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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est toujours un plaisir de lire les romans jeunesse de Marie-Aude Murail, ici avec son frère Lorris !
Celui-ci est la suite de « Angie », un roman policier se déroulant au Havre avec Moretti, capitaine de police, son chien renifleur, et sa jeune voisine surdouée, angie.
Pour un concours local, celle-ci interroge des personnes âgées ayant connu la guerre, dont un certain centenaire, notable local et très riche, qui a recueilli un bébé pendant les bombardements du Havre en septembre 1944.
Ses déclarations sont confuses, mais visiblement elles gênent car sa dame de compagnie disparaît, des bijoux sont volées et des lettres anonymes de menace font leur apparition.

Comme dans le volume précédent, l'auteur réussit à nous accrocher pendant 460 pages.
Du rythme, de l'action, de l'humour, une savoureuse galerie de personnages bien croqués et attachants, et des liens entre passé et présent avec un rappel historique des bombardements du Havre en 1944 par les alliés anglais...
Bref un très bon polar pour ado, avec le ton inimitable de Marie-Aude Murail et des clins d'oeil aux classiques du roman policier, qui peut être lu avec plaisir par les adultes, et c'est un bon critère !
La fin annonce une suite, malheureusement sans Lorris, décédé.
Je vois que la suite est parue « l hôtel du pourquoi pas », et Lorris en a écrit le début.
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J'étais heureuse de pouvoir trouver en librairie la "suite" des aventures d'Angie et Augustin au Havre.

Ce 2e volume, est tout aussi prenant que le premier. Une enquête policière bien ficelée, avec peut-être quelques longueurs, mais on ne peut lâcher le livre jusqu'au dénouement.

C'est toujours aussi étrange d'être plongé à nouveau dans ce contexte de pandémie, d'autant que nous n'en sommes toujours pas sortis.

Les personnages sont en même temps sympathiques et en même temps un peu énervant. Et pourtant, j'en redemande !

