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Citations sur Kafka sur le rivage (706)

Dans notre esprit, il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j’imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaître précisément ce qu’il y a dans nos cœurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l’aérer, changer l’eau des fleurs. En d’autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque.
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«  Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur.
Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps » .
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Ce ne sont pas les humains qui choisissent leur destin mais le destin qui choisit les humains.
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Des esprits étroits, sans aucune imagination et très intolérants. Les thèses déconnectées de la réalité, les termes vidés de leur sens, les idéaux usurpés, les systèmes rigides. Voilà ce qui me fait vraiment peur. Je crains toutes ces choses et je les exècre du fond du cœur. Qu'est ce qui est juste? Bien sûr, c'est important de savoir ce qui est juste et injuste. Mais la plupart du temps, les erreurs de jugements peuvent être rectifiées. Quand on a le courage de reconnaitre ses erreurs, on peut les réparer. Or l'étroitesse d'esprit et l'intolérance sont des parasites qui changent d'hôte et de forme, et continuent éternellement à prospérer.
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Quelque chose dans cette forêt évoquait une obscure magie préhistorique. Les arbres règnent sur ces bois, tout comme les créatures vivant au fond des océans règnent sur les abysses. La forêt peut me rejeter ou m’avaler, selon ses besoins. Il vaut mieux garder une crainte révérencieuse envers ces arbres.
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Vous vous serrez l'un contre l'autre jusqu'à l'aube du lundi, tendant l'oreille au temps qui passe.
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Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple.Tu continues à avancer pour traverser ce temps.Mais tu auras beau aller jusqu'au bord du monde,tu ne lui échapperas pas.
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Le passé c'est comme une assiette brisée : on aura beau tenter d'en recoller les morceaux, on ne pourra jamais lui rendre son aspect d'antan.
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- Les gays, les lesbiennes, les hétéros, les féministes, les cochons de fascistes, les communistes, les Hare Krishna, et j’en passe, aucun d’eux ne me dérange. Peu m’importe de savoir quel drapeau ils brandissent. Ce que je ne supporte pas, ce sont les gens creux.
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La musique qui retentissait au fond de mes tympans s'est tue. Il n'y a plus qu'un grand silence. Comme un drap blanc étalé sans un pli sur un grand lit. Je pose les doigts sur ce drap et le caresse du bout des doigts. La blancheur continue à l'infini. La sueur suinte de mes aisselles. j'entrevois de temps à autre entre les hautes branches un ciel couvert de nuages gris. Mais la pluie ne menace pas encore. Les nuages sont immobiles, la scène figée. Les oiseaux perchés sur les branches faîtières se lancent des cris stridents, qui remplissent l'air de signes dont le sens m'échappe. Les bruissements d'ailes des insectes dans les herbes résonnent comme les prophéties d'un choeur antique.
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