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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Katherine Mosby nous plonge dans le New York des années 50 dans une intrigue très bien ficelée.
Gabriel et Spencer unis par des liens fraternels découvrent l'emprise d'une femme au charme insoutenable : Lilian Dawes.
Mais qui est-elle au juste ?
Une aventurière, une jeune femme perdue dans un monde où elle n'a pas de place.
L'écriture de Katherine Mosby est fluide, tendre, elle nous entraîne dans le secret vertigineux de cette jeune femme qui se double d'un autre secret, celui de la famille des deux frères.
On se laisse vite entraîné dans cette histoire qui s'intègre très bien au décor d'un New-York qu'on imagine bercé par la voix d'Élie Fitzgerald.
J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, aussi plaisant que le joli sourire de l'héroïne sur la couverture du livre.
Je vous le recommande.
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Gabriel Gibbs, à perdu son père depuis peu, et s'est fait renvoyer du pensionnat. Son frère aîné, Spencer, le recueille chez lui à Manhattan. Spencer est un apprenti écrivain, bohème. Lors d'une fête organisée par un ami de son frère, il fait la connaissance d'une jeune femme qui l'impressionne : Lillian Dawes. Les deux frères tombent amoureux d'elle. C'est une jeune femme indépendante et mystérieuse qui fait tourner la tête des hommes. L'histoire se passe dans les années 50, dans le monde bourgeois. le roman est très bien écrit. Un bémol tout de même, j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce récit ce qui me donne l'impression d'une lecture laborieuse, mais ce n'est que mon avis.
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Le passage de l'enfance à l'âge adulte est toujours une période difficile où il faut quitter le monde insouciant de l'enfance et se confronter à la réalité de la vie. Pour Gabriel Gibbs ce passage va coïncider avec le décès de son père, le renvoi de son lycée et la vie en commun avec son frère aîné de 10 ans, Spencer. Pour certains de telles épreuves auraient pu paraître insurmontables, mais pour Gabriel c'est un vent de liberté et de découverte qui va souffler. Il a le sentiment de vivre un rêve éveillé.

A vivre aux côtés de Spencer qu'il admire et vénère, qu'il envie pour son indépendance et ses relations, il va découvrir une vie de bohème dans le Manhattan des années 1950, dans une sorte de légèreté et de frivolité, n'ayant comme but que la journée qui s'annonce, observant la faune qui l'entoure et voyant émerger parmi celle-ci un visage féminin, une allure, une apparition qui va devenir une obsession. Lillian Dawes !

Dans cet environnement où les deux frères évoluent grâce à l'héritage de leur père, il n'est pas de mise de se préoccuper du lendemain, pour Spencer il n'est question que de son premier ouvrage à écrire et pour Gabriel il s'agit d'errer dans la ville, de rendre visite à droite et à gauche car son plus grand plaisir est finalement d'observer et de comprendre le monde où il vit désormais : ses règles, ses codes, les attitudes à avoir.

Et Lillian Dawes allez-vous me dire ? Oh je ne l'oublie pas, mais cette femme est pendant une partie du roman qu'une image floue que le jeune homme croise d'abord par hasard puis il se lance dans une sorte de traque afin de savoir qui est cette femme qui l'obsède, qui l'intrigue par son mystère et sa beauté. Tout le monde connait Lillian Dawes mais personne ne sait réellement qui elle est, ce qu'elle fait, tout le monde tombe sous son charme mais elle semble l'ignorer. Elle est là où on ne l'attend pas, dans les bras d'un danseur, puis en salopette d'ouvrier sur un chantier.

Qui est-elle vraiment ? A-t-elle un but ? Pourquoi porte-t-elle plusieurs identités ? Aventurière, espionne ? Toutes les pistes sont envisagées par le jeune homme qui est fasciné par l'aura de la jeune femme. N'est-elle qu'un songe, un fantasme ou finalement qu'une opportuniste ?

Katherine Mosby mêle habilement la superficialité de cette société et ses codes et l'univers que Lillian à créer autour d'elle, une sorte de manipulatrice qui a compris comment fonctionne la société et qui l'utilise pour trouver des réponses à ses questions.

L'auteure évoque avec une écriture très féminine, très précise la vie à Manhattan, les lieux et les conventions, le ton est léger en apparence mais elle scrute et analyse et ce qui m'a particulièrement intéressée c'est la relation fraternelle de Spencer et Gabriel, très forte malgré une apparente distance.

On pourrait penser que l'arrivée de Lillian Dawes va être un obstacle et va bouleverser cette harmonie, devenir un objet de convoitise pour chacun ? Katherine Mosby s'attache à ne rien révéler avant les derniers chapitres, voire dernières pages. le passage de l'adolescence à l'âge adulte se fera en douceur, avec des désillusions, des pertes mais sans drame. Même la disparition d'une tante aimée se fera avec une sorte de clin d'oeil, une dernière pirouette envers les biens pensants, la famille et la société.

J'ai passé un agréable moment de lecture, entre les frères Gibbs, avec Spencer l'apprenti écrivain, silencieux, sombre mais bienveillant avec son jeune frère, lui laissant une certaine liberté « surveillée ». On retrouve toutes les figures habituelles d'une famille bourgeoise avec les « coincés » et les « affranchis » en particulier avec le personnage des tantes Lavinia et Grace.

