La première fois que je suis mort, une belle surprise m'attendait.
Je montais en sifflotant un chemin en pente douce, sous un soleil printanier, et tout en haut m'est apparu un mur de pierres orné de campanules. Un portail de bois invitait le promeneur à entrer. Il était surmonté d'un simple panneau : PARADIS.
Cela m'a semblé normal. ("Les trois caramels capitaux", p. 75)
Un jour, je serai sable moi-même. En attendant, profitons de l'air qui entre dans mes poumons quand je respire ; profitons de cette eau fraîche qui coule dans ma gorge ; et profitons de cette poignée de dattes si douces et si sucrées. ("L'homme qui ne possédait rien", p.53)