Je suis convaincu que vous vous posez la question ; tout le monde se la pose en bas. Et tout le monde passe trop de temps à chercher la réponse, s'épuise sur l'énigme et, de supposition en supposition, vagabonde en passant à côté de l'essentiel.
" C'est comment de mourir ? Qu'est-ce qu'on ressent à la fin, nom de Dieu, au moment où l'âme quitte le corps en un adieu ? C'est vrai la lumière blanche ? Tu confirmes que l'on voit défiler sa vie à toute allure en un spasme ? Et le tunnel alors ? Il est comment ce tunnel ? Long ? Large ? Embouteillé ? Vas-y Stan, balance. Crache-la, ta Valda ! Allez, soit sympa, fais-nous gagner du temps ! Ce n'est pas tous les jours qu'un mort s'adresse à nous".
Je les aide à redresser la tête pour admirer la nature, la beauté fugace des choses simples qui entourent les gens sur terre et que les gens sur terre oublient le plus souvent.
Celui qui crée passe en un battement de cils d'un état à l'autre. Une furieuse envie de vivre, et une curieuse envie d'en finir.
A défaut de s’habituer, on trouve un terrain d’entente avec la douleur. On apprend à cohabiter avec le mal. Et il revient parfois nous brûler. Nous rendre inflammables, c’est le principe des deuils impossibles.
La mort est d'abord la fin de l'égo. Est-ce que vous réalisez seulement ce qui cela signifie ? L'égo, c'est cette chose monstrueuse et démesurée qui vous empoisonne la vie et dont il est si souvent difficile de se défaire. C'est le plomb pendu à l'âme qui condamne les vivants à souffrir, les oblige à affronter l'armée des ombres, ces doses d'obscurité, ce venin insistant qui se répand chaque jour et sème la désolation tout autour : la vanité, l'insatisfaction, la jalousie, l'aigreur, la haine.
Je ne vous dirai rien, c'est mon secret. La seule chose qu'il vous faut savoir, c'est que la mort prendra la mesure de l'amour que vous portez en vous, et que cet amour est la clé.
Le problème avec la création, c’est l’équilibre.
Une idée peut naître à 10 h 10 et mourir brutalement à 18 h 20. Celui qui crée passe en un battement de cils d’un état à l’autre.
Une furieuse envie de vivre, et une curieuse envie d’en finir.
De la fierté à la honte, de la peur au courage, de l’amnésie au souvenir, il n’y a parfois qu’un léger tremblement.
C’est développer le potentiel des enfants qui l’intéresse. Quand un élève est bien dans sa peau, heureux dans sa vie, alors c’est gagné, le reste suit.
C'est machiavélique, un
engrenage : on sait quand on commence, on ne sait jamais quand on va s'arrêter.
... l'Amérique, c'est un symbole, c'est l'idée d'un rêve inaccessible que l'on aimerait accomplir en suivant une route lointaine, alors que pour vivre nos rêves, il suffit de poursuivre la nôtre, celle qui commence sur le pas de notre porte, car c'est là que commence le bonheur, à notre porte. Donc tu vois, Stan, cette route représente un rêve et les rêves sont parfois bloqués par des obstacles qui nous font croire qu'il n'est plus possible d'aller plus loin. Pourtant il existe toujours un moyen de contourner les obstacles qui se dressent sur notre route, de franchir l'impossible, et ce moyen, tu sais ce que c'est ?
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C'est l'imagination et l'amour, mon fils. L'imagination et l'amour immense.