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Nous avions adoré Angie !, nous nous sommes RÉGALÉS avec ce deuxième tome. Quel bonheur de retrouver ces personnages qu'on a l'impression de connaître ! À commencer par la fine équipe formée par Augustin, Angie et l'épatante Capitaine, et tous les autres personnages dont nous serions bien en peine de désigner notre favori. Retrouvailles ravies, également avec le décor havrais où on lit Paris Normandie et croise Edouard Philippe ; les dialogues réjouissants (si vous ne connaissez pas le téléphone cauchois, vous savez ce qu'il vous reste à faire) ; l'art de rebondir avec une grand justesse sur l'actualité pour composer une intrigue tirée au cordeau : le contexte de la pandémie sert par exemple le récit en permettant à Angie de profiter de la panique générale pour se faire officieusement embaucher comme stagiaire au commissariat plutôt que de banalement passer ses journées au collège. Mais il ne s'agit pas que du présent puisque l'intrigue se noue un 5 septembre 1944 qui marque l'histoire du Havre d'un sceau terrible, celui du bombardement de la ville par les alliés anglais…

« – Cet homme est mort. Tout semble indiquer qu'il a été assassiné. Il se trouve dans une pièce fermée dans laquelle personne n'a pu ni entrer ni sortir.
– Comment on en est sûr ? demande Angie.
– Porte fermée à clé de l'intérieur, barreaux à la fenêtre, concierge qui surveille les allées et venues, aucune trace de pas alors qu'il a plu, tout ce que tu voudras. Je te répète qu'il est impossible d'entrer ou de sortir par les issues conventionnelles. Pourtant, quelqu'un l'a fait. Je te donne trente secondes pour trouver une solution. »

Cette intrigue d'autant plus captivante qu'elle est complexe, avec ce qu'il faut de fausses pistes, de dissimulations et d'indices éparpillés, offre une merveilleuse initiation au genre policier. Plus encore que le tome précédent, celui-ci joue des codes du genre, multiplie les clins d'oeil et nous entraîne dans un manoir digne d'un roman d'Agatha Christie – qui inspire d'ailleurs nos enquêteurs préférés. À coup sûr de quoi donner envie aux jeunes lecteur.ice.s de découvrir les textes de la reine du crime, mais aussi ceux de Connan Doyle, de Gaston Leroux ou de Maurice Leblanc. Même le prêtre n'est pas exempt de soupçons !

Tout cela est pimenté d'humour et porté par une plume énergique, vivante et très visuelle. En trame de fond de l'enquête, les personnages continuent de s'étoffer et de nous intriguer, leurs relations d'évoluer. Autant vous dire que l'impatience est grande de pouvoir découvrir le troisième et dernier tome… Impatience doublée d'émotion au souvenir de Lorris Murail, disparu au mois d'août. L'urgence ressentie par sa soeur Marie-Aude Murail d'écrire ensemble et leur énergie créative commune jusque dans les derniers instants de Lorris forcent l'admiration. Leur roman déborde de vie.

PS : Effets secondaires (vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas mis en garde) : rap en boucle sur le thème « Le Havre, c'est chaud, Le Havre c'est Chicago. »
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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C'est toujours un plaisir de lire les romans jeunesse de Marie-Aude Murail, ici avec son frère Lorris !
Celui-ci est la suite de « Angie », un roman policier se déroulant au Havre avec Moretti, capitaine de police, son chien renifleur, et sa jeune voisine surdouée, angie.
Pour un concours local, celle-ci interroge des personnes âgées ayant connu la guerre, dont un certain centenaire, notable local et très riche, qui a recueilli un bébé pendant les bombardements du Havre en septembre 1944.
Ses déclarations sont confuses, mais visiblement elles gênent car sa dame de compagnie disparaît, des bijoux sont volées et des lettres anonymes de menace font leur apparition.

Comme dans le volume précédent, l'auteur réussit à nous accrocher pendant 460 pages.
Du rythme, de l'action, de l'humour, une savoureuse galerie de personnages bien croqués et attachants, et des liens entre passé et présent avec un rappel historique des bombardements du Havre en 1944 par les alliés anglais...
Bref un très bon polar pour ado, avec le ton inimitable de Marie-Aude Murail et des clins d'oeil aux classiques du roman policier, qui peut être lu avec plaisir par les adultes, et c'est un bon critère !
La fin annonce une suite, malheureusement sans Lorris, décédé.
Je vois que la suite est parue « l hôtel du pourquoi pas », et Lorris en a écrit le début.
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J'étais heureuse de pouvoir trouver en librairie la "suite" des aventures d'Angie et Augustin au Havre.

