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Citations sur Kafka sur le rivage (706)

Les gays, les lesbiennes, les hétéros, les féministes, les cochons de fascites, les communistes, les Hare Krishna, et j'en passe, aucun d'eux ne me dérange. Peu m'importe de savoir quel drapeau ils brandissent. Ce que je ne supporte pas, ce sont les gens creux.
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Chaque fois que je prends un volume et l'ouvre, il s'échappe d'entre les pages un parfumeur temps passé. Les connaissances profondes, les émotions intenses qui reposent derrière ces couvertures ont une odeur particulière, je la respire, parcours quelques pages des yeux, puis remets le livre à sa place.
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Je suis certain que cette fille va te plaire, mon petit Hoshino. C'est une perle, notre number one. Des seins voluptueux, une peau lisse, une taille de guêpe, chaude et humide là où je pense, bref, une vraie bombe sexuelle. En termes d'automobile, c'est un tout-terrain, elle met le turbo dès que tu appuies sur l'accélérateur, le levier de vitesse bien en main, elle prend les virages à fond, passe les rapports en douceur, vas-y, mon gars, tout droit sur la bande de dépassement, direction le septième ciel, et paf!
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On ne peut pas écrire de poésie si on se contente d'acquiescer à tout. Il faut une personnalité un peu plus affirmée pour ça.
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En me regardant dans le miroir, je voyais bien que mes yeux avaient un éclat aussi froid que celui d'un lézard, et que mon visage était de plus en plus inexpressif. Je ne me rappelais plus quand j'avais ri pour la derniére fois. Je n'adressais jamais un sourire à personne. Pas même à mon reflet.
Mais je ne pouvais pas me maintenir en permanence dans cette solitude paisible. Le mur que j'avais érigé autour de moi s'écroulait parfois. Pas trés souvent, mais cela arrivait. Le mur disparaissait avant même que je m'en sois rendu compte, et je me retrouvais tout nu, exposé au monde. Dans ces moments-là, j'étais dans la confusion la plus totale.
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A l'origine, la forme du labyrinthe s'est inspirée de celle des boyaux. Autrement dit, le principe du labyrinthe existe à l'intérieur de toi. Et il correspond à un labyrinthe extérieur à toi.
-C'est une métaphore ?
-Exactement. Une métaphore à double sens. Ce qui extérieur à toi, c'est la projection de ce qui est intérieur, et l'intérieur est la projection de l'extérieur. Souvent, quand tu mets les pieds dans un labyrinthe extérieur, c'est que tu entres aussi dans un labyrinthe intérieur. Dans la plupart des cas, c'est très dangereux.
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Bien des choses ne peuvent être comprises qu’avec l’éclairage du temps.
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_ Le monde est un endroit très violent, vous savez , monsieur Nakata. Personne ne peut échapper à la violence. Ne l'oubliez pas. On n'est jamais trop prudent. Qu'on soit un chat ou un humain.
_ Entendu, je m'en souviendrai, dit Nakata.
De quelle violence Mimi pouvait-elle bien parler, où se nichait-elle ? Il n'en avait pas la moindre idée. Il y avait beaucoup de choses que Nakata ne comprenait pas, et tout ce qui était lié à la violence en faisait partie.
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Je rouvre les yeux, contemple à nouveau le monde inconnu qui s'étend en contrebas. Les soldats, debout à mi-pente regardent eux aussi la ville, et je sens de nouvelles rafales de vent tourbillonner sur mon cœur. Les signes se recomposent, les métaphores se transforment. J'ai l'impression de m'éloigner de moi-même. Mes sensations fluctuent. Je deviens un papillon qui volette au dessus des frontières du monde. Par-delà le bord du monde, il est un espace ou le vide et la substance se superposent, où passé et présent forment une boucle continue sans commencement ni fin. Des signes que nul ne peut déchiffrer, des accords que personne ne peut entendre , y flottent au hasard.
p569
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Il n’y a qu’une sorte de bonheur, mais le malheur peut prendre mille formes différentes. Comme dit Tolstoï, le bonheur est une allégorie, le malheur est une histoire. P 210
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