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Citations sur L'enseignement de Mâ Ananda Moyî (64)

Lorsqu’un adorateur parvient à un certain niveau de pureté mentale, il peut se comporter comme un enfant, ou devenir insensible aux excitations de la vie comme un bloc de matière inerte, ou encore violer tous les canons de la vie sociale et se conduire comme un fou, ou parfois être traversé par des éclairs de pensées ou d’émotions sublimes et passer pour un saint. Mais à travers toutes ces apparences, sa pensée reste centrée sur son but essentiel. Si à ce moment-là il oublie son but final, ses progrès en resteront là. Mais s’il poursuit intensément ses efforts, toutes ses activités se concentreront sur son objectif suprême. Vous verrez toujours que s’il a l’air d’une masse inerte, indifférent aux appels extérieurs, il sera plein de joie et de béatitude dès qu’il regagnera le plan de conscience physique. Peu à peu, cette joie s’installant en lui, ses relations avec les hommes et les choses en seront toutes imprégnées et il sera aimé de tous. Sa vie intérieure et extérieure deviendra l’expression de l’unique Béatitude suprême.

À l’étape suivante, l’adorateur verra même fondre aussi le concept de l’existence universelle. Son mode de vie ne peut plus alors s’expliquer selon les normes habituelles du raisonnement humain. Là toutes les vibrations du mental sont suspendues et il semble que l’âme ait quitté son enveloppe mortelle. Toutefois, s’il existe un résidu suffisamment fort de samskâras pour lui permettre de subsister, il pourra encore vivre pendant quelque temps. Alors aucune circonstance de la vie ne peut plus le modifier, même si le fait qu’il conserve son corps donne l’impression qu’il reste sujet aux changements.

La seule différence entre un tel adorateur et un yogin qui renonce à son corps, c’est que ce dernier quitte son corps par un effort de sa propre volonté. Même au moment d’abandonner son enveloppe matérielle, il reste conscient qu’il a un corps et qu’il le quitte, tandis que l’homme qui renonce à son corps dans un état de samâdhi absolu n’est conscient ni d’un corps individuel ni d’un effort pour le quitter. Les samskâras de la vie et de la mort cessent de fonctionner en lui et le corps se détache tout naturellement dès que le karma de ses vies antérieures est épuisé.
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Mais maintenant pensez-y bien et comprenez : vous êtes éternellement libre, car l’action est toujours libre ; elle ne peut rester enchaînée. Ignorez-vous que la corde avec laquelle vous attachez tout en ce monde doit forcément pourrir ou s’user ?
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Si la question « Comment dois-je continuer ? » se pose, c’est qu’évidemment l’accomplissement n’a pas été atteint. Ne relâchez donc jamais vos efforts jusqu’à ce que vous obteniez l’Illumination. S’il se produit une interruption, ne suspendez pas vos efforts, car une interruption provoquerait un reflux, alors que votre quête doit être continue comme un filet d’huile qui coule constant, régulier, sans solution de continuité.
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Le mot manush (l’homme) dérive de man- (mental) et -hush (conscience), ce qui témoigne de l’éveil et de la vigilance du mental. Ceci démontre que l’homme est naturellement appelé à rechercher la connaissance du Soi.
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Aussi Ananda Moyî n’a-t-elle jamais eu de gourou au sens habituel du terme. La nuit de son initiation elle s’assit comme à l’ordinaire après que la famille se fut retirée. Au bout d’un moment, ses doigts dessinèrent un signe mystique (yantra) sur le sol ; un bîjâ-mantra lui était venu du plus profond d’elle-même. Elle l’inscrit à l’intérieur du dessin tracé sur le sol. Cependant elle restait shishya (disciple) et, acceptant le mantra (formule sacrée), elle commença de le répéter. Elle avait compris que le mantra n’était pas distinct d’elle et que gourou, mantra et Istha (Divinité) ne faisaient qu’un.

[Préface de Josette Herbert]
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Que la vérité soit votre refuge, car Dieu est vérité. Attachez-vous à la Vérité dans tous les détails de votre vie et Dieu Se révèlera. Il est Vérité, Connaissance, Beauté. Vous avez un si beau corps, Dieu interdit qu'un trésor si précieux soit gâché par le poison qu'apportent les jouissances de ce monde!
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Lorsque la bonne forme physique obtenue par le Hatha-Yoga est utilisée comme une aide dans l’effort spirituel, l’effort n’a pas été perdu. Autrement, ce n’est pas du yoga mais la recherche d’un plaisir (bhoga). C’est lorsqu’on ne fait plus d’efforts que l’on est sur le chemin de l’Infini. Le Hatha-Yoga n’est rien de plus que de la gymnastique s’il n’a pas l’Eternel pour but. Si dans le cours normal de la pratique l’on ne ressent pas Son contact, le yoga a été stérile.
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Au sommet suprême de l’amour – qui est mahâbhâva – il ne peut y avoir exubérance, émotion excessive ni rien qui y ressemble. Il ne faut faire aucune comparaison entre l’excitation émotive et l’amour suprême. Ils sont totalement différents l’un de l’autre.
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En réalité, Védânta signifie la fin de la différenciation et l’apparition de la non-différenciation.
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Pour elle, Dieu est à la fois statique, sans forme, ce qui justifie le Jnâna-Yoga, dynamique, avec forme, ce qui justifie le Bhakti-Yoga et le Karma-Yoga, et intérieur à l’homme, ce qui justifie à la fois le Jnâna-Yoga et le Râja-Yoga, chacune de ces voies conduisant à la « réalisation » d’un aspect de Dieu. Mais cela n’est pas le but final, qui est de « réaliser » Dieu à la fois en soi, dans l’univers et dans l’Absolu, ou plutôt comme étant à la fois le Soi en l’homme, l’univers de la multiplicité (y compris notre prochain) et l’Absolu non conditionné, et de « voir » que les trois ne font qu’un, qui est indivisible.

[Préface Josette Herbert]
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