction, qui utilise le fantastique pour nous pousse à réfléchir sur la façon dont nous vivons et la place que l'on a sur terre.
Je vous recommande cette série qui nous fait beaucoup méditer sur nous même, notre rapport au monde qui nous entoure et que nous voulons laisser à nos enfants.

Une très belle découverte que cette collection qui adaptate en bd les nouvelles de Liu Cixin (que je ne connais pas encore) ou comment faire découvrir de la bonne SF au plus grand nombre ! J'adore !

Les graphismes et couleurs sont accrocheurs, surtout les planches sans dialogues qui sont super sympa.

Dans ce tome, l'Humain est encore vu comme un peuple guerrier mais qui fait tout pour se sauver des pattes du grand méchant Dévoreur qui veut lui piller ses ressources. Par la même occasion, Il détruit lui même sa planète pour construire des appareils sensés l'aider à s'en sortir. On voit bien la contradiction mais la survie avant tout.

Une très belle bd pour qui aime la SF et une très bonne lecture pour les novices.