Je suis en amour. Cette maison d'édition, décidément, me ravit. Notamment la littérature japonaise qui a ma préférence. Après La fille de la supérette que j'avais adooooré, je me replonge dans un roman ( une nouvelle ?) qui a lui aussi reçu le prix
Akutagawa, l'équivalent du prix Goncourt.
J'ai d'ailleurs décidé de me lancer, sur l'année 2021, dans la lecture de plusieurs romans qui se sont vus décerner ce prix.
L'histoire met en scène une situation assez commune : un couple qui, au fil du temps, s'essouffle. Enfin, plus précisément, une épouse qui commence a tourné en rond au sein de son foyer formé par un mari casanier qui manque d'étincelles et elle-même. La jeune femme, comme beaucoup de japonaises, a quitté son emploi lorsqu'elle s'est mariée et s'occupe désormais exclusivement de sa maisonnée. le côté sociologique que j'apprécie tant en littérature japonaise est extrêmement bien décrit. le lecteur est complètement immergé dans la vie quotidienne de San. Les relations entre les personnages sont dépeintes avec toute la pudeur et la réserve caractéristiques de la littérature nippone. Je me suis retrouvée à l'intérieur d'un doux cocon.
A cet aspect sociétal, vient s'ajouter, une fois le décor posé, une dimension fantastique. Des changements inattendus vont avoir lieu. L'atmosphère devient alors loufoque et poétique à la fois tandis que l'écriture demeure délicate.
Une bulle de douceur que je ne ressens QUE lorsque je lis de la littérature venue du Pays du soleil levant.
Un enchantement.
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