Ce 2e volume, est tout aussi prenant que le premier. Une enquête policière bien ficelée, avec peut-être quelques longueurs, mais on ne peut lâcher le livre jusqu'au dénouement.

C'est toujours aussi étrange d'être plongé à nouveau dans ce contexte de pandémie, d'autant que nous n'en sommes toujours pas sortis.

Les personnages sont en même temps sympathiques et en même temps un peu énervant. Et pourtant, j'en redemande !

Je dois dire, que le fait de savoir que Lorris est décédé, procure un étrange sentiment tout au long de la lecture. Est-ce que Marie-Aude poursuivra l'aventure toute seule ?
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Angie décide de participer avec son amie Rose-May au concours du journal Paris-Normandie intitulé A la recherche des enfants du Havre, sur l'histoire des enfants pendant la seconde guerre mondiale au Havre. Elle est bien décidé à recueillir des témoignages et, grâce aux relations de son père, Xavier Sitbon, elle rencontre le riche Maurice Lecoq, maintenant 100 ans, qui a sauvé des bombardements un bébé qu'il a adopté avec sa femme et élevé comme sa fille, elle s'appelait Jeanne… Jeanne ou bien Sarah ? Ce n'est plus si évident dans la tête du vieil homme à moins que l'histoire familiale ne soit pas aussi claire que la réputation de la famille le laisse penser. le capitaine Maupetit va découvrir avec Angie toute la famille Lecoq, Gabriel Lecoq, le fils, sénateur et son épouse, Patricia, sculptrice sur métal, Manon Chanterelle-Lecoq, la petite fille aujourd'hui juge d'instruction, veuve d'Antoine Chanterelle, Bruno Francheville, le conseiller parlementaire du sénateur, Olga, l'infirmière de nuit, Antoinette, l'infirmière de jour, Jacqueline la cuisinière, Victor, le chauffeur, Francine, la gouvernante…

Nous avons tout d'abord l'immense plaisir de retrouver les héros de cette nouvelle série policière au Havre écrite par Marie-Aude Murail avec son frère Lorris dans les circonstances que nous avons découvertes à l'occasion de la parution du premier tome, Angie ! Afin de soutenir son frère dans la maladie, Marie-Aude Murail lui propose durant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, d'écrire une nouvelle série ensemble. Lorris Murail ne peut plus travailler qu'avec un logiciel de reconnaissance vocale, paralysé par la maladie et Marie-Aude Murail reprend les textes avec son frère jusqu'à la parution du roman. Ils continuent à travailler sur ce second tome jusqu'au décès de Lorris Murail au mois d'août 2021. Marie-Aude Murail a ce talent inimitable pour créer une réelle connivence entre le lecteur et ses personnages et nous sommes ravis de voir à nouveau la jeune Angie, décidée à continuer les enquêtes policières avec son voisin et ami, le capitaine Maupetit, amoureux de sa maman, Emma mais aussi la jeune commissaire, Alice Verne, elle aussi amoureuse du capitaine Maupetit, et toute la galerie de personnages de la brigade des stupéfiants au Havre, et notamment la chienne Capitaine. Marie-Aude Murail nous emmène avec son frère Lorris dans une enquête policière et multiplie les références aux grands maîtres, Agatha Christie, Maurice Leblanc Gaston Leroux… Ils jouent même à introduire la séquence finale d'explication de l'enquête dans le grand salon du château avec tous les protagonistes. Peu à peu se nouent entre eux les différents fils du roman, l'histoire familiale de la famille Lecoq, le trafic de drogue autour de l'église du père Géraud, le mystère de la rocambolesque aventure de l'émeraude russe, l'épopée tragique de la famille Ziwik durant la seconde guerre mondiale. Et il y a toujours ce ton inimitable de Marie-Aude Murail pour dresser les portraits des personnages avec une seule phrase de dialogue, juste, drôle et savoureuse. Un vrai bonheur !


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On retrouve les personnages du premier tome: le capitaine Maupetit, Angie (12 ans), sa mère Emma qui comme la commissaire Alice Verne en pince pour le capitaine, le père d'Angie le riche Xavier qu'elle ne connait que depuis peu et bien sûr la chienne Capitaine qui ne comprend que l'anglais sans oublier la tante Thérèse et son pendule. Cela se passe au Havre, en 2020/21 en plein Covid mais aussi pendant la deuxième guerre mondiale, en Septembre 44: l'évacuation de la ville est suspendue, Le Havre est sous les bombes non des allemands mais des anglais!( il n'y a pas que cette ville mais celle-ci a été totalement détruite sans tenir compte des civils)
Le livre s'ouvre sur Martha Jullien, trop faible pour allaiter son bébé, effondrée parce que la nourrice fuit quand il en est encore temps .Officiellement le bébé s'appelle Marie mais Martha murmure Sarah. Rien à manger malgré sa richesse mais une bombe la tue tandis qu'elle murmure: "mon garçon..."Maurice Lecoq découvre la mère, le bébé et un sac bourré d'argent, de bijoux et un livret de famille. Ce sera son secret et il emmène l'enfant auprès de son épouse qui vient d'accoucher et pourra allaiter la petite.
En septembre 2020, on croule sous les consignes anti-covid; Angie compare la situation à l'Occupation: elle veut écrire, pour un concours, sur les enfants du Havre à cette époque, avec sa copine Rose-May Dang dont la famille fait une phobie contact Covid, surtout le père.
L'indic Rachid n'est pas pris au sérieux et pourtant une video circule sur ce qu'il dit avoir vu: flingues, filles, came et un noir beuglant . La juge veut tout savoir: où, qui ...Augustin Maupetit s'aperçoit sur son écran que les armes sont factices et que la drogue pourrait bien être de la farine...La tante Thérèse repère l'endroit où a été tournée la video: près d'une église dans le quartier de l'Eure. Maupetit et Angie se rendent sur les lieux pour rencontrer le curé qui a un sacré look en motard. La video est un clip pour lancer un jeune rappeur: Snow Kid, le capitaine sent que la police s'est ridiculisée mais c'est trop tard: pour tous Le Havre est la capitale de la drogue.
La juge, Manon Chanterelle-Lecoq a rêvé d'un bébé dont elle croit entendre les pleurs...elle se prépare et glisse à son doigt une magnifique bague qui lui vient de sa grand-mère: une énorme émeraude qu'elle porte dans sa paume ne laissant voir que l'anneau.Avant de partir, elle passe voir son grand-père bientôt centenaire, veillé par Olga, infirmière, garde-malade. le grand-père se croit parfois en 44. Manon croise Bruno qui prépare l'allocution que son père prononcera lors de l'anniversaire du centenaire.
Emma est infirmière à domicile et tous ses patients lui parlent de la video.
On identifie Snow Kid mais un des policiers provoque un accident quand le jeune rappeur essaie de s'échapper en planche à roulettes!
La juge parle de l'héroïsme de son grand-père qui a sauvé puis adopté un bébé dont la mère est morte sous les bombes. le père de Manon, le sénateur Gabriel Lecoq semble furieux.
Angie trouve belle cette histoire et décide, pour le concours d'interviewer le vieil homme comme elle l'a déjà fait pour son voisin (9 ans lors de l'évacuation).Le vieux évoque Sarah, corrigé aussitôt par Olga. Gabriel surgit et furieux confisque l'enregistrement d'Angie. Celle-ci est accompagnée de la tante Thérèse et elles font la connaissance de Bruno et de Patricia, l'épouse du sénateur. Celui-ci reçoit un livre pour enfants Till l'espiègle, il lui est envoyé d'Anvers par un inconnu Noam Ziwick. Manon, elle reçoit un message anonyme qui dit" Souviens-toi de Septembre, elle en a déjà reçu un qui lui disait: tu l'as bien cherché.
A la page 189 (sur 460) il me semble avoir compris.Olga a enregistré les confidences du vieillard qui n'est pas un héros mais un salaud, il savait depuis le début l'identité du bébé car en plus des richesses, il y avait le livret de famille; le frère de Sarah, Noam Ziwick, n'a pas été retrouvé. Olga veut faire chanter le sénateur qui fou de colère la tue. Il appelle sa femme au secours
. p 331 mystère de la chambre close (dixit Angie) le sénateur est mort dans son bureau fermé à clé de l'intérieur.
Mieux vaut ne pas en dire plus...
J'ai aimé, lu d'une traite lors d'un déplacement mais il me semble qu'il y a trop de personnages, trop de péripéties, trop de confinement et pas assez de la chienne que j'avais appréciée d'emblée.
Je remercie Marie-Aude pour ce cadeau ; une fois de plus je suis émue par la fidélité de notre amitié qui a débuté en 1993 (au début de la série des Nils Hazard, avec Dinky rouge sang)
Contrairement à ce que je pensais avant de nous quitter Lorris terminait avec MAM le troisième tome.


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C'est bien connu : on ne change pas une équipe qui gagne fût-elle composée d'un capitaine de police en rupture de ban, d'une collégienne hypermnésique en rupture de banc (d'école) et d'une sniffeuse de coke à quatre pattes. C'est bien ce trio que l'on retrouve en partie masqué sur la couverture de Souviens-toi de septembre ! le nouvel opus promis par Marie-Aude et Lorris Murail après Angie ! paru en février. Et ce sont bien Augustin, Angie et Capitaine (ouah ouah !) qui nous entraînent dans une nouvelle aventure, aussi havraise que la précédente, mais qui plonge cette fois ses racines dans un passé plus lointain : la seconde guerre mondiale et singulièrement le bombardement anglais du 5 septembre 1944 qui détruisit en grande partie le port normand que l'armée allemande occupait toujours, trois mois après le débarquement allié.

Comment l'onde de choc de cette destruction massive et ses effets collatéraux ont pu se propager jusqu'au coeur du Havre confiné de l'année 2021, c'est ce que va démêler peu à peu Augustin, embarqué dans une enquête où ses méthodes aussi intuitives que peu orthodoxes vont faire merveille, au grand dam de sa supérieure hiérarchique, la commissaire Alice Verne. Celle-ci reste trop embarrassée par les sentiments qu'elle continue à nourrir pour le capitaine pour parvenir à le contrôler ou du moins à le canaliser. Lequel Augustin feint, plus ou moins bien, de ne rien deviner des sentiments en question, dont il tire en douce sa plus grande liberté.

Une fois de plus, entraînée par Augustin, la brigade des Stups va être impliquée dans une affaire qui ne la regarde pas et se trouver en concurrence avec la Crim' dirigée par le commissaire Hautecloche. Celui-ci serait depuis longtemps en burn-out n'étaient les repas mitonnés par Nelly son avantageuse épouse et fidèle conseillère ès énigmes.

La commissaire Alice Verne, déjà jalouse d'Emma, l'infirmière au grand coeur voisine de palier d'Augustin et mère un peu dépassée d'Angie, va rapidement se demander ce que fricote le capitaine Augustin avec la juge Manon Chanterelle-Lecoq pour qu'ils aient autant de rendez-vous impérieux et d'aussi longs conciliabules téléphoniques.



Une nouvelle fois, les Murail frère et soeur nous ont mitonné une intrigue aux multiples rebondissements, souvent comiques, parfois tragiques voire grand-guignolesques, qui convoque quelques victimes et fantômes de l'Histoire et leurs défenseurs actuels, qui, eux, veulent comprendre d'où ils viennent et ne rien oublier.


PS : Lorris Murail est décédé le 3 août des suites d'une longue maladie. Sa soeur poursuit désormais seule l'écriture du troisième tome des aventures d'Angie, qu'ils avaient bien entamée, ensemble jusqu'à la page 150...
Lien : https://littejeune.blogspot...
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce tome 2. Au départ il est surtout question de la délinquance et du trafic de drogue qui sévissent dans certains quartiers du Havre (le capitaine Augustin Maupetit travaille aux stups). C'est quand la jeune Angie découvre le Château-Maurice pour interviewer le centenaire que mon intérêt s'est aiguisé. Entre l'atelier et les sculptures métalliques de Patricia Lecoq, le labyrinthe et son drôle de jardinier, les séances de pendule avec tante Thérèse, les lettres anonymes inspirées de Hamlet, les pleurs de bébé la nuit, une étrange disparition, une mort intrigante et les divagations du vieux Maurice hanté par son sauvetage pendant les bombardements de la ville en 1944, l'ambiance fourmille de mystères qui titillent la curiosité!

Comme toujours chez les Murail, le style est ultra fluide, sans temps mort, et la galerie de personnages savoureuse. J'ai trouvé la juge Manon Chanterelle-Lecoq touchante derrière son masque de "fille à papa", tout comme la commissaire Alice Verne amoureuse sans réciproque d'Augustin. Ce sont deux femmes cachant une grande sensibilité sous leur armure. Emma, la mère d'Angie, doute toujours d'elle malgré sa relation avec son voisin. Quant à l'enquêtrice en herbe, elle apprend peu à peu à connaître son père, Xavier Sitbon.

