Miss Charity, tome 1 : L'enfance de l'art (BD)

🐦MISS CHARITY : I. L'ENFANCE DE L'ART de Loïc Clément et Anne Montel d'après le roman de Marie-Aude Murail 🐦

✨ Londres, fin du XIXeme siecle. Charity Diddler est une petite fille de la haute société anglaise à qui on apprend à être la plus invisible et insignifiante qui soit. Pourtant, Miss Charity passe le plus clair de son temps dans la nursery à élever et observer en apprentie naturaliste de petites créatures : rat, souris, oiseau, lapin, grenouille, hérisson... Aidée par sa bonne Tabitha, qui lui raconte des histoires horrifiques, et sa gouvernante française Blanche qui lui apprend l'aquarelle, elle s'intéresse aux sciences et apprend par coeur les pièces de Shakespeare. Pourtant, quand elle rencontre des cousins et cousines a la campagne un eté, elle se rend compte que le monde est vaste et prêt à être découvert ! ✨

💚 Coup de coeur 💚

Cette bande-dessinée m'a subjugué ! J'ai été emportée par cet univers plein de petites créatures, d'amour de la nature et de folie douce. Miss Charity est une petite fille dont on s'identifie avec plaisir tant son esprit est original et moderne.

Je suis vraiment restée sur la fin en refermant le livre. Je veux la suite, moi !

Les dessins et leurs couleurs m'ont vraiment transporter dans un monde tout doux et feutré.

J'ai adoré voyager à travers les yeux de cette petite fille férue de sciences, de peinture et de Shakespeare qui essaye de soigner des petites créatures, parfois sans succès, et qui fait preuve d'une grande sensibilité et d'une ouverture d'esprit peu commune pour l'époque. On peut facilement faire un parallèle entre les aspirations de cette petite fille en quête de liberté et les revendications féministes de l'époque à l'image du mouvement suffragiste.

J'ai hâte de lire le roman de Marie-Aude Murail et/ou le second tome qui, je l'espère, sera publié rapidement aux éditions Rue de Sèvres.

« L'enfance de l'art » est une adaptation en bande dessinée du roman « Miss Charity » de Marie-Aude Murail, paru il y a quelques années. Il nous emmène au coeur de l'Angleterre victorienne et de la bonne société des années 1880. Charity est une petite fille comme beaucoup d'autres : pleine de vie et débordante de curiosité. Mais à une époque où les enfants doivent surtout se taire et passer inaperçu, Charity va multiplier les expériences (aquarelle, élevage d'animaux, étude des champignons) pour ne pas mourir d'ennui. Et petit à petit réaliser qu'il existe autour d'elle un vaste monde qui ne demande qu'à être exploré.


Si j'ai lu plusieurs romans de Marie-Aude Murail, et notamment la série des « Sauveurs et fils », je n'avais pas eu l'occasion de me plonger dans « Miss Charity ». J'ai donc pu découvrir une héroïne très attachante et pleine de vie qui tente de survivre sans devenir folle dans une société aux règles et conventions qui font tout pour l'étouffer. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ses différentes expérimentations pas toujours soldées par la réussite sur les animaux qu'elle peut croiser et à la voir grandir et évoluer, page après page. L'ensemble est plein de douceur et de poésie, très drôle par moment, mais sans excès et avec beaucoup de finesse. Les dessins de Loïc Clément et d'Anne Montel sont vraiment magnifiques et immergent totalement le lecteur dans cet univers naturaliste. L'absence de cases rend par ailleurs l'album encore plus beau et lui confère une réelle fluidité et un vrai dynamisme. Une vraie réussite qui qui saura emmener parents et enfants dans l'univers si doux et un peu suranné de Charity et leur faire passer un très beau moment.


Vivement la suite !
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Cette lecture est un pur enchantement ! Elle confirme mon amour pour le travail de Loïc Clément et Anne Montel qui s'adapte parfaitement à l'univers de Marie-Aude Murail. Entre féminisme, naturalisme et ode à l'enfance, cet ouvrage est une pépite !

Comment ne pas être charmé par les dessins de cet album ? Les illustrations à l'aquaralle d'Anne Montel sont tout simplement sublimes. Elles confèrent à l'histoire une ambiance très romantique, et ajoutent un côté très désuet à la période début XXème siècle à laquelle se passe l'histoire. Mais surtout, elles représentent parfaitement la nature mise en avant dans ce roman ; lire cet album, c'est comme se retrouver plongé dans les vieilles pages d'un herbier. C'est à la fois romantique et chaleureux, très doux mais aussi très vivant. L'illustratrice ne s'est pas contentée de dessiner ou coloriser, elle a aussi mis en page l'histoire de manière magnifique. Certaines doubles pages sont vraiment magnifiques, et méritent à elles seules le coup d'oeil.

