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sur 484 notes
Un serial killer s'immisce dans la vie de couples, s'installe dans leur grenier, les trace, jusqu'à trouver la faille qui l'intéresse. Une faille dont il se servira ensuite pour les monter l'un contre l'autre lorsqu'il les enlèvera pour un sordide jeu de l'amour, les séquestrant jusqu'à en tuer un sur les deux, laissant l'autre dans la culpabilité d'avoir laisser sa moitié mourir.

L'inspecteur John Mercer a déjà eu affaire à lui, sans pourtant réussir à mettre la main dessus. Il en a perdu un homme de son équipe, et a bien failli y laisser sa raison. Après une longue période de dépression, Mercer reprend du service, avec dans son équipe, le tout fraichement débarqué Mark Nelson.

C'est ce moment précis que notre homme, avide de haine, agissant au nom du Diable qu'il incarne, et exerçant un machiavélisme exacerbé et redoutable, choisit pour refaire surface. S'ensuit alors une chasse à l'homme haletante et parfaitement orchestrée.

Steve Mosby signe un thriller efficace et bien ficelé. Quelques maladresses, erreurs du débutant dirons-nous, gommées par l'habileté narrative et l'imagination de l'auteur qui sait jouer avec nos nerfs.
J'ai lu pas mal de critiques négatives de ce roman, lui reprochant sa facilité, son empilement de cadavres et sa violence gratuite… Je n'ai pas bien compris ses allusions n'ayant rien trouvé de tout cela, mais on peut toujours en discuter…
En revanche effectivement, Un sur deux n'est sans doute pas le thriller du siècle, mais tout de même une excellente lecture (pour ma part).
Et si vous avez un grenier chez vous, un conseil, allez y faire un tour pour vérifier que tout est bien en place…

Un thriller psychologique glaçant et addictif à conseiller aux amateurs du genre.
Lien : http://casentlebook.fr/un-su..
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« Un sur deux » est un polar puzzle de Steve Mosby où plusieurs enquêtes et meurtres s'entremêlent pour pointer du doigt un tueur « à la toile d'araignée ». Des meurtres sadiques, un tueur au masque de diable et une enquête menée par un duo de flics. Des couples se retrouvent dans la ligne de mire d'un tueur qui n'épargnera qu'une seule personne.

Premier roman de Steve Mosby, « Un sur deux » promet aux lecteurs un thriller d'exception, haletant et exaltant. L'enquête principale est un vrai combat contre la montre, une dernière course poursuite entre les deux enquêteurs et le tueur.

Je dois avouer que la lecture du roman est très agréable et que les pages défilent à une vitesse incroyable. En revanche, la fin m'a semblé un peu grossière sur pas mal d'éléments et assez évidente. Je n'en dirais pas plus pour ne pas cacher le suspens, mais malgré cette petite déception finale j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.

En bref, un roman policier sympatique mais loin d'être extraordinaire. Cependant, ce permier roman qui laisse présager une jolie aventure pour Steve Mosby, en espérant qu'il ne répète pas les même schéma dans tous ses romans.

Lien : http://www.cappuccino-time.f..
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Un thriller de prime abord passionnant avec une intrigue qui tient en haleine, mais au final j'ai trouvé le dernier tiers décevant, brouillon, et assez dur à suivre
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J'ai lu ce roman il y a maintenant quelques années, mes souvenirs sont donc un petit peu flous. Je ne l'ai pas relu et ne compte pas le relire. Cette lecture qui m'a plu il y a maintenant un bout de temps me décevrait peut être aujourd'hui. Cependant je me souviens encore des grandes lignes et de la forte impression que m'a fait ce livre, et je vais essayer de la retranscrire de mon mieux.

