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Citations sur Kafka sur le rivage (706)

Si tu te souviens de moi, cela m'est égal que tous les autres m'oublient.
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Ma mère ne m'a même pas serré dans ses bras avant de partir. Sans un mot, elle s'est détournée de moi, et elle est partie en emmenant ma soeur avec elle. Elle a disparu comme une fumée silencieuse. Et son visage s'est éloigné de moi pour l'éternité.
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A vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrés du passé rongeant l'avenir.
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Tu sais, Kafka, la plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu’ils réclament, ils seraient bien embêtés. Souviens-toi de ça. En fait, les gens aiment leurs entraves.
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Dans cent ans, plus une seule de ces personnes – y compris moi – ne sera sur cette terre. Nous serons tous redevenus cendre ou poussière. À cette idée, je me sens bizarre. Tout ce qui m’entoure me semble éphémère, illusoire, prêt à disparaître dans un souffle de vent.
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Mlle Saeki esquisse un sourire, qui s'attarde un moment sur ses lèvres. Il me fait penser à une eau rafraîchissante jetée en pluie sur le jardin un matin d'été, et qui aurait été recueillie dans un petit creux.
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Moi aussi, j'aime mes entraves. Jusqu'à un certain point, naturellement. Jean-Jacques Rousseau disait que la civilisation naît quand les gens commencent à construire des barrières. Une remarque très perspicace. C'est vrai : toutes les civilisations sont le produit d'une restriction de la liberté que l'on a délimitée avec des barrières. Mis à part les Aborigènes d'Australie qui ont maintenu jusqu'au XVIIe siècle une civilisation sans barrières. C'était un peuple profondément libre. Ils allaient où ils voulaient, quand ils voulaient et faisaient ce qu'ils voulaient. Leur vie était littéralement une marche errante. Et cette errance était une métaphore parfaite de leur vie. Et puis les Anglais sont arrivés et ont élevé des clôtures pour enfermer le bétail. Comme les Aborigènes n'ont pas compris le sens de cette démarche, ils ont été considérés comme dangereux et antisociaux et ont été refoulés vers la brousse. Voilà pourquoi il faut que tu fasses attention, Kafka Tamura. Finalement, dans ce monde, ce sont ceux qui dressent les plus hautes barrières qui survivent le plus sûrement, et si tu nies ce principe, tu seras refoulé vers la brousse.
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Dès que tu commences à réfléchir par toi-même, tu déranges.
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Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses.Des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver. C'est cela aussi vivre.
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Je suis libre. Je ferme les yeux et réfléchis intensément à cette liberté. Mais je n’arrive pas très bien à comprendre ce que cela signifie Tout ce que je sais, c’est que je suis seul dans un endroit inconnu. Un explorateur solitaire qui a perdu sa boussole et sa carte. C’est ça, être libre ?
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