A cette beauté visuelle s'ajoute une histoire très intéressante, joliment mise en mots par Loïc Clément. Ce tome est le premier, et prend donc son temps pour introduire Charity et son univers de solitude. J'ai clairement ressenti le fait que cet ouvrage est une adaptation de roman, car certains passages auraient mérité d'être un peu plus développés, mais peut-être cela sera-t-il le cas dans les tomes suivants. Toujours est-il que cet ouvrage est empli de thèmes très forts, comme le féminisme ou l'importance de la nature. Mais surtout, cet ouvrage est une ode à l'enfance, à sa magie, à toutes les découvertes que cette période entraine. Replonger dans cette époque ou je pouvais passer des heures à creuses des tranchées dans la terre pour construire des rues pour les vers de terre fut une bouffée de nostalgie (et d'envie de campagne aussi accessoirement).

Vous l'aurez compris, j'ai passé un moment enchanteur en compagnie de Charity. Cette lecture confirme mon amour pour le travail de Loïc Clément et Anne Montel, dont j'ai envie de lire toutes les oeuvres… et surtout la suite de ce tome-ci !
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Nous reviendrons sur les jeunes années de cette londonienne, Miss Charity.
Le prénom trahira un peu, nous serons en effet sur les premiers pas d'une aristocrate, à une époque qui donnerait dans le XIXème siècle, si l'on se réfère aux costumes.

Dès les 1ères pages, nous la voyons déja adulte, bravant la pluie dans les rues avec un carnet à dessins...
Aaah, mon dieu!
Elle travaille!?!
Quels événements ont bien pu la conduire à saisir cette voie difficile de subvenir à ses propres besoins?
Et en plus une artiste...
"qu'avons-nous fait ou mal fait?", pourrait se lamenter sa pieuse maman.

Charity a une personnalité pleine de fantaisie persistante, comme une mauvaise herbe qui perce entre les pavés.
Fille unique par la force des choses, Charity a développé une curiosité personnelle dans la sphère privée de sa chambre.
C'est elle qui raconte ses jeunes années et elle nous amuse par sa vision des choses, comme conditionnée à penser d'être une mauvaise fille en développant un jardin secret à l'insu de ses parents.
Avoir une souris ne doit pas figurer sur les règles d'une enfant bien élevée.
Il y a comme un raisonnement dissocié de ses envies et bien consciente de désobéïr, avec une aide extérieure, vous le verrez, elle se laissera aller à ses délicieux penchants guidés par ses instincts naturels pour l'enfance.

Sans doute qu'il y en aurait beaucoup à raconter, nous avons en tête l'impressionnant pavé dont cette BD est adaptée, imaginé par Marie-Aude Murail.
Cette première partie adapté par Loïc Clément et illustré par Anne Montel sera une excellente et fraiche amorce pour convaincre les lecteurs trop réticents de ce qu'il manque.

Le 1er tome sera " L'enfance de l'Art".
Le crayonné très fin et les couleurs très dillués des images à la façon d'aquarelles nous placeront dans le bain.
Nous attendrons la totale révélation vers les feuilles de dessin ( car nous la voyons crayonner et reproduire discrètement déja), nous nous amuserons de sa quête du petit monde, celui du jardin et de ses habitants.
Entre le monde très austères des adultes de la famille et les...comment dire...superstitions sinistres de sa bonne écossaise Tabitha, il y aurait à faire pour retrouver un peu d'insouciance.
Le décalage est à l'image irrésistible.

Son besoin de connaitre un peu mieux les créatures minuscules et si "trognons" relevera de la quête de vérité scientifique, selon elle.
Crapaud, grenouille, hérisson, oisillon, escargots, deviendront les objets privilégiés de ses attentions, de ses observations, ses nouveaux amis cobaye.
Survivront-ils à cette expérience désintéressée et en plus pleine d'affection?
Une autre question que nous nous poserons: comment Miss Charity Tiddler en viendra à voler de ses propres ailes?
À moins d'être frappée également d'une révélation divine, nous savons aussi que pour l'époque, une famille telle que la sienne se serait difficilement remise d'un retournement aussi progressiste.
Seul le départ permettrait de s'affranchir des contraintes d'un milieu aussi strict.
Quoi que...
L'aventure est pour l'instant tendre, romantique.
D'autres enfants viendront chambouler ses certitudes sur les occupations à un jeune âge.
Charity est d'une sensibilité attachante et les travers de son entourage d'un caractère très drôle.

Une magnifique bd à découvrir et pour les fans de Beatrix Potter, un vrai régal pour les yeux de lire cette adaptation en bd du roman de Miss Charity.

