Amandine Malabul, tome 1 : Sorcière maladroite

Grand a été mon étonnement en découvrant que ce livre de mon enfance avait été adapté en série Netflix (et encore plus en constatant que le résultat était plutôt sympa). A l'époque il n'existait même pas en français, ma mère nous le traduisait en direct. Mais j'avais oublié à quel point cette série avait été repompée par ‘Harry Potter'.

On a tout de même affaire à une école de sorcellerie type internat, où les jeunes sorcières apprennent à voler sur des balais, faire des potions et lancer des sorts, le tout sous l'autorité d'une directrice gentille et compréhensive. Parmi les professeurs, la plus charismatique est sévère, autoritaire, et déteste l'héroïne. Celle-ci et ses amies sont les plus nulles de leur année, et leur grande ennemie est blonde, snob et de bonne famille. Deux grosses différences néanmoins : dans cette école il n'y a que des filles (pas de mixité) et leur rivale… Est aussi la miss je-sais-tout de l'école. La fusion d'Hermione et Drago en somme, et après tout un scénario beaucoup plus réaliste.

L'histoire pour le reste est plutôt fun, basée sur l'amitié, les catastrophes évitées de justesse, les situations calamiteuses dont les héroïnes parviennent à se tirer en sauvant l'école grâce à leur bonne volonté et en dépit de leurs tendances gaffeuses. Mais l'ambiance est globalement plus glacée, et cette école de magie beaucoup moins cosy et luxueuse que Poudlard : il y fait froid, humide et la nourriture est infecte – en somme on est plus proche d'un vrai pensionnat anglais.

J.K. Rowling a donc fusionné le monde de ‘The Worst Witch', le pitch du ‘Lord of the Ring' et un certain nombre d'éléments de ‘Narnia' (le monde aux allures médiévales mais au confort parfait à côté du nôtre…) On pourrait crier au plagiat, mais gardons en mémoire que beaucoup d'oeuvres majeures sont nées de la fusion de nombreuses influences, auxquelles l'auteur a su apporter sa touche. J.K. Rowling a ainsi créé un univers d'une richesse exceptionnelle, et les fans les plus insupportables de l'univers (just read an other book).

Ca fait quelques années que ce titre jeunesse m'attire... Juste à cause du prénom de l'héroïne qui est aussi le mien. Et ça m'arrive d'être maladroite. L'histoire d'une école de jeunes sorcières fait penser à Harry Potter et quelques références font des liens assez directs avec le jeune sorcier anglais. Les aventures d'Amandine s'adresse à un public plus jeune (à partir de 8 ans, une centaine de pages). Elle confond des potions, casse son balai... est-ce que sa place est bien ici ? le scénario est simple, on reste avec le balai, le chapeau pointu et le chat noir (dans le cas normal) mais il y a des gentilles et méchantes sorcières ! Pour les plus jeunes, un livre pour s'initier au genre, peut-être avant un Harry Potter (plus coriace et avec un univers plus touffu).

J'ai lu ce livre avec mes enfants dans le cadre de l'histoire du soir.

L'histoire est assez sympa et intrigante, car on s'était donné deux chapitres par soir, mais les enfants ont demandé d'en lire toujours plus. Il faut avouer qu' Amandine est une petite sorcière amusante et intelligente. Elle va souvent au-devant des problèmes à cause de sa maladresse, cela la rend encore plus attachante.Cette jeune fille m'a touché par sa sincérité et sa gentillesse.

L'intrigue est vraiment simple et les enfants de 8 ans à 11 ans pourront la découvrir avec délice et malice. Mathis a beaucoup aimé les petits tours de magie qu'il a trouvé vraiment amusants et Ophélie c'était les maladresses d'Amandine qu'elle a trouvée drôles.

Les personnages sont tous extras, surtout leurs noms : Mlle Bâtonsec, Mlle Joliedodue, Mlle Salmonella ... Jusque dans les noms, ce livre est un concentré de bonne humeur. Il n'y a qu' Octavie Pâtafiel qui est horrible, une vraie peste !

Le petit point négatif serai pour moi les illustrations que je n'ai pas trouvé jolies et parfois elles sont un peu trop sombres. Elles sont en noir et blanc et je ne les aie pas trouvé très moderne. En même temps, je ne peux pas trop lui en vouloir, car l'histoire date de 1990.