Steve Mosby est machiavélique. Malgré quelques maladresses, il maîtrise son intrigue, joue avec les nerfs du lecteur de façon habile, et captive, ce qui est la moindre des choses lorsqu'on lit un polar. L'histoire ? Un psychopathe (eh oui, peut être pas original, mais ce sont souvent eux qui alimentent ce genre de récits) enlève des couples, puis les séquestre et les torture : son rituel ? son jeu ? Il en choisit un sur deux et décide qu'il le tuera. Seule chance de survie ? La victime n'a qu'à demander à ce que sa compagne/son compagnon soit tué(e) à sa place. Réaction naturelle de n'importe quelle personne en aimant une autre : "tuez moi à sa place !" Oui, le sens du sacrifice. Mais jusqu'où peut-on le pousser ? le tueur torture sa victime, la torture encore et encore, jusqu'à ce que son sens du sacrifice s'effrite, puis se brise - ou pas. Qui serait capable de supporter le pire par amour ? Tout le monde, dans les dires. Oui, mais dans les faits ? Cela pourrait ressembler à de la philosophie de comptoir un peu simplette, mais dans mes souvenirs, c'était plutôt bien traité. Mais le but ultime n'est pas de tester la force et la résistance de l'amour, ni leurs limites ; cela amuse notre homme mais ne le passionne pas. Quel est alors LE but ultime de ce comportement dément ?

Un roman sur les limites de l'amour et du sacrifice ou au contraire sur leur force indéfectible. Un roman effrayant, car le lecteur en couple ne peut pas s'empêcher de s'identifier, de se retourner sur son propre amour, sur sa volonté et sur sa force. Un roman lucide qui subvertit toutes pensées préconçues sur l'amour, nous tient en haleine d'un bout à l'autre et nous réserve une fin surprenante et réussie qui corrobore tout le roman.
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Surfant allègrement sur la vague lancée par la saga de films gores Saw, qu'il est loin d'égaler en termes de boucherie, ce roman, d'un auteur paraît-il prometteur, se veut un thriller psychologique à mi-chemin entre Shutter Island et Seven. Sauf que, malgré une idée de départ qui, à défaut d'être particulièrement originale, est assez intéressante, ce polar est loin d'avoir la saveur, la finesse et l'épaisseur des chefs-d'oeuvre du genre. La fragmentation des points de vue, qui crée une narration polyphonique, essaie de donner du rythme à l'ensemble, mais empêche l'adhésion du lecteur aux personnages et nuit à la montée de la tension, puisque les chapitres consacrés au couple enlevé et à leur calvaire sont minés par une alternance avec l'intrigue policière centrée sur Nelson et Mercer, où le souffle retombe inévitablement, malgré le compte à rebours façon 24H Chrono. Parfois maladroit, souvent artificiel, avec un rebondissement gros comme le Costa Concordia et usé jusqu'à la corde (non, non, pas le coup des jumeaux, quand même), ce roman, malgré les commentaires dithyrambiques qu'il a étrangement suscités, ne vaut guère mieux que la plupart des polars qui inondent le marché littéraire chaque été... (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Quand j'ai vu le titre, j'ai pensé à une clé littéraire donnée habilement par l'auteur. L'air inspiré de celle à qui on ne la fait pas, j'ai donc commencé ma lecture en sautant un mot sur deux. Cela a donné : On est obligés y, dit-, si n' as envie. Mercer regarda le, sans.
Je n'ai rien compris.
Déçue mais docte, j'ai recommencé en sautant un paragraphe sur deux. L'information est devenue rapidement lacunaire.
J'ai donc renoncé à croire que je m'engouffrais dans un Pérec. J'ai récupéré mon air pas inspiré (je n'ai pas dit idiot) et je me suis lancée dans ce qui s'avérait un… thriller (la zone thriller de mon cerveau semble avoir subi des dommages).
Un sur deux, c'est le nombre de morts (un) sur le nombre de vivants (deux) dans… un couple. le mort étant mort par la main d'un vilain tueur en série (de couples) et le vivant laissé vivant par le même (et non par un coup de chance). Avec culpabilité, trahison, et toute la batterie de sentiments que l'on traîne comme des casseroles quand on aime l'autoflagellation.