Je continue mes lectures BD d'adaptations de romans avec cet album, le premier tome d'une série, et encore une fois tiré d'un livre, cette fois-ci un de ceux de Marie-Aude Murail que je voulais lire depuis longtemps… Nous découvrons dans ces pages une petite fille, Charity, née dans la bonne société anglaise des années 1880. Elle devrait normalement être sage, invisible, rester tranquille. Mais Charity se révèle très vite vivement intéressée par l'extérieur, les animaux, la science et enfin le dessin. Sa bonne, Tabitha, est une étrange créature qui ouvre l'esprit de la petite fille aux contes, à la superstition et à l'imaginaire. Sa préceptrice, Blanche, sera celle qui lui fera découvrir l'aquarelle. le moment où Charity reçoit de son père une palette à Noël est d'ailleurs un des plus beaux moments de cet album. Charity a également des cousins, élevés différemment de la petite fille. Dans cet opus, nous avons un peu le sentiment d'aller à la rencontrer de Sophie (des Malheurs de Sophie), car Charity va faire de nombreuses bêtises, tuer beaucoup d'animaux, avant de trouver un équilibre et créer une petite ménagerie heureuse dans sa chambre. Nous sommes loin de l'ambiance du film Miss Potter par exemple (vu il y a quelques années, avec Renée Zellweger, plus idyllique) et j'ai aimé ce réalisme, parfois un poil dégoûtant, en même temps que la beauté des planches proposées, très colorées et enfantines. de plus, rien ne sera épargné à la petite fille, de la tristesse du monde des adultes, et de la difficulté de se faire une place dans leur vie. Un bien prometteur premier tome !
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Je m'étais déjà régalée avec le roman, et aujourd'hui je me régale à nouveau avec cette adaptation pleine de charme et lumineuse.

On redécouvre ainsi l'enfance de Charity sous la plume de Loïc Clément et les superbes aquarelles d'Anne Montel. On retrouve la personnalité pleine de vie de la petite fille, qu'on a découvert dans le roman. Avec cette première partie, on l'a suit de ses 5 ans à ses 15 ans, à l'époque Victorienne. Jeune fille de la bonne société britannique, Charity préfère largement s'émerveiller de la richesse de nature et de ses occupants, que des salons, des textes religieux et de la broderie.

J'ai adoré redécouvrir l'enfance de Charity avec cette adaptation particulièrement réussit. La lecture comme les dessins ont réussi à m'émerveiller, comme l'avait si bien fait le roman. Je me suis tout de suite reconnue en cette petite fille, ayant grandi à la campagne, et adorant passer du temps dans le jardin. Même si on n'a pas vécu à la même époque, et je n'ai donc pas connu les mêmes rigueurs d'éducation pour une jeune fille, je me retrouve en sa personnalité. Enfant réservée, mais emplie de curiosité, Charity s'émerveille de chaque découverte. le monde adulte l'ennuie profondément, trop fermé pour elle, qui est en quête constante de liberté.

Une magnifique adaptation, tellement hâte de découvrir la suite.
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Ah que j'avais aimé chaque page du roman édité à l'école des loisirs ! On plongeait immédiatement au coeur de XIXe siècle, on se passionnait pour la langue d'antan et la vie de l'héroïne. Ici, l'adaptation permet de revivre l'histoire mais il faut avouer que le charme opère moins. Certes, le dessin est minutieux, les aquarelles douces et l'univers de l'autrice est respectée. Mais on perd la langue savoureuse et l'enivrement de la lenteur des mots. On revit certes les événements avec plaisir mais un plaisir amer qui donne surtout envie de relire l'ouvrage d'origine. La version imagée n'était donc pas nécessaire et mieux vaut parfois laisser les chefs d'oeuvres intacts.
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Miss Charity fait parti de ces romans que je relis toujours avec un plaisir immense pour la qualité du récit mais aussi pour les valeurs transmises. Autant vous dire que le redécouvrir sous un nouveau format est un réel plaisir. Loïc Clément a parfaitement su adapter le texte en conservant les éléments les plus importants de la personnalité de Charity ou des événements qu'elle vit entre cinq et quinze ans. Sublimé par la beauté lumineuse des aquarelles d'Anne Montel, L'enfance de l'Art nous entraîne dans l'univers incroyable d'une jeune fille de la bonne société anglaise, en pleine époque Victorienne, qui préfère la nature aux salons et les sciences à la broderie, une jeune fille éprise de liberté.

Adaptant le magnifique roman éponyme de Marie-Aude Murail, Loïc Clément et Anne Montel signent une collaboration de toute beauté pour une bande dessinée en trois volumes qui, dès le premier volet, fait mon bonheur de lectrice et vient merveilleusement s'ajouter à ma bibliothèque d'adaptations.
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⁣Loïc Clément et Anne Montel ont réalisé un sublime travail sur cette BD ! Miss Charity fait partie des romans de Marie-Aude Murail que je n'ai (honte à moi) pas encore lus. J'ai donc découvert l'intrigue avec cette adaptation rythmée, colorée et drôle à souhait ! Les illustrations à l'aquarelle d'Anne Montel sont d'une beauté incroyable... Elle regorgent de détails et sont mises en couleur avec beaucoup de talent. Un superbe album pour découvrir ou redécouvrir ce classique de Marie-Aude Murail !⁣