Je dois dire, que le fait de savoir que Lorris est décédé, procure un étrange sentiment tout au long de la lecture. Est-ce que Marie-Aude poursuivra l'aventure toute seule ?
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On retrouve les personnages du premier tome: le capitaine Maupetit, Angie (12 ans), sa mère Emma qui comme la commissaire Alice Verne en pince pour le capitaine, le père d'Angie le riche Xavier qu'elle ne connait que depuis peu et bien sûr la chienne Capitaine qui ne comprend que l'anglais sans oublier la tante Thérèse et son pendule. Cela se passe au Havre, en 2020/21 en plein Covid mais aussi pendant la deuxième guerre mondiale, en Septembre 44: l'évacuation de la ville est suspendue, Le Havre est sous les bombes non des allemands mais des anglais!( il n'y a pas que cette ville mais celle-ci a été totalement détruite sans tenir compte des civils)
Le livre s'ouvre sur Martha Jullien, trop faible pour allaiter son bébé, effondrée parce que la nourrice fuit quand il en est encore temps .Officiellement le bébé s'appelle Marie mais Martha murmure Sarah. Rien à manger malgré sa richesse mais une bombe la tue tandis qu'elle murmure: "mon garçon..."Maurice Lecoq découvre la mère, le bébé et un sac bourré d'argent, de bijoux et un livret de famille. Ce sera son secret et il emmène l'enfant auprès de son épouse qui vient d'accoucher et pourra allaiter la petite.
En septembre 2020, on croule sous les consignes anti-covid; Angie compare la situation à l'Occupation: elle veut écrire, pour un concours, sur les enfants du Havre à cette époque, avec sa copine Rose-May Dang dont la famille fait une phobie contact Covid, surtout le père.
L'indic Rachid n'est pas pris au sérieux et pourtant une video circule sur ce qu'il dit avoir vu: flingues, filles, came et un noir beuglant . La juge veut tout savoir: où, qui ...Augustin Maupetit s'aperçoit sur son écran que les armes sont factices et que la drogue pourrait bien être de la farine...La tante Thérèse repère l'endroit où a été tournée la video: près d'une église dans le quartier de l'Eure. Maupetit et Angie se rendent sur les lieux pour rencontrer le curé qui a un sacré look en motard. La video est un clip pour lancer un jeune rappeur: Snow Kid, le capitaine sent que la police s'est ridiculisée mais c'est trop tard: pour tous Le Havre est la capitale de la drogue.
La juge, Manon Chanterelle-Lecoq a rêvé d'un bébé dont elle croit entendre les pleurs...elle se prépare et glisse à son doigt une magnifique bague qui lui vient de sa grand-mère: une énorme émeraude qu'elle porte dans sa paume ne laissant voir que l'anneau.Avant de partir, elle passe voir son grand-père bientôt centenaire, veillé par Olga, infirmière, garde-malade. le grand-père se croit parfois en 44. Manon croise Bruno qui prépare l'allocution que son père prononcera lors de l'anniversaire du centenaire.
Emma est infirmière à domicile et tous ses patients lui parlent de la video.
On identifie Snow Kid mais un des policiers provoque un accident quand le jeune rappeur essaie de s'échapper en planche à roulettes!
La juge parle de l'héroïsme de son grand-père qui a sauvé puis adopté un bébé dont la mère est morte sous les bombes. le père de Manon, le sénateur Gabriel Lecoq semble furieux.
Angie trouve belle cette histoire et décide, pour le concours d'interviewer le vieil homme comme elle l'a déjà fait pour son voisin (9 ans lors de l'évacuation).Le vieux évoque Sarah, corrigé aussitôt par Olga. Gabriel surgit et furieux confisque l'enregistrement d'Angie. Celle-ci est accompagnée de la tante Thérèse et elles font la connaissance de Bruno et de Patricia, l'épouse du sénateur. Celui-ci reçoit un livre pour enfants Till l'espiègle, il lui est envoyé d'Anvers par un inconnu Noam Ziwick. Manon, elle reçoit un message anonyme qui dit" Souviens-toi de Septembre, elle en a déjà reçu un qui lui disait: tu l'as bien cherché.
A la page 189 (sur 460) il me semble avoir compris.Olga a enregistré les confidences du vieillard qui n'est pas un héros mais un salaud, il savait depuis le début l'identité du bébé car en plus des richesses, il y avait le livret de famille; le frère de Sarah, Noam Ziwick, n'a pas été retrouvé. Olga veut faire chanter le sénateur qui fou de colère la tue. Il appelle sa femme au secours
. p 331 mystère de la chambre close (dixit Angie) le sénateur est mort dans son bureau fermé à clé de l'intérieur.
Mieux vaut ne pas en dire plus...
J'ai aimé, lu d'une traite lors d'un déplacement mais il me semble qu'il y a trop de personnages, trop de péripéties, trop de confinement et pas assez de la chienne que j'avais appréciée d'emblée.
Je remercie Marie-Aude pour ce cadeau ; une fois de plus je suis émue par la fidélité de notre amitié qui a débuté en 1993 (au début de la série des Nils Hazard, avec Dinky rouge sang)
Contrairement à ce que je pensais avant de nous quitter Lorris terminait avec MAM le troisième tome.


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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce tome 2. Au départ il est surtout question de la délinquance et du trafic de drogue qui sévissent dans certains quartiers du Havre (le capitaine Augustin Maupetit travaille aux stups). C'est quand la jeune Angie découvre le Château-Maurice pour interviewer le centenaire que mon intérêt s'est aiguisé. Entre l'atelier et les sculptures métalliques de Patricia Lecoq, le labyrinthe et son drôle de jardinier, les séances de pendule avec tante Thérèse, les lettres anonymes inspirées de Hamlet, les pleurs de bébé la nuit, une étrange disparition, une mort intrigante et les divagations du vieux Maurice hanté par son sauvetage pendant les bombardements de la ville en 1944, l'ambiance fourmille de mystères qui titillent la curiosité!

Comme toujours chez les Murail, le style est ultra fluide, sans temps mort, et la galerie de personnages savoureuse. J'ai trouvé la juge Manon Chanterelle-Lecoq touchante derrière son masque de "fille à papa", tout comme la commissaire Alice Verne amoureuse sans réciproque d'Augustin. Ce sont deux femmes cachant une grande sensibilité sous leur armure. Emma, la mère d'Angie, doute toujours d'elle malgré sa relation avec son voisin. Quant à l'enquêtrice en herbe, elle apprend peu à peu à connaître son père, Xavier Sitbon.

