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Citations sur 1Q84, tome 3 : Octobre-Décembre (233)

Peut-être ne devrions-nous pas nous rencontrer ? Ne serait-ce pas mieux que nous gardions tendrement en nous l'espoir de nous revoir un jour, sans pour autant nous retrouver ? De la sorte, ils continueraient à vivre à tout jamais avec leurs espoirs intacts. Des espoirs, semblables à une flamme toute petite, mais unique, qui leur réchaufferait le cœur. Une flamme minuscule qu'il faudrait enclore dans la paume de la main, pour la protéger du vent. Car les violentes bourrasques de la réalité risqueraient de l'éteindre.
P561
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Par vagues successives, les nuages étaient balayés vers le sud. Néanmoins, même si un grand nombre était chassé, il en surgissait toujours de nouveaux. A coup sûr, dans les régions du Nord, existait une source inépuisable qui approvisionnait le ciel en nuages. Là-bas, dans ces contrées lointaines, des hommes, enveloppés dans d'épais vêtements gris, avaient pris la ferme résolution de fabriquer en silence des nuages, sans cesse, du matin au soir. Tout comme les abeilles font du miel, les araignées tissent leur toile, et la guerre engendre des veuves.
P297
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« Je suis née une deuxième fois, lui souffla-t-elle à l'oreille, en un chaud soupir.
- Tu es re-née, dit Tengo
- Parce que je suis morte une première fois.
P190
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By the pricking of my thumbs,
Something wicked this way comes,
Open, locks,
Whoever knocks.

Au picotement de mes pouces
Je sens arriver du mauvais.
Ouvrez, verrous,
À quiconque frappe un coup.

W. Shakespeare, Macbeth.

P130
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- « ce que vous réalisez est de la plus haute importance », déclara Ushikawa.
Un sourire naïf se dessina sur le visage de l'avocat. Personne n'est plus facile à berner que les gens convaincus d'accomplir des choses justes, se dit à nouveau Ushikawa.
P84
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L'oreiller, les livres, la table, tout ce qui se trouvait là était poisseux et moite. Mais, indifférent au temps, à la mouillure, au vent ou la rumeur de la mer, le père restait immergé au sein de sa léthargie. La torpeur enveloppait son corps, tel un habit de miséricorde.

p63
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- Il n'y a rien dont j'ai envie particulièrement.
- Et pourquoi pas "A la recherche du temps perdu" de Proust ? demanda Tamaru. Si vous ne l'avez pas encore lu, ce serait l'occasion rêvée.
- Est-ce que vous l'avez lu, vous ?
- Non. Je ne suis jamais allé en prison. Je n'ai jamais dû rester caché longtemps. Quelqu'un a dit qu'en dehors de ce genre de circonstances il était difficile de lire ce roman dans son intégralité.

p44
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C'est moche de vieillir ! Quand on prend de l'âge, les tiroirs de la mémoire coulissent mal.
p24
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Tu sais, Aomamé, avait dit Ayumi en caressant son verre de vin. Je crois qu'il n'y a aucune logique dans ce monde, et pas assez de bonté.
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"Par vagues successives, les nuages étaient balayés vers le sud. Néanmoins, même si un grand nombre était chassé, il en surgissait toujours de nouveaux. A coup sûr, dans les régions du Nord, existait une source inépuisable qui approvisionnait le ciel en nuages. Là-bas, dans ces contrées lointaines, des hommes, enveloppés dans d'épais vêtements gris, avaient pris la ferme résolution de fabriquer en silence des nuages, sans cesse, du matin au soir. Tout comme les abeilles font du miel, les araignées tissent leur toile, et la guerre engendre des veuves."
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