En bref: Une petite histoire très amusante et riche en petites surprises qui se lit très vite. Mathis a beaucoup aimé et m'a demandé les autres tomes ! A découvrir !
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..

Voilà une série de livres jeunesse dont j'ai seulement entendu parler il y a quelques mois alors qu'elle a été écrite dans les années 70.

Je vais être honnête, je l'ai lue essentiellement dans l'optique de défoncer celle-dont-on-ne-doit-plus-prononcer-le-nom-parceque-merde-elle-mérite-plus-un-seul-centime-même-de-le-part-de-ces-potterhead-à-la-con. Parce que la chose dont on entend le plus parler quand on évoque Amandine, c'est que son univers ressemble énormément à celui qui gravite autour d'un autre jeune sorcier.

Ce qui ne serait pas follement grave (on s'inspire tous, et partout, blablabla, même parfois sans en avoir conscience) si l'autre transphobe, là, n'avait pas passé son temps à nier s'en être inspirée, tout comme elle l'a fait pour l'île du crâne.
Alors que, pleeease, c'est si obvious !

Sauf que dans ce premier volume, bah, j'ai pas trouvé ça si pompé non plus.
OK, l'héroïne arrive pour sa première année dans une école de magie et, OK aussi, il y a une forêt interdite autour, et même un lac. Il y a une gentille directrice (Mlle Joliedodue) et une méchante professeure de potion (Mlle Bâtonsec). Mais, en fait, les ressemblances s'arrêtent là.
(Qui a dit que ça en faisait quelques-unes, déjà ?)

En fait, j'irais même plus loin : perso, Mlle Bâtonsec, je ne l'ai pas trouvée si méchante, surtout en comparaison de Rogue, qui serait son double masculin dans la crapulerie.

Après, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. J'adore le Rogue joué par feu Alan Rickman, et je craque souvent pour le Rogue tsundere popularisé par les fanfictions. Mais dans les livres, il est vraiment décrit comme un gros connard. La première fois que j'ai lu les HP, je l'ai détesté. (Et j'ai dû les lire trois fois, ce qui fait un pourcentage de détestation non-négligeable.)

Mlle Bâtonsec, en revanche, n'est pas du tout représentée comme ça. Elle est dure, oui, mais avec toutes ses élèves équitablement. Elle ne fait pas de favoritisme et ne rechigne pas à réprimander Octavie (la blondasse méchante qui fait des crasses à Amandine) quand celle-ci fait n'importe quoi. En fait, à la fin, elle m'a même fait sourire, et je la préfère clairement à Mlle Joliedodue, qui est relativement inutile et fade à côté d'elle.

Mais bon, la série compte quand même 8 tomes et, aussi, il y vraiment longtemps que je n'ai pas relu les HP (en particulier le premier, que je trouve vraiment chiant), donc il n'est pas impossible que j'aie loupé d'autres similitudes.

Je tenterai le tome 2, pour être sûr, mais contrairement à certains livres jeunesse qui peuvent se lire à tout âge, celui-ci est vraiment pour les enfants, et si la suite reste dans cette optique, je ne pense pas que j'irai plus loin. Ça doit vraiment être une lecture très chouette quand on a l'âge de l'héroïne, mais une fois adulte, ça manque un peu de relief. Et pourtant, je suis plutôt très bon public en ce qui concerne les livres jeunesse en général.
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Dans son internat pour jeune sorcière, Amandine n'en mène pas large, entre mademoiselle Bâtonsec qui la réprimande pour des broutilles, Octavie la méchante camarade de classe qui la provoque et sa maladresse naturelle qui lui joue des tours, il n'est pas surprenant qu'elle crée la catastrophe lors du spectacle de balais volants.
Amandine pourrait bien être la grand-mère de Harry Potter! On peut d'ailleurs constater quelques similitudes entre les deux univers. Mais celui d'Amandine est sans nul doute beaucoup plus insouciant et plus léger.

Un plaisir de relecture !

Amandine Malabul : sorcière maladroite est un petit plaisir à déguster à tout âge. le format est très jeunesse (phrases simples, rebondissements un peu gros, des illustrations) mais très inventif et surtout drôle. L'occasion de découvrir qu'avant Harry Potter, il y avait déjà de chouettes sorciers.ères en littérature jeunesse.
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