J'ai également apprécié les références au covid (le masque, la distanciation sociale, les jauges, les attestations de sortie, la fermeture des commerces "non essentiels") dont la famille de Rose-May est le symbole extrême et très drôle: si la période évoque de mauvais souvenirs, elle a fait partie intégrante de notre vie et je trouve ça bien que la littérature en garde une trace. Les auteurs cristallisent l'air de rien toutes les remarques que l'on a pu se faire ainsi que les incidences de ces gestes barrière sur les relations sociales (interrogeant les suspects, le capitaine Maupetit "doit résister à l'envie de demander à chacun de baisser son masque afin de lire l'expression des visages").

La dernière partie se lit très vite tant elle nous tient en haleine, impatients de découvrir le lien entre passé et présent, et de lever le voile sur le véritable visage de Maurice Lecoq. C'est une histoire prenante de secret de famille (et de guerre), et si vous en redemandez encore, il existe une troisième enquête du duo Augustin-angie!
Lien : https://www.takalirsa.fr/ang..
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Dans ce tome-ci nous retrouvons Angie, sa mère plus ou moins en couple avec leur voisin Augustin Maupetit, la chienne de la brigade Capitaine et le reste des collègues dont leur chef Alice, la tante Thérèse et enfin le père d'Angie enfin retrouvé. Mais nous découvrons aussi de nouveaux personnages, une nouvelle famille pleine de secrets, secrets qui remontent loin dans L Histoire, au moment des bombardements alliés sur la ville du Havre en 1944.
Je n'avais pas fait attention sur le premier tome, mais j'ai trouvé que la construction de celui-ci ressemblait beaucoup à celle adoptée pour Sauveur et fils, il y a des similitudes dans la façon de sauter d'un personnage à l'autre en permanence, mais aussi dans celle de partager leurs ressentis, leurs questionnements et leurs inquiétudes. C'est assez brut de décoffrage et tous les sujets sont abordés sans trop se censurer (drogue, violence, etc), les jeunes lecteurs ne sont pas ménagés, on leur raconte la vie comme elle est.
Il y a toujours beaucoup d'allusions au covid et aux gestes barrière, que j'ai encore une fois trouvé la plupart du temps inutiles et assez artificielles. Sinon le récit en lui-même est bien mené, il y a une belle galerie de personnages, ce n'est pas étonnant ni novateur mais ça reste agréable à lire. le côté petite histoire qui rejoint la grande et l'exploitation du cadre de la ville du Havre sont très intéressants.
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Deuxième aventure de notre trio Havrais. Augustin, Angie et Capitaine, enquêtent sur la famille de notables Lecocq soumise à des lettres anonymes. L'histoire se réfère aux terribles heures du Havre lors du bombardement alliée de septembre 44. Ce deuxième tome est moins intéressant. Angie a un role très secondaire et sa participation intellectuelle moindre, elle est moins présente et cela se ressent.
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Pour ce deuxième épisode de la série, la petite histoire côtoie la grande et le point de départ de l'intrigue se situe en septembre 1944, après un bombardement anglais sur Le Havre, au moment où un sauveteur extrait des décombres un nourrisson en vie et un grand sac. Soixante-seize ans plus tard, Angie recueille le témoignage de ce sauveteur bientôt centenaire devenu un des plus riches notables de la ville après-guerre.

Au menu une fois encore une floppée de personnages hauts en couleur, une histoire de famille complexe et un dénouement plein de rebondissements. Comme d'habitude, les dialogues sont ciselés, le rythme soutenu, l'humour omniprésent, les interactions entre les personnages réalistes et fluides. Surtout, une attention sincère est portée à chacun, aucun n'est laissé sur le bord de la route, tous ont un rôle à jouer, d'une façon ou d'une autre, dans l'enchaînement des événements.

Au fil des chapitres le puzzle prend forme. Et s'il semble difficile de voir le résultat final à l'avance, on ne doute pas une seconde que les pièces vont s'emboîter les unes aux autres à la perfection. Un roman maîtrisé de bout en bout pour un plaisir de lecture sans cesse renouvelé.
Lien : https://litterature-a-blog.b..
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J'ai préféré ce tome-ci au premier, j'adore le duo Angie-Augustin, mais je trouve ces enquêtes très embrouillées, et les affaires de coeur du commissariat un peu ennuyeuses (oups). Mention spéciale pour la tante et son pendule et ses auras, et le chien Capitaine !
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