Je me suis installée au milieu de cette histoire, dans cette vie de bohème, comme spectatrice, où rien ne semble important, où seul compte le moment présent et la création, j'ai regardé et écouté Gabriel découvrir le monde des adultes, découvrir que même dans sa famille, sous le vernis apparaissaient des zones d'ombre.

J'ai aimé l'écriture efficace de Katherine Mosby, elle possède un charme fou et colle parfaitement au récit. Elle donne à presque tout ses personnages une face brillante (je pense à tante Lavinia, Clayton et Hadley) puis peu à peu les vrais visages apparaissent sous le vernis et se révèlent mais sans jamais devenir détestables.

Un seul petit regret, la véritable identité de Lillian m'a un peu déçue car je l'ai trouvé un peu « tirée par les cheveux » mais cela ne m'a pas gâchée mon plaisir. Ce fut un moment entre parenthèses, doux et chatoyant, un peu à la manière de Gatsby le Magnifique, où sous les paillettes plane le mystère.

Elle me raconta une longue histoire, étrange, poignante et familière, dans le sens où tout récit qui nous touche fait résonner une mélodie déjà connue mais cachée dans notre coeur, attendant d'être jouée par telle phrase particulière ou telle image et qui, une fois exprimée, prend sa place dans le lieu indéfinissable de l'âme. (p279)
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Très jolie histoire de deux frères bien différents, orphelins américains, riches, dans les années 1950, qui tombent amoureux d'une mystérieuse jeune femme, Lillian.
L'histoire tarde à démarrer mais on est très pris par l'ambiance et les personnages sont très attachants. La fin donne envie d'une suite …
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Dans ce roman, ils tombent tous sous le charme de Lillian Dawes. Mais moi, je suis aussi tombée sous le charme de Gabriel, jeune homme de 17 ans, de son frère Spencer et de la cocasse Tante Lavinia.
Gabriel, renvoyé de son lycée, s'installe chez son frère aîné, écrivain. Il découvre ainsi la vie de Manhattan, les week-ends mondains, les dîners d'intellectuels et surtout la passion amoureuse, très pudique pour l'énigmatique et jolie Lillian Dawes.
C'est une peinture de la société américaine des années 50, un peu dans le style Fitzgerald. L'auteur évoque très vaguement l'époque de McCarthy et la politique anti-communiste. C'est dans ce milieu que Gabriel va découvrir la vie adulte et les secrets de son père.
Les relations entre les personnages sont d'une grande pudeur mais je les ai parfaitement ressenties. L'amitié grandissante des deux frères, l'amour pour Lillian, l'honneur, le respect pour Tante Lavina sont exprimés avec beaucoup de délicatesse. L'hommage de Gabriel à sa tante est original et touchant.
J'avais adoré Sanctuaires ardents et Katherine Mosby devient ainsi une auteur que je suivrais particulièrement.
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A l'instar de Breakfast at Tiffany's, de Truman Capote, Sous le charme de Lillian Dawes nous présente des personnages en quête d'eux-mêmes dans cet immense bric-à-brac qu'est le New York des années 1950. Renvoyé du pensionnat, Gabriel, dix-sept ans, forge sa personnalité dans les rues. Soudain, pareille à Holly Golightly, Lillian Dawes surgit subitement dans son existence, entourée de mystère. Gabriel commence alors son éducation sentimentale, auprès de cette curieuse femme aux multiples visages et dont la véritable identité n'a de cesse de lui échapper. On est littéralement envoûté par ce roman qui nous entraîne dans une époque révolue, où semblait régner un climat d'insouciance: on retrouve des allusions à la chanteuse Ella Fitzgerald, ainsi qu'à la resplendissante actrice Veronica Lake. le style est sobre, agréable et limpide, c'est un vrai plaisir de lire cet ouvrage empreint de nostalgie. L'intrigue est bien construite, et les personnages sont bien explorés. Toutefois, le rythme est quelque peu lent, et certains passages sont rébarbatifs, étant donné qu'ils alourdissent la progression du roman, ce qui fait que le lecteur reste sur sa faim.
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C'est l'enthousiasme de Mango qui m'a poussée à lire le roman de Katherine Mosby, Sous le charme de Lilian Dawes. Et si je partage en gros son avis, car j'ai moi été séduite par celle qui n'est pas sans rappeler Holly, l'héroïne du roman de Truman Capote, Breakfast at Tiffany's, interprétée brillamment par l'inoubliable Audrey Hepburn, tout comme Gabriel le narrateur du roman, son frère et tous ceux qui un jour côtoient l'énigmatique Lilian et ses autres identités, j'ai trouvé la fin bâclée et précipitée. Non pas que celle-ci ne soit pas réussie ni n'ait un certain effet, mais quelques pages supplémentaires n'auraient pas nui. Ce qui ne m'empêchera pas de vous recommander chaleureusement ce livre. Parce que justement il y est question de livres et d'art. Et parce que j'ai adoré tante Lavinia. Voilà exactement le personnage qui m'a manqué toute ma vie! Je vous laisse faire sa connaissance, elle est aussi irrésistible que Lilian Dawes.

Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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