Mark, policier psychologue, s'y connait en autoflagellation lorsqu'il rejoint l'équipe du grand John Mercer, policier dépressif, au moment où une chasse à l'homme s'ouvre. le compte à rebours débute dès le premier chapitre (tiens, je n'ai pas essayé de sauter un chapitre sur deux!) L'intrigue qui se met en place est, ma foi, fort honnête. J'en ai frétillé d'aise.

Mais comme l'écrivit Jules Renard (le rusé): "Il respirait l'honnêteté, mais il avait le souffle court". Avait-il donc lu Steve Mosby? C'était le diable qui s'en mêlait!
Justement, c'est le diable, le responsable des tortures et des assassinats. Enfin, pas vraiment, sauf que peut-être quand même. Pfiou… Peut-être en relisant un mot sur deux? A tout hasard, j'ai fait infuser six queues de cochon dans un bénitier.

Bref, à trop vouloir rebondir, on s'assomme. Et le dernier rebondissement de ce thriller gâche avec un certain brio les centaines de pages qui le précèdent. le diable doit être dans le coup. Ou alors c'est Charlie. Car, je l'ai trouvé au milieu de la narration! Page 255, il apparait (un chapitre lui est consacré), totalement inutile dans l'intrigue. Ouiiii, j'ai gagné!
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Franchement pas top comme livre...L histoire est lourde et la fin n' est même pas surprenante! je suis déçue car je pensais que Sonatine avait des éditions mieux que celle ci. Bref, je ne le conseille pas. Sauf si vous n' avez rien d' autre à lire en ce moment.
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Quand un livre paraît avec une publicité telle que « Excellent ! Thomas Harris et Harlan Coben ont désormais un sérieux concurrent ! » , il faut assurer ! le jeune Steve Mosby applique, à mon avis, les règles convenues du genre sans apporter le petit plus qui fait la différence. Tout me semble trop simple : le jeune flic et son problème de deuil, le vieux flic et son problème avec sa femme, le déroulement top chrono qui rappelle une série TV, l'équipe redoutant les humeurs du boss, le collègue jaloux qu'on soupçonne, le criminel caché sous la toiture espionnant ses victimes ( cf. un épisode des Experts !)…Il y a bien cette histoire de « on va jouer à un jeu de l'amour » qui surprend, puisque le tueur s'amuse à tuer ceux qui s'aiment, mais là encore l'auteur n'entre pas assez dans la psychologie du meurtrier !
L'écriture n'a rien d'exceptionnelle, le rythme est soutenu par la règle de l'alternance des personnages et par le compte à rebours ; il est vrai que cela fonctionne mais l'auteur n'a pas réussi à créer de personnage fascinant ( ni chez les flics, ni chez le meurtrier ).
Le seul point positif qui malheureusement n'a pas été assez creusé est celui du livre « le mal est fait » de John Mercer, le superflic dépressif, mais cela ne représente que 5 pages sur la totalité du roman!
Bref, à lire sur une plage sans se poser de questions !


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Un premier roman qui m'a fortement surprise. Je pensais réellement avoir découvert le déroulement de tout le livre et puis je me suis largement trompée.

Le psychopathe a développé un sadisme extrême en torturant des couples jusqu'à faire craquer l'être aimé et le tuer.

J'ai adoré l'écriture vive du roman très proche d'un film. Aucun moment mort car l'enquête se déroule sur 24h.

C'est un auteur a découvrir surtout pour son dernier Les fleurs de l'ombre.

Béné
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Un thriller haletant. le modus operandi du tueur est machiavélique à souhait. le lecteur est malmené, l'intrigue bien ficellée. J'ai juste un petit bémol à émettre quant à la fin mais sinon j'ai passé un bon moment de lecture. Les amoureux du genre ne seront pas déçus.


Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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