Vampyre : La fille du bal des ombres

OMG ! Oh My God ! Quelle magnifique atmosphère ! Quels frissons, quels personnages saisissants! Il y a, dans ce roman glaçant de passion, du "Magasin d'antiquités " de Dickens et de "La Peau de Chagrin" De Balzac. On notera, bien sûr, le Y de "Vampyre" qui nous rappelle que Polidori a décrit, le premier, le vampire à la fatale séduction.
Murail n'as pas son pareil pour nous plonger dans les ténèbres des âmes , les sentiers ténébreux d'une ville qui est New York mais pas tout à fait New York... Il a cette juste distance, qui vous fait froid dans le dos, et peut aussi vous faire rire. Ce décalage qui vous projette out of space à partir du quotidien. Dosage raffiné de détails réalistes et de basculements dans l' Etrange.
Pour ma part, je n'ai pas eu envie "de secouer Mia", contrairement à l'un des commentateurs. Elle est EN-VOÛ-TEE... Et nous aussi !
Boulot de maître.