J'ai également apprécié les références au covid (le masque, la distanciation sociale, les jauges, les attestations de sortie, la fermeture des commerces "non essentiels") dont la famille de Rose-May est le symbole extrême et très drôle: si la période évoque de mauvais souvenirs, elle a fait partie intégrante de notre vie et je trouve ça bien que la littérature en garde une trace. Les auteurs cristallisent l'air de rien toutes les remarques que l'on a pu se faire ainsi que les incidences de ces gestes barrière sur les relations sociales (interrogeant les suspects, le capitaine Maupetit "doit résister à l'envie de demander à chacun de baisser son masque afin de lire l'expression des visages").

La dernière partie se lit très vite tant elle nous tient en haleine, impatients de découvrir le lien entre passé et présent, et de lever le voile sur le véritable visage de Maurice Lecoq. C'est une histoire prenante de secret de famille (et de guerre), et si vous en redemandez encore, il existe une troisième enquête du duo Augustin-angie!
Lien : https://www.takalirsa.fr/ang..
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Dans ce tome-ci nous retrouvons Angie, sa mère plus ou moins en couple avec leur voisin Augustin Maupetit, la chienne de la brigade Capitaine et le reste des collègues dont leur chef Alice, la tante Thérèse et enfin le père d'Angie enfin retrouvé. Mais nous découvrons aussi de nouveaux personnages, une nouvelle famille pleine de secrets, secrets qui remontent loin dans L Histoire, au moment des bombardements alliés sur la ville du Havre en 1944.
Je n'avais pas fait attention sur le premier tome, mais j'ai trouvé que la construction de celui-ci ressemblait beaucoup à celle adoptée pour Sauveur et fils, il y a des similitudes dans la façon de sauter d'un personnage à l'autre en permanence, mais aussi dans celle de partager leurs ressentis, leurs questionnements et leurs inquiétudes. C'est assez brut de décoffrage et tous les sujets sont abordés sans trop se censurer (drogue, violence, etc), les jeunes lecteurs ne sont pas ménagés, on leur raconte la vie comme elle est.
Il y a toujours beaucoup d'allusions au covid et aux gestes barrière, que j'ai encore une fois trouvé la plupart du temps inutiles et assez artificielles. Sinon le récit en lui-même est bien mené, il y a une belle galerie de personnages, ce n'est pas étonnant ni novateur mais ça reste agréable à lire. le côté petite histoire qui rejoint la grande et l'exploitation du cadre de la ville du Havre sont très intéressants.
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Septembre 1944, dans Le Havre en ruines, Maurice Lecoq fait partie des équipiers nationaux qui tentent de venir en aide aux victimes. Dans les décombres d'un hôtel, il sauve un bébé juif, dont la mère meurt dans ses bras.
Septembre 2020, dans Le Havre en plein reconfinement, nous retrouvons Angie et Augustin. Tandis qu'Angie cherche à écrire une histoire sur les enfants juifs au Havre pendant la guerre pour un concours lancé par Paris-Normandie, la brigade d'Augustin doit faire fasse à la pression de leur hiérarchie, suite à la diffusion d'une vidéo dans laquelle de jeunes rappeurs se mettent en scène avec moult armes et drogue, ce qui l'amène à rencontrer la procureure Manon Chanterelle-Lecoq, petite fille de Maurice Lecoq. Quand elle se met à recevoir des lettres anonymes, elle pense que c'est en lien avec cette lutte contre les dealers et les confie à Augustin...
Difficile de résumer ce deuxième tome d'Angie tant les fils de l'intrigue se croisent et se recroisent, mais quel bonheur de lecture ! Au delà de l'intrigue, truffée de clins d'oeil aux maîtres du roman policier, les auteurs excellent à créer et faire vivre une galerie de personnages auxquels on s'attache irrésistiblement. On rit, on s'émeut, on frémit et les pages défilent trop vite. Angie se savoure autant qu'il se lit.
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Cette équipe d'enquêteurs semble se spécialiser dans les "cold case", trouvant l'explication des mystères actuels dans le passé. le tout très contextualisé dans une époque COVID déjà un peu dépassée. Je me demande comment vieillira ce contexte.

L'histoire est bien menée, assez simple à comprendre mais avec ce qu'il faut de péripéties annexes pour nous balader.

Il s'agit véritablement d'un deuxième tome et ne pas avoir lu le premier doit priver du plaisir de découvrir les personnages.

Un bon moment qui n'est pas